vendredi 30 octobre 2009

Festival Franco-Coréen du 4 au 17 novembre [Paris]

vendredi 30 octobre 2009
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Le mois de novembre s’annonce comme des plus réjouissants avec dans un premier temps le festival Franco Coréen du 4 au 17 novembre 2009, puis le festival japonais Kinotayo du 17 au 28 novembre (article à venir).

Place au festival Franco Coréen qui comme chaque année propose un éventail varié et inédit de longs et courts métrages articulé autour de La sélection officielle, Le cinéaste 2009 (coup de projecteur sur un cinéaste coréen), KOFA-FFCF Classiques (une sélection de longs métrages) et Regards croisés (une sélection de films coréens et français).

Tarif de la séance : 5 euros, Pass à 23 euros et conférences gratuites.

Où ?
A l’Action Christine
4, rue Christine 75006 Paris
T +33 (0)1 43 25 85 78
M° Odéon ou Saint-Michel

Plus d’infos : www.ffcf-cinema.com
Programme de la quinzaine : télécharger le fichier PDF

La sélection officielle et les séances ont déjà été communiquées (bonne nouvelle, les amateurs vont pouvoir préparer leur planning !) :

Mercredi 4 novembre
20 :00 BREATHLESS (Film d’ouverture)

Jeudi 5 novembre
17 :00 MY FRIEND & HIS WIFE par Shin Dong-Il (Sélection officielle)
19 :00 ROUGH CUT par Jang Hoon (Sélection officielle)
21:00 THEIR LAST LOVE AFFAIR par Lee Myung-Se (Cinéaste 2009)

Vendredi 6 novembre
17 :00 COURTS-METRAGES 2 (GV) (Sélection officielle)
19 :00 SIX DAUGHTERS (KOFA-FFCF Classiques)
21 :00 VIVA ! LOVE par Oh Jeoum-Kyun (Sélection officielle)

Samedi 7 novembre
15 :00 PORTRAIT DE FAMILLE par Kim Young-Jo (Sélection officielle)
17 :00 FIRST LOVE par Lee Myung-Se (Cinéaste 2009)
19 :00 REGARDS CROISES 1 (GV) (Sélection officielle)
21 :00 3xFTM par Kim Il-Rhan (Sélection officielle)

Dimanche 8 novembre
15 :00 A.U.D.I.T.I.O.N par Kim Seong-Jun, Lee Je-Cheol (Sélection officielle)
17 :00 THEIR LAST LOVE AFFAIR par Lee Myung-Se (Cinéaste 2009)
19:00 M (GV) par Lee Myung-Se (Cinéaste 2009)
21:30 THE MOUNTAIN IN THE FRONT par Kim Jee-Hyun (Sélection officielle)

Lundi 9 novembre
17 :00 TESTIMONY par Im Kwon-Taek (KOFA-FFCF Classiques)
19 :20 COURTS-METRAGES 2 (GV) (Sélection officielle)
21 :10 SIX DAUGHTERS par Bae Seok-In (Sélection officielle)

Mardi 10 novembre
17 :00 CHILDREN IN THE FIRING RANGE par Kim Soo-Yong (KOFA-FFCF Classiques)
19 :00 PUNCHLADY par Kang Hyo-Jin (Sélection officielle)
21:10 PORTRAIT DE FAMILLE par Kim Young-Jo (Sélection officielle)

Mercredi 11 novembre
17 :00 A.U.D.I.T.I.O.N par Kim Seong-Jun, Lee Je-Cheol (Sélection officielle)
19 :00 COURTS-METRAGES 1 (GV) (Sélection officielle)
21 :00 POTATO SYMPHONY par Jeon Yong-Taek (Sélection officielle)

Jeudi 12 novembre
17 :00 3xFTM par Kim Il-Rhan (Sélection officielle)
19 :00 VIVA ! LOVE par Oh Jeoum-Kyun (Sélection officielle)
21 :00 M par Lee Myung-Se (Cinéaste 2009)

Vendredi 13 novembre
15 :00 PARADE OF WIVES par Im Kwon-Taek (KOFA-FFCF Classiques)
17 :00 COURTS-METRAGES 1 (GV) (Sélection officielle)
19:00 THE MOUNTAIN IN THE FRONT par Kim Jee-Hyun (Sélection officielle)
21:00 NORWEGIAN WOODS par No Zin-Soo (Sélection officielle)

Samedi 14 novembre
15 :00 CHILDREN IN THE FIRING RANGE par Kim Soo-Yong (KOFA-FFCF Classiques)
16 :40 PUNCHLADY par Kang Hyo-Jin (Sélection officielle)
19:00 ROUGH CUT par Jang Hoon (Sélection officielle)
21:00 MY FRIEND & HIS WIFE par Shin Dong-Il (Sélection officielle)

