mercredi 26 janvier 2011

Recette facile du Porc au Caramel (Thit Kho)

mercredi 26 janvier 2011
12

Le porc au caramel vietnamien, appelé Thit Kho est un de mes plats favoris. La recette authentique requiert une cuisson assez longue pour avoir une viande tendre et une sauce parfumée. Un temps dont je manque en semaine en rentrant du travail. Alors pour combler mon envie de porc au caramel, je vous propose une recette simplifiée et très rapide qui égaiera vos papilles en attendant de pouvoir vous concocter un Thit Kho digne de ce nom accompagné d'œufs durs (recette en préparation).

Ingrédients :
- 1 kg de viande de porc
- 2 cas de sucre
- 6 cas de nuoc mam
- 1 oignon
- 1 ail
- Sel
- Poivre
- Anis étoilé (facultatif)

1/ Coupez la viande en dés. Faites la mariner avec l'oignon, l'ail haché et l'anis étoilé. Salez et poivrez.

2/ Dans une casserole, faites un caramel fort avec le sucre (il doit être très foncé)

3/ Ajoutez la viande marinée, mélangez 5 minutes le tout jusqu'à coloration

4/ Ajoutez un peu d'eau afin de créer un fond de sauce. Mélangez. Goûtez, rectifiez la sauce si besoin avec du sucre et du nuoc mam. Laissez mijoter 10 minutes. C'est prêt.

Diana

Ce soir à 22h40 sur Arte : Still Life de Jia Zhang-ke

0

Jia Zhang-ke c'est aussi sur le petit écran ! Arte consacre ce soir une deuxième partie au cinéaste chinois avec la diffusion de Still Life (Article à venir).

Synopsis : Chine. Ville de Fengje en amont du barrage des Trois Gorges. San Ming fait le voyage dans la région pour retrouver son ex-femme et sa fille qu'il n'a pas vu depuis seize ans. Aujourd'hui, l'immeuble, la rue, le quartier où elles ont vécu ne sont plus qu'une tâche verte engloutie sous les eaux du barrage des Trois Gorges. Dans la même ville, une femme, Shen Hong, cherche son mari disparu depuis deux ans. Là où la construction du gigantesque barrage des Trois Gorges a pour conséquence la destruction de villages entiers et les déplacements de population, deux quêtes amoureuses s'enlacent, deux histoires qui se construisent et se déconstruisent.

> Mardi 26 janvier à 22h40 : Still Life de Jia Zhang-ke sur Arte
> Actuellement en salle : I wish I knew de Jia Zhang-ke
Diana

lundi 24 janvier 2011

I Wish I Knew : Shanghai

lundi 24 janvier 2011
6

Documentaire commandé à l’occasion de l’Exposition Universelle de Shanghai, I Wish I Knew / Hai shang chuan qi (2010) de Jia Zhang-ke met la mégalopole portuaire en scène. Le cinéaste chinois raconte Shanghai à travers plusieurs portraits. A travers eux, Jia Zhang-ke parle des bouleversements de la ville et de son destin depuis 1930…

I Wish I Knew est un travail de mémoire qui a son importance. Son importance dans la transmission aux générations futures de ce qu’a été cette ville mais aussi à travers elle ce qu’a été la Chine. A travers l’une, le cinéaste parvient à raconter l’autre. Les portraits que nous dépeint Jia Zhang-ke s’invitent et évoquent la grande Histoire. Une ville, un pays mais aussi un destin en commun. L’individu qui s’exprime est indissociable de Shanghai. Il a fait cette ville mais la ville l’a également fait. On retrouve donc dans ce documentaire le même procédé que le cinéaste avait utilisé dans son docu-fiction 24 City. Jia Zhang-ke prend le temps d’écouter les témoignages, de laisser sa caméra aller et venir, de confronter des images qui montrent une ville en changement perpétuel. Il y emploie également sa « muse », l’actrice Zhao Tao qui semble ici camper le rôle d’un spectre qui traverse le Shanghai d’hier et d’aujourd’hui.

