Décidée de découvrir Pen-ek Ratanaruang je me rends au Mk2 Beaubourg, seul cinéma Parisien a diffusé Ploy. Ou je devais me résigner à faire un Paris-Lyon…
Ploy est le nom de cette jeune fille de 18 ans apparaissant dans ce luxueux hôtel où réside le couple marié Daeng et Wit. La jeune fille fait la rencontre de Wit au bar de l’hôtel. S’en suit une discussion banale entre les deux protagonistes. Finalement Wit propose à la jeune fille de monter dans sa chambre en attendant la venue de sa mère « pour se reposer et se laver ».
De là, née un sentiment d’étonnement et de jalousie de la femme de Wit, Daeng, ne comprenant pas que son mari est invité Ploy dans leur chambre, dans leur cocon marital. Ploy devient ainsi l’incarnation du mal aux yeux de Daeng, ce qui va d’ailleurs mener à une scène quasi subliminale où elle tue Ploy en l’étouffant. Plus que cela, elle est dans le film l’élément déclencheur qui va mener le couple à des questionnements sur leur situation amoureuse chaotique. Après 7 ans de mariage, Daeng reproche à son mari de ne plus ressentir son amour pour elle, de ne plus lui dire « je t’aime » comme auparavant, ce dernier s’en défend « tu veux que je te répète je t’aime comme un perroquet ? ».
Pendant ce temps, on assiste dans une autre chambre, au jeu amoureux de la femme de ménage et du barman de l’hôtel. Une succession de plans rapprochés, filmés avec finesse où l’on découvre, on contemple l’acte sexuel et sensuel du jeune couple. Une forme de projection du couple passé : le couple qu’était peut être Daeng et Wit il y a 7 ans ? D’un côté la chambre du passé, et de l’autre la chambre du futur…
Les séquences se suivent et le parallèle devient de plus en plus évident. Le réalisateur parvient à installer un rythme lent mais cohérent. Le tout est agréable. Sur un plan scénaristique, on dénotera la scène du hangar, peu approprié et raté, même si l’on peut comprendre le changement de rythme et d’environnement qu’il a voulu imposer à la fin.
Pen-ek Ratanaruang impose un film voluptueux et contemplatif, d’où émane des milliers d’interrogations. Un film dont on perçoit toutes les problématiques de couple : la « péremption » de l’amour, la routine du couple, la passion éphémère…
Ploy est le nom de cette jeune fille de 18 ans apparaissant dans ce luxueux hôtel où réside le couple marié Daeng et Wit. La jeune fille fait la rencontre de Wit au bar de l’hôtel. S’en suit une discussion banale entre les deux protagonistes. Finalement Wit propose à la jeune fille de monter dans sa chambre en attendant la venue de sa mère « pour se reposer et se laver ».
De là, née un sentiment d’étonnement et de jalousie de la femme de Wit, Daeng, ne comprenant pas que son mari est invité Ploy dans leur chambre, dans leur cocon marital. Ploy devient ainsi l’incarnation du mal aux yeux de Daeng, ce qui va d’ailleurs mener à une scène quasi subliminale où elle tue Ploy en l’étouffant. Plus que cela, elle est dans le film l’élément déclencheur qui va mener le couple à des questionnements sur leur situation amoureuse chaotique. Après 7 ans de mariage, Daeng reproche à son mari de ne plus ressentir son amour pour elle, de ne plus lui dire « je t’aime » comme auparavant, ce dernier s’en défend « tu veux que je te répète je t’aime comme un perroquet ? ».
Pendant ce temps, on assiste dans une autre chambre, au jeu amoureux de la femme de ménage et du barman de l’hôtel. Une succession de plans rapprochés, filmés avec finesse où l’on découvre, on contemple l’acte sexuel et sensuel du jeune couple. Une forme de projection du couple passé : le couple qu’était peut être Daeng et Wit il y a 7 ans ? D’un côté la chambre du passé, et de l’autre la chambre du futur…
Les séquences se suivent et le parallèle devient de plus en plus évident. Le réalisateur parvient à installer un rythme lent mais cohérent. Le tout est agréable. Sur un plan scénaristique, on dénotera la scène du hangar, peu approprié et raté, même si l’on peut comprendre le changement de rythme et d’environnement qu’il a voulu imposer à la fin.
Pen-ek Ratanaruang impose un film voluptueux et contemplatif, d’où émane des milliers d’interrogations. Un film dont on perçoit toutes les problématiques de couple : la « péremption » de l’amour, la routine du couple, la passion éphémère…
2 commentaires:
Après son précédent "Vagues invisibles" plutôt décevant, content de retrouver avec "Ploy" un Pen-ek Ratanaruang en forme !
Blog très sympa, bonne continuation!
Film élégant, esthétique (on dit que le directeur photo est un des meilleurs en Thaïlande…. Certainement!). Au passage une leçon d’érotisme à vous couper le souffle… comme quoi la Thaïlande ce n’est pas que pour les hommes…. Le film est un bijou…. à voir mais un peu lent comme asiatique.
Je m'intéresse au cinéma asiatique en particulier, j'ai aussi un blog visible: cinetoile-91.blogspot.com
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