Dimanche 15 novembre
15 :00 REGARDS CROISES 2 (GV) (Regards Croisés)
17 :00 HOMMAGE A JIN
19 :00 POTATO SYMPHONY par Jeon Yong-Taek (Sélection officielle)
21 :00 TESTIMONY par Im Kwon-Taek (KOFA-FFCF Classiques)

Lundi 16 novembre
17 :00 CONFERENCE (KOFA-FFCF CLASSIQUES)
19 :00 NORWEGIAN WOODS par No Zin-Soo (Sélection officielle)
21:00 PARADE OF WIVES par Im Kwon-Taek (KOFA-FFCF Classiques)

Mardi 17 novembre
17 :00 FIRST LOVE par Lee Myung-Se (Cinéaste 2009)
20 :00 ROBOT TAEKWON V (cérémonie de clôture)

lundi 26 octobre 2009

Last Life in the Universe : Lézard suicidaire

lundi 26 octobre 2009
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Le cinéaste thaïlandais Pen-ek Ratanaruang signe avec Last Life in the Universe / Ruang rak noi nid mahasan (2003) un drame doublé d’une romance à l’atmosphère envoûtante avec un humour savamment distillé.

Kenji (Tadanobu Asano), un japonais aux tendances suicidaires installé à Bangkok travaille en tant que bibliothécaire. Son frère, un yakuza débarque du Japon et se fait tuer. Kenji prend la fuite, et alors qu’il va se suicider en se jetant d’un pont il croise le chemin de Noi (Sinitta Boonyasak) dont sa sœur vient d’être percuter par une voiture. Différent l’un de l’autre, Kenji et Noi vont pourtant vivre ensemble malgré la barrière de la langue…

Last Life in the Universe fait partie de ces oeuvres posées à l’ambiance toute particulière. Une ambiance flottante qui livre une mise en scène simple et contemplative. Pen-ek Ratanaruang crée avec talent un univers emprunt de sensualité. La sensualité des images, des sons pour une histoire faussement lente où deux personnages voguent entre la vie et la mort.

Last Life in the Universe est donc une œuvre profondément atmosphérique comme savent le faire des cinéastes tels que Johnnie To, Tsai Ming-liang ou bien encore Wong Kar-wai. Pen-ek Ratanaruang prend le temps de nous emmener dans les limbes du plaisir visuel éthéré et fantasmagorique.

Le petit clin d’œil du cinéaste avec le caméo de Takeshi Miike en yakuza et l’affiche du film dans la bibliothèque réaliser par ce dernier : Ichi the Killer (2001) qu’interprète Tadanobu Asano est savoureux, s’il n’y avait que ça...

I.D.

samedi 24 octobre 2009

Les oeufs couvés d'Asie [Cuisine]

samedi 24 octobre 2009
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Voici un mets que je n’ai jamais eu le courage de goûter, malgré les nombreuses occasions, et dont les asiatiques raffolent : les œufs couvés. Même ma chère cousine (LA cousine qui a rencontrée Midada et qui raffole du Durian) frileuse s’agissant d’expériences gustatives, a passé le cap psychologique de la dégustation de ces « embryons d’oiseaux » pour en apprécier le goût. C’est dire mon manque de courage !

Présentation, les œufs couvés comme l’indique le nom sont des œufs de canard qui renferment un embryon d’oiseau. L’apparence est peu ragoûtante, j’en conçois. La préparation se fait en 20 minutes dans de l’eau bouillante. On le déguste comme des œufs à la coque donc décortiqué sur la partie supérieure, puis on l’assaisonne avec un soupçon de citron verre, un mélange sel et poivre (parfois de glutamate) et des herbes vietnamiennes que l’on appelle « Rau ram » ou coriandre vietnamienne. On boit le jus puis on déguste l’œuf à l’aide d’une petite cuillère. Le blanc a une texture caoutchouteuse (et parfois dure) et se trouve au fond de l’œuf, beaucoup ne le consomme pas. Pour ma part, c’est la seule partie avec le jaune que j’arrive à manger.

Pour la petite anecdote, sachez que les asiatiques sont loin d’être indifférents à l’apparence de ce mets. Au Cambodge, on savoure les œufs couvés (Pong tir kone = œuf de canard enfant) à la nuit tombée (22h) dans les restaurants de rue afin de se concentrer davantage sur le goût que l’apparence.

On trouve ces œufs dans les supermarchés Asiatiques (Tang frères, Paris store & co). Lisez bien les étiquettes pour éviter de vous tromper d’œufs (ils sont souvent mélangés aux œufs classiques et œufs salés). Il faut que l’œuf soit frais et lourd (gage de qualité). N’hésitez pas à demander conseil si vous n’êtes pas sûr. Bonne dégustation !

jeudi 22 octobre 2009

Histoire illustrée du Tatouage à travers le monde par Maarten Hesselt van Dinter

jeudi 22 octobre 2009
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Maarten Hesselt van Dinter est l’auteur d’Histoire illustrée du Tatouage à travers le monde (Editions Désiris, 2007). Il aura fallu huit ans de recherche et de voyage à travers le monde à l’auteur pour découvrir l’histoire, les pratiques, les styles de tatouage des différentes parties du globe. Il nous entraîne dans un voyage superbe et aboutit. Celui d’un art indélébile marqué à l’encre.