Si I Wish I Knew a des qualités indéniables et se révèle comme une œuvre « importante ». Des choses interpellent. Premièrement les portraits ne se valent pas tous. Les souvenirs ne répondent pas toujours à l’attente du spectateur. De ce fait, certains d’entre eux n’étaient pas nécessaires et semblent après coup un peu vain (de la fioriture en somme). Deuxièmement l’utilisation de l’actrice Zhao Tao qui n’apporte rien, son personnage du moins. Avec ou sans elle, I Wish I Knew se serait aussi bien porté (même si l’on voit où voulait en venir l’auteur). Troisièmement (et pour finir), on ressort avec un sentiment bizarre de la projection. Certes, on en connaît un peu plus sur Shanghai mais finalement pas tant que ça. La faute sans doute à un film limité dans le temps qui ne peut couvrir une Histoire aussi longue. Sans ça on pourra souligner le bon travail d’un Yu Lik-wai à l’image et celui de Lim Giong pour la musique employée.

I Wish I Knew qui avait eu les honneurs d’une Sélection Officielle, dans Un Certain Regard au Festival de Cannes 2010 vaut véritablement qu’on s’y arrête. Qu’on se laisse porter et divaguer dans ces quartiers shanghaiens où les souvenirs d’un passé résonnent en écho pendant que se construit le futur.

I.D.

vendredi 21 janvier 2011

1ère édition du Festival du Cinéma Chinois en France [Du 26 janv. au 8 fév.]

vendredi 21 janvier 2011
14

Si le Festival du cinéma chinois de Paris (5ème éd.) ne vous avez pas totalement comblé, pensez Festival du Cinéma Chinois en France, du 26 janvier au 8 février dans 2 salles parisiennes (Gaumont Marignan - 8e et L'Action Christine - 6e) ! Pour sa 1ère édition, le rendez-vous se pare d'une sélection efficace. Comptez sur la présence de Confucius ou encore Bodyguards and Assassins. Au total, 12 long-métrages de genres variés : film historique ou d'animation, drame ou comédie.



Du 26 janvier au 1er février au Gaumont Marignan
MERCREDI 26 JANVIER
20h La vengeance de Sophie
22h00 Sans pilote

JEUDI 27 JANVIER Hommage à Jiang Wen
20h Le soleil se lève aussi

VENDREDI 28 JANVIER
18h Océan Paradis
20h Tremblement de terre à Tangshan
22h30 Retrouvailles

SAMEDI 29 JANVIER
18h Bienvenue à Shama City
19h45 Gardes du corps et assassins
22h30 Voyage d’enfer

DIMANCHE 30 JANVIER
20h Tremblement de terre à Tangshan
22h30 Génération 80

LUNDI 31 JANVIER
20h Les rêves de Jinsha
21h45 Confucius

MARDI 1er FEVRIER
20h Océan Paradis
22h Le message

Du 2 au 8 février à L'Action Christine
MERCREDI 2 FEVRIER
19h La vengeance de Sophie
21h Sans pilote

JEUDI 3 FEVRIER
19h Retrouvailles
21h Génération 80

VENDREDI 4 FEVRIER
19h Océan Paradis
21h Tremblement de terre à Tangshan

SAMEDI 5 FEVRIER
19h Bienvenue à Shama City
21h Gardes du corps et assassins

DIMANCHE 6 FEVRIER
19h Les rêves de Jinsha
21h Voyage d’enfer

LUNDI 7 FEVRIER
19h la vengeance de Sophie
21h Tremblement de terre à Tangshan

MARDI 8 FEVRIER
19h Océan Paradis
21h Bienvenue à Shama City

Diana

lundi 17 janvier 2011

A Day Without Policeman : AK 47 trauma’

lundi 17 janvier 2011
6

Un monument ! Que dire d'autre si ce n’est que ce film nous transporte aux anges. Il est une douceur maligne à savourer avec une perversité (quasi-) sans borne. A Day Without Policeman / Mou jing shi fen (1993) de Johnny Lee est un category 3 à placer sur le haut du panier de cette classification devenue label.