Maarten Hesselt van Dinter a beaucoup voyagé pour réaliser cet ouvrage, en donnant de sa personne et en émettant la volonté de représenter chaque culture rencontrée. Des cultures singulières aussi intéressantes les unes comme les autres. Nous prendrons le parti de nous attacher plus particulièrement aux chapitres consacrés à l’Asie (nous ne sommes pas Made in Asie pour rien). Ce qui frappe avant tout durant la découverte de cet art (toutes nationalités confondues), ce sont les similitudes de tatouages d’une région à l’autre de la planète. Des similitudes que l’auteur n’a pu réussir à toutes expliquées et il est amusant de le lire à ce sujet dans sa Préface qui associe également les remerciements comme un mystère qui le hantera jusqu’à ses derniers jours.

L’auteur divise alors l’Asie en quatre chapitres. Il commence par la Chine et le Japon, puis vient le chapitre consacré à l’Asie du sud-est. L’Indonésie a un chapitre à elle seule ainsi que l’Inde, qui clôture ce tour d’horizon. Maarten Hesselt van Dinter parle alors du tatouage à travers un inventaire étoffé, entre héritage culturel et rôle dans les sociétés où il est pratiqué. L’auteur parle de ses origines, de son rôle, du rapport à l’acte pour les individus qui donnent et reçoivent les tatouages. Un rapport de l’ordre de la superstition, du marquage simple (esclave, caste,…) mais aussi des influences au cours des siècles et notamment de son évolution au contact des colonisateurs.

On apprend ainsi qu’en Chine comme au Japon, le tatouage comporte de nombreuses similitudes qui caractérisaient les ethnies qui vivaient en dehors du pouvoir central. En Chine, le tatouage servait notamment à marquer les soldats de l’armée à l’image des criminels et avait un caractère obligatoire. Au Japon, il fut notamment influencé et développé par les héros du Suikoden, roman traduit du chinois qui relatait l’histoire des « 108 héros de Liangshan ». On peut voir que les effets de mode étaient déjà de rigueur à cette époque. L’Asie du sud-est avec ses culottes tatouées en Birmanie, ses maîtres tatoueurs qui étaient prêtres ou moines bouddhistes ou encore ses tatouages protecteurs en Thaïlande. Les exemples sont nombreux à l’image des chasseurs de têtes taiwanais qui affichaient des tatouages sur le visage. Au Philippine où le tatouage facial s’inscrit comme indicateur de rang social. Le tatouage Indonésien quant à lui se caractérisait notamment par son lien étroit avec le sacrifice humain. Ainsi tout guerrier qui coupait la tête d’un ennemi pouvait recevoir un tatouage comme distinction de son courage. En Inde, outre la distinction des castes, le tatouage était effectué par les femmes des peuples nomades de la caste la plus basse comme les Tziganes.

Pour qui ? Les personnes qui s’intéressent au tatouage cela va de soit, mais aussi toute personne voulant approfondir sa culture générale pour tout ce que le tatouage incombe aux différentes cultures traitées. Le livre est intéressant et particulièrement bien fait, car concis. Ces belles illustrations permettent de s’arrêter sur des dessins d’époque ou des photographies et d’admirer cet art cent fois séculaire. Un véritable voyage dépaysant à travers le temps.

I.D.

mardi 20 octobre 2009

Xiao Wu, Artisan Pickpocket : Á l’école de la rue…

mardi 20 octobre 2009
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Jia Zhang-ke met en scène avec Xiao Wu, Artisan Pickpocket (1997) un film social au style documentaire sur une Chine à moitié urbanisée, une Chine où le désœuvrement, la pauvreté et la délinquance coexistent dans un maelstrom de bruits et de bâtiments vétustes.

Á Fenyang, Xiao Wu est un pickpocket à la petite semaine qui vit loin de sa famille. Il se considère comme un artisan. Il voit certains de ses frères d’armes réussir notamment dans le trafic de cigarette, qui ont donc quittés la rue, le laissant seul à son triste sort. Xiao Wu qui se sent trahi continue à déambuler et à voler jusqu’à sa rencontre avec Mei Mei dont il tombe amoureux…

Jia Zhang-ke avec ce premier long métrage qu’est Xiao Wu, Artisan Pickpocket mettait en scène une œuvre marquante. Une œuvre type qui conditionnerait d’une certaine manière les œuvres à venir. Jia Zhang-ke imposait déjà une singularité avec un style particulier à l’image de la 6ème génération dont il appartient. Tout d’abord, le cinéaste chinois s’intéresse aux exclus en dépeignant souvent les marginaux à travers des œuvres réalistes empruntes de pessimisme. Techniquement, il utilise peu de moyen et adopte un style documentaire avec une caméra portée, en faisant appel le plus généralement à des acteurs non-professionnels. Xiao Wu, Artisan Pickpocket c’est tout cela. Cette première œuvre s’inscrit dans un cinéma indépendant, vivant et réaliste.

Dans Xiao Wu, Artisan Pickpocket, Jia Zhang-ke s’arrête sur le portrait d’un pickpocket. Il filme son quotidien fait de menus larcins mais surtout d’ennui. Un ennui que l’on retrouvera dans ses œuvres suivantes. Un ennui mis en scène avec de longs plans qui caractérisent la lenteur du temps passé. Xiao Wu est un jeune homme qui tente de s’en sortir avec les moyens qu’il possède. Il a pourtant un certain sens de l’éthique car il restitue les papiers d’identité des personnes qui l’a détroussées. Pas foncièrement mauvais, Xiao Wu est le symbole même de cette petite délinquance née dans cette nouvelle Chine qui grandit grâce aux lois du marché. Une Chine aux anciennes valeurs qui disparaît petit à petit à l’image des bâtiments qui sont en phase d’être détruits. Déjà, Jia Zhang-ke témoignait de cette Chine qui évoluait en laissant derrière elle des conséquences irréversibles sur sa population.

Xiao Wu, Artisan Pickpocket est une œuvre forte et superbe remplie de scènes admirables et mémorables. L’acteur Wang Hong-wei est magnifique dans son interprétation, collant à son personnage avec une crédibilité sans borne. Ce personnage qu’est Xiao Wu à la fois timide et introverti est un personnage avec lequel on vit en temps réel. Cette œuvre de cinéma de Jia Zhang-ke est un chef d’œuvre qui montre déjà à cette époque tout le talent du cinéaste. L’œuvre marque, elle interpelle, nous fait prendre conscience d’un état des lieux universel. Une œuvre incontournable à l’image de cette scène finale qui montre toute la puissance de ce chef d’œuvre.

Autre(s) article(s) du réalisateur Jia Zhang-ke :
Plaisirs inconnus (2002) | 24 City (2008)

I.D.

dimanche 18 octobre 2009

Sapporo ou les typiques soupes de Ramen [Restaurant]

dimanche 18 octobre 2009
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Pour ces grands magasins parisiens (Pour une fille, le bonheur !), le quartier de l’opéra valait le détour… Voilà qu’une autre raison s’y ajoute : le restaurant japonais Sapporo.

Situé à deux pas du métro Opéra (3 rue Daunou, Paris), ce restaurant japonais se laisse vite séduire par ces mets typiques. C’est la soupe de Ramen (nouilles) qui est ici à l’honneur. Elles sont tout bonnement délicieuses : goûteuses, viandes fondantes, nouilles « al dente » et succulent bouillon. Incontournable !

Ne chercher pas les classiques Sushis, Sashimis ou Makis, ils ne sont pas à la carte dans ce restaurant. En revanche, vous aurez le choix, outre les soupes, de goûter à d’autres mets : riz au curry et viandes panées (savoureux), les Gyozas (raviolis fris) légers et délicatement saisis. Pas de points noirs dans la carte proposée.

Le plus : le bar sur lequel on peut manger (seul ou accompagné) face aux cuistots. La cuisine ouverte, donne le plaisir d’apprécier les cuisiniers à l’œuvre.

Le décor est simple, rien de transcendant mais on s’y sent bien. Vous trouverez des magazines en japonais que vous pourrez feuilleter à votre guise.

Le service est rapide et les prix abordables, comptez environs 11 euros par plat.

mercredi 14 octobre 2009

Le sourire rouge de Birmanie [Voyage]

mercredi 14 octobre 2009
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Retour sur un des pays d’Asie du sud est que j’ai le plus affectionné : la Birmanie (Myanmar). Arrivée à l’aéroport, premier contact : rencontre avec mon guide, première curiosité : son sourire. En discutant, je remarque la couleur rouge présente sur ses dents et sa bouche. En premier lieu intriguée, je n’ose lui demander si cela provient d’un aliment particulier ou s’il s’agit d’un produit que les birmans utilisent pour protéger leur dentition. Je m’aperçois vite que mon guide est loin d’être le seul à avoir ce sourire si particulier. Je découvre enfin la cause de cette coloration : le bétel.

Voilà donc ce que « chiquent » les birmans et birmanes à longueur de journée ! La préparation nommée « Bétel » est composée de 3 principaux ingrédients : la feuille de bétel (connue pour ces vertus stimulantes, antiseptiques, rafraîchissant pour l’haleine), la noix d’arec (fruit du palmier de bétel), la chaux et différentes épices. Ce mélange qui aide à la digestion est aussi un stimulant dont les birmans raffolent. En le chiquant, la salive, les dents et les lèvres prennent une coloration naturelle rouge.

La consommation de la feuille de bétel (la chique) est très répandue en Asie du sud est dont on prête selon les pays des vertus diverses.

lundi 12 octobre 2009

Thirst, ceci est mon sang : L'enfer

lundi 12 octobre 2009
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Mon cher collaborateur Illich Dillinger a toujours émis l’idée d’un Park Chan-wook surfait et de mon côté je continuais à lui trouver des qualités, en tentant tant bien que mal de faire abstraction de ces deux premiers essais (A trio, The Moon is what the Sun Dreams of). Il faut dire qu’après Old boy, Park Chan Wook est devenu « la » coqueluche du cinéma Sud coréen avec une sur médiatisation pas toujours justifiée aux vues de ces derniers longs (Lady vengeance, I’m a Cyborg [Articles à venir]). Beaucoup s’entendent à dire que le cinéaste a un style et une patte artistique, on peut le concevoir. Mais cela ne fait pas tout et ce qui paraît évident c’est qu’à vouloir trop en faire, le réalisateur passe souvent à côté de ces sujets, plus ou moins originaux, avec plus ou moins d’audace, et laisse de réels vides narratifs. Alors Park Chan-Wook, vrai-faux talent ?

Revenons sur Thirst / Bak-Jwi (2009). Sang-Hyu (Sang Kang-ho), un curé décide de se porter volontaire pour le test d’un vaccin contre un virus mortel, expérience dont aucun de ces cobayes n’est revenu vivant. Il meurt puis revient subitement à la vie. De retour en Corée, il perçoit des changements physiques, Sang-Hyu est devenu un vampire. Il n’est plus le même homme et ses pulsions vont aller à l’encontre de son éthique de prêtre : plaisirs charnelles, meurtres…

Le synopsis était prometteur et finalement original mis dans le style que l’on connaît de Park Chan-Wook, on s’attendait à un film de vampire revisité et tonitruant teinté de noirceur. Mais rien de cela, le film jouit d’une réalisation maîtrisée mais la redondance d’effets de style ajoutent une lourdeur et diluent le poids d’une narration confuse. On ne voit que ça : Park Chan-Wook jouant de la caméra et de « son audace » de créateur… On aurait apprécié un peu plus de sobriété car l’impression est d’assister à une succession de plans « stylisés » sans aucun fond, dommage. Ok pour la virtuosité mais la maîtrise ne se situe telle pas dans la juste mesure ?

En découle l’impression d’une narration légère, sans profondeur et un manque de fluidité certain. Park Chan-Wook fait vivre la descente de ce curé à travers le péché et ces pulsions. Pulsion qu’il concrétisera avec la relation charnelle qu’il tiendra avec la jolie Tae-Joo (Kim Ok-vin). On assistera aux nombreuses péripéties faisant suite à leur mutation, mais sans enthousiasme. Ni l’excellent Sang Kong-Ho, ni Kim Ok-vin ne parviennent à donner du relief aux personnages. On ne s’attache ni à leur histoire, ni à leur curieuse relation, et encore moins à une forme de poésie ou d’humour, faisant l’adhésion de bons nombres de critiques.

Le seul sentiment que me laissera Thirst est un vide cinématographique, ni plus, ni moins.

dimanche 11 octobre 2009

Green Fish : La nature

dimanche 11 octobre 2009
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Premier long métrage du cinéaste sud-coréen Lee Chang-dong, Green Fish / Chorok Mulgogi (1997) est un drame qui met en scène l’acteur Han Seok-kyu (Shiri, 1999) dont il s’agit de sa deuxième apparition dans un film.

Mak-dong vient de terminer son service militaire et rentre chez lui. Dans un train qui le ramène à son foyer, il se retrouve à prendre la défense d’une femme, Mi-ae face à trois voyous, qui parvient à s’échapper tandis que Mak-dong se fait casser la figure. Il ne conservera d’elle qu’un foulard rouge jusqu’à ce qu’il la retrouve…

Ce qui frappe dans Green Fish c’est son classicisme. Par ce classicisme, Lee Chang-dong met en scène un œuvre toute en finesse en faisant presque oublier sa réalisation au profit de ses personnages et de leurs histoires. La simplicité de traitement permet à l’œuvre de vivre en procurant une force intimement liée aux prestations des acteurs. D’une histoire vue et revue, un homme dont le destin le fait voyou bon gré mal gré, l’auteur développe un récit tout singulier en prenant un parti pris bien réfléchi. Intelligemment, il décrit une criminalité avec une vision toute particulière ainsi que le changement que connaît la Corée du Sud avec un urbanisme croissant.

Dans Green Fish, Lee Chang-dong montre une Corée qui change, une Corée divisée entre l’attraction de la capitale et les petites villes alentours qui loupent le coche du développement. On y voit l’urbanisme d’un côté et la ville plus traditionnelle de l’autre où trouver un emploi est un parcours du combattant. Le cinéaste n’épargne personne dans ce constat de la cassure. Il montre avec honnêteté le monde des voyous sans les sublimer, la prostitution, la corruption de fonctionnaire et cetera… le destin aussi, celui de Mak-dong. Ce dernier n’était pas destiné à devenir un voyou, mais a été porté par le besoin financier et la motivation d’accéder à son rêve.

Avec Green Fish, le cinéaste utilise un rythme lent qui permet de laisser vivre ses personnages. On prend conscience de la dimension réelle de ce qu’ils vivent sans que jamais Lee Chang-dong ne vienne en faire trop. Il n’y a pas de surenchère de violence ou bien encore de scènes lacrymales. Lee Chang-dong reste juste, il montre les choses telles qu’elles sont. Il nous montre l’aspect économique et social de cette Corée là. Il nous parle d’amour et de famille. Il nous parle des rêves et de la réalité qui se joue. Green Fish est une oeuvre brillante, forte et profondément maîtrisée.

I.D.

vendredi 9 octobre 2009

Le Fusil de Lala : Retour aux sources

vendredi 9 octobre 2009
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Porté un regard sur la plus importante minorité de chine est le choix que fait le cinéaste NING Jingwu en signant Le fusil de Lala / Lala's Gun (2008), une œuvre qui de son auteur se veut très personnel (Propos recueilli lors de la présentation du film au festival du cinéma chinois 2009).

Le film dépeint l’histoire d’un jeune garçon Lala, orphelin et vivant avec sa grand-mère, qui va fêter son 15ème anniversaire, synonyme pour l’ethnie Miao du passage à l’âge adulte. Une cérémonie se prépare mais Lala redoute cet évènement car un élément indispensable manque : un fusil.

NING Jingwu nous fait découvrir une ethnie de près de 7 millions d’habitants peuplant, principalement le sud-ouest de la chine. Une ethnie dont le rythme de vie est loin de la jungle urbaine que l’on connait de ce grand pays. On découvre un mode de vie bercé de chant, proche et respectueuse de la nature et des traditions. Le cinéaste s’emploie à capter des instants du quotidien de l’ethnie Miao : les rituels autour d’un arbre, l’artisanat à travers la coloration des tissus et le travail du forgeron. En somme, de nous montrer les valeurs qui constituent les Miao, bien loin de la vie moderne et du matérialisme qui guide nos sociétés. Un retour source et au dépaysement.

C’est surtout sur le jeune Lala que l’attention est portée. Un jeune homme qui va, pour palier le manque d’un fusil pour sa cérémonie, partir à la recherche de son père (seul personne habilité à remettre cet arme pour cet évènement) dans ces contrées montagneuses. On assiste au parcours initiatique de Lala à travers ces rencontres et les liens qu’il va tisser auprès d’un compagnon qui lui offrira des champignons et une famille qui l’accueillera chaleureusement. Ce périple va aider Lala à grandir et surtout à comprendre que sa recherche n’est pas utile puisqu’un être veille sur lui et l’attend : sa grand-mère. De cette relation naîtra un amour et un attachement inconsidéré que le jeune homme mettra du temps à appréhender. Son retour marquera une forme de délivrance par l'acceptation d'un père absent.

Si l’œuvre se veut audacieuse en mettant en scène une ethnie si peu connue du grand écran, on note une certaine irrégularité scénaristique où les longueurs viendront ternir le portrait de cette communauté. Le fusil de Lala n’en reste pas moins une œuvre intéressante car rare et d’une beauté délicate par ces images, ces chants et la pudeur des sentiments qui émanent de ces personnages.

mercredi 7 octobre 2009

Un Billet de cent yuans : La course molle

mercredi 7 octobre 2009
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Un Billet de cent yuans / Xiao hutong da zunyan (2008) de la cinéaste chinoise Wang Ping est une comédie dramatique qui nous montre le dénommé Jia Wushi, le bon bougre du quartier qui est au chômage technique. Ce dernier est très avenant et n’hésite pas un instant lorsqu’il s’agit d’aider son prochain. Il va jusqu’à collecter l’argent du gaz et de l’électricité et durant une de ces collecte, un mal venant le paye avec un faux billet de cent yuan. Ce billet va chambouler sa vie…

Quoi de neuf dans le panorama de la comédie à la sauce chinoise ? Un Billet de cent yuans, à part ça rien. Que dire de ce film ? Il est à l’image de ce qui se fait localement c'est-à-dire une comédie gentillette qui ne fait pas de vague, à part ça… il ne faut pas s’attendre à autre chose. Tout le monde, il est gentil. Tout le monde, il est beau. Point de subversion, oh malheur ! S’amuse-t-on ? Oui et non, question de goût sans doute. Le film fait certes sourire parfois même rire et encore. On assiste à des petites situations amusantes entre quelques scènes que l’on suit béatement, en gros passivement. Oui passif devrait être le mot juste.

Un Billet de cent yuans est un film qui se laisse regarder tranquillement. Un film qui ne marquera pas les esprits. Un film comme il en existe des centaines d’autres, c'est-à-dire à consommer puis à jeter ou du moins à oublier parce que « jeter », disons-le c’est méchant et peu respectueux du travail de toute une équipe. Bref. Un film conformiste à souhait qui marque pour son manque d’audace affligeante. L’auteure s’évertue à nous servir un film peu inspiré ou du moins un film à la réalisation impersonnelle qui ne manquera pas de la plonger dans les oubliettes avec tous ceux qui confondent création et je-fais-comme-le-copain-d’à-côté sans rien apporter. Un film profondément lisse qui plaira au comité de censure à coup sûr (je sais, c’est facile).

Pourtant, il n’y a pas tout à jeter dans Un Billet de cent yuans. L’idée de départ était plutôt intéressante, elle est juste mal exploitée. Ses personnages pouvaient touchés mais la direction empruntée ne permet pas qu’on s’implique plus que cela. Il en ressort une petite déception tout de même notamment avec l’utilisation de la musique totalement ratée et le thème qui revient constamment, à croire que la réalisatrice avait peur du silence, du bruit de la ville et ses âmes en peinent qui tentent de survivre comme ils peuvent. Un Billet de cent yuans commence bien, stagne en cours de route avant de mal finir. Cette fin ! Horrible de niaiserie et longue qui plus est. Un film de consommation, rien d’autre.

I.D.

samedi 3 octobre 2009

Le Marché de la tendresse : La femme est l’avenir de l’homme

samedi 3 octobre 2009
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Avec Le Marché de la tendresse / Zhifen Shichang (1933), le cinéaste chinois Zhang Shichuan met en scène le destin d’une jeune femme. Il inscrit dès lors son récit dans une démarche progressiste.

Cuifen, l’aînée d’une famille dont le père vient de décéder tragiquement trouve un travail pour subvenir aux besoins de sa famille : sa jeune sœur et sa mère malade. Elle trouve alors un emploi dans le service « emballage » d’une boutique de la ville où très vite, elle se retrouve convoité par son collègue, Qian Guo Hua et le surveillant, monsieur Lin. Ce dernier décide de la promouvoir à un poste de vendeuse non sans arrière pensée…

Le Marché de la tendresse est une œuvre qui jouit étonnamment d’un regard avant-gardiste sur la société moderne telle qu’on la connaît à cette époque. Une société chinoise qui se modernise à travers la consommation de masse dans ses premiers balbutiements et la condition de l’homme changeante qui va de paire. L’œuvre se veut dure concernant le regard porté sur les masses dirigeantes (ici la hiérarchie de la boutique) qui profitent des masses laborieuses (les employés). Plus que cette dualité de « classe » pour reprendre un terme marxiste, l’auteur Zhang Shichuan s’intéresse en particulier au sort des femmes qui en plus de subir ces inégalités sociales, subissent celles des sexes. Ainsi, la condition de la femme est beaucoup plus dure que celle des hommes puisqu’elles doivent en plus affronter un harcèlement de la gente masculine, qu’il soient moral ou sexuel. En conséquence, cette œuvre chinoise est dans son propos précurseur en la matière.

Le Marché de la tendresse narre ainsi les aventures d’une jeune femme, Cuifen (Hu Dié) qui réalise ici ses premiers pas dans la vie active. Elle est en marche vers son indépendance, son destin celui d’une jeune femme libre, une jeune femme de son temps. Pourtant, les choses ne seront pas de tout repos. Tout d’abord naïve sur les intentions des personnes qui gravitent autour d’elle, Cuifen va s’endurcir, franchir le pas vers une vie d’adulte qui lui fait prendre conscience de la réalité jusqu’à son émancipation. Zhang Shichuan réalise donc une œuvre profondément féministe. En dénonçant la condition de la femme et le parcours de l’une d’elle jusqu’à sa libération du carcan masculin. Le cinéaste chinois se place de leur côté et met en scène un plébiscite tout en leur honneur. En avance sur son temps, Zhang Shichuan réalise une œuvre atypique et toute particulière dont on ne peut que saluer et plébisciter à notre tour.

Si Le Marché de la tendresse a été conçu il y a plus de soixante dix ans, l’œuvre n’en reste pas moins agréable à découvrir et passionnante aussi. Elle fait partie de ses vieilles œuvres cinématographiques qu’on se délecte à visionner et bien qu’âgée, elle n’en garde pas moins une force et une actualité qui résonne. Pour se faire, le cinéaste emploie une légèreté de ton avec de bonnes interprétations des acteurs dont Hu Dié qui sait être malicieuse et convaincante. Zhang Shichuan emploie également dans sa narration une structure avec l’utilisation d’intertitre rythmé par le thème de Wong Fei-hung (surprenant à découvrir et surtout à attendre dans ce contexte puisque indissociable du personnage « mythique » que je connais), intertitres qui introduisent et ponctuent l’action et la mise en situation des personnages de manière légère et ludique. Ainsi, Le Marché de la tendresse reste une œuvre symbolique par son message, et de ce fait intemporelle dans cette manière de faire un cinéma à caractère social.

I.D.

vendredi 2 octobre 2009

Rêves de printemps : Fossé [Festival du cinéma chinois 2009]

vendredi 2 octobre 2009
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Comédie dramatique, Rêves de printemps / Chun Zhi Meng (1946) du cinéaste chinois Zhu Shilin met en scène l’actrice Hu Dié, surnommé Butterfly Wu, première star chinoise de cinéma. L’œuvre se veut humaniste par la capacité qu’a l’homme responsable de prendre son destin en main.

Jiang Tao est un peintre qui a des sentiments secrets à l’égard de son modèle, sa voisine Ah Cui même s’ils leur arrivent de se disputer. Ils sont tous les deux issus d’un milieu modeste. Alors que Jiang Tao expose ses œuvres, il fait la rencontre d’un ancien camarade de classe, Ding. Ce dernier est un homme riche qui lui achète des œuvres et l’invite à rencontrer chez lui des collectionneurs. Il tombe amoureux de Ah Cui qu’il invite également. Ah Cui terminera ivre et s’endormira dans l’une des chambres. Son père ne la voyant pas revenir se rend chez Ding et devant le fait accompli a une attaque cardiaque. Ding par respect s’engage à épouser Ah Cui. Malheureusement pour elle, les choses ne sont pas de tout repos puisque Xiaofeng, la fille qu’a eu Ding de sa première femme depuis décédée l’ignore ainsi que son beau-père qui prend un malin plaisir à l’humilier…

Découvrir Rêves de printemps en 2009, le jour des soixante ans de la République populaire de Chine est pour le moins chargé de symbole. Tout d’abord l’œuvre est datée de 1946 (1947, sous réserve) alors même que les combats font rage entre les troupes du Guomindang et celles mené par Mao Zedong. La société chinoise sort alors de la deuxième guerre mondiale après avoir connu les affres de l’armée impérialiste japonaise. Une société chinoise aussi où les inégalités sociales étaient profondément marquées. Quant au cinéaste Zhu Shilin, il avait quitté après la guerre, la Chine pour Hong Kong. De la guerre civile, Rêves de printemps n’en fait aucunement référence c’est du côté des inégalités que l’œuvre dépeint la condition chinoise divisée par les strates sociales, un point de vue intéressant qui nous place dans une société qui vit alors, sans le savoir, ses dernières heures.

Rêves de printemps est une œuvre intéressante donc bien qu’elle ne soit pas exempt de tout défaut. Sur la forme, l’œuvre de Zhu Shilin souffre de longueur et d’une narration qui par moment subit un faux rythme. Sur le fond, on pourrait aisément se plaindre d’une morale franche voir crue. En effet, à plusieurs reprises, on peut voir la mise en avant d’une incompatibilité entre personne de classe sociale différente. Ainsi toutes les relations de personnes qui sont issues de milieux sociaux différents sont vouées à l’échec, c’est notamment le cas de notre héroïne, Ah Cui qui se marie avec Ding et dont l’optimisme d’une vie meilleure fait place à une réalité fortement pessimiste sur la désillusion et le désespoir d’une situation jouée d’avance.

Pourtant, là où Rêves de printemps marque c’est par son personnage féminin interprétée par l’actrice Hu Dié. Cette dernière porte en elle un désespoir profond. Elle ne parviendra pas à aller au devant des règles établies (les personnes de même classe doivent rester entre eux) nonobstant par son rôle et sa condition de femme, de femme mariée et de mère. Elle saura se sacrifier et donner ainsi un sens à sa vie même si cet acte doit la condamner à une vie d’isolée baignée dans la tristesse. Elle reste fidèle à ses principes et se sacrifie par générosité en tirant un trait sur son bonheur personnel. Elle va à l’encontre d’un personnage totalement individualiste comme il en pullule dans l’œuvre, de son cousin véritable boulet à cet homme d’affaire peu scrupuleux qui lui fait la court à elle puis à Xiaofeng, sa fille adoptive. Elle garde en elle un honneur que le cinéaste sublime. Une destinée humaine dans un environnement social qui n’est pas le sien et qui l’a éloigné de son vrai bonheur et d’un véritable amour mort à son mariage avec Ding, ce qu’auraient pu lui donner Jiang Tao son pendant masculin.

Ainsi, l’œuvre que met en scène Zhu Shilin avec Rêves de printemps garde en elle un profond pessimisme bien qu’en surface la morale est sauve. On trouve un personnage sacrifié pour le bien de tous, un personnage qui a pris son destin en main bien que la finalité soit emprunte d’un océan de solitude. Une œuvre qui de nos jours sait se faire encore écho.

I.D.

 
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