Dans un village reculé, on suit le quotidien tranquille de l’officier Chan Wai. Ce dernier traîne au fond de lui un passé qui l’a tout bonnement traumatisé. Mais bientôt, la tranquillité de ce village va s’en retrouver ébranlé le jour où une jeune femme chinoise est violée et tuée. Son mari fait alors appel à des chinois du Mainland pour la venger. Ils arrivent armés de AK47, prêts à faire couler le sang de la vengeance…

A Day Without Policeman (ou 'men, ce film est orthographié des deux façons donc à la limite je préférais le singulier qui irait ici plomber le personnage interprété par l'énormissime impuissant faisant preuve d'une impuissance sans nom, j'ai nommé, tin-tin ! Simon Yam Tat Wah !) est un chef-d’œuvre du genre qui souffre tout de même de quelques mauvaises critiques pas bien sympas. Pourquoi ? Pourquoi tant de haine ? Alors que ce film distille admirablement la haine des uns et des autres dont l'abcès est crevé par le feu d'un enfer, celui des armes dont la musique des détonations nous berce dans l'effroi et le bonheur. On ne peut être qu'admiratif devant tant de débauche et d’excès. C'est à chaque fois la même claque et la même fascination. La scène entrecoupée de flashbacks où Simon Yam fume sa pipe alors que se joue les prémices de l’infâme est d’une beauté incroyable. J’aime le cadrage sur son visage et ses yeux vitreux. Cette tête posée sur le mur assailli d'image du passé qui montrent toute la douleur d'un personnage qui n'a plus d'identité. On sent la dérive palpable s’apprêtant à s'abattre, tout autant que le refus d’y faire face.

On pourra reprocher à A Day Without Policeman d'être un navet sans nom, décérébré au possible et sans scénario, mais il y en a bien un ! Celui d'un homme traumatisé, rongé par les doutes, en perte avec lui-même alors même que son statut de flic ne peut changer un état de fait dont il est conscient mais dont il se sait incapable de surmonter. Un homme qui devra affronter ses peurs et ses démons dans une pseudo-retraite dans laquelle il passait des jours tranquilles de flic qui ne monte plus au charbon. Un flic mais un homme surtout qui se pensait à l'abri d'un Mal qui le ronge. Alors, oui le film aurait mérité par moment d'être un peu plus fin, moins racoleur. Pourtant, ce sont aussi ces aspects négatifs qui rendent les choses distrayantes. Il y a par moment des scènes mal gérées, certes, des acteurs pas toujours au mieux et pourtant, il se dégage de cette oeuvre une chose incroyable. Une folie destructrice et pessimiste qui atteint ici un point de non-retour crépusculaire. Et puis il faut le voir le Simon Yam, obsédé des jambes partager son amour avec les chiens en faisant son cabotin. Je peux concéder le fait que cela soit risible et ce dans le mauvais sens du terme. Mais que voulez-vous ? J’adore !

Quand est-il de A Day Without Policeman quelques années après sa découverte les yeux écarquillés ? Et bien, cette oeuvre qui était venue s'inscruter, sucer et détruire mes rétines se regarde avec la même jouissance, un même enthousiasme pour une œuvre cinématographique qui reste plutôt bien foutue.

I.D.

vendredi 14 janvier 2011

Irresistible Bruce Lee de Candice Bal - YB Editions

vendredi 14 janvier 2011
6

En 159 pages Candice Bal raconte Bruce Lee, de sa naissance à la disparition tragique du « Petit dragon ». Cette biographie apparue chez YB Editions se divise en deux parties distinctes.

La première partie raconte « la légende » en une trentaine de pages. Une partie chapitrée qui revient sur les différentes périodes de la vie de Bruce Lee. Sa naissance, son enfance, adolescence, son apprentissage du Kung-fu, ses premiers pas d’acteur jusqu’à la consécration et ainsi de suite. Rien d’extraordinaire dans cette section pour tout fan de Bruce Lee qui se respecte. La star martiale a tellement fait couler d’encre. Elle a tellement déchaîné les passions des aficionados des films d’arts martiaux que cet ouvrage n’apprend rien de nouveau. Tout ce qui est relaté est connu du plus grand nombre mais il est toujours plaisant de se projeter à nouveau chez cet homme tant adulé et de revivre son destin. Quant à la plume de Candice Bal, elle se veut simple et concise. De ce fait agréable à lire.

Dans la deuxième partie, l’intérêt est tout trouvé. L’auteur fait coexister citation de Bruce Lee et des photos qui retracent son existence. Des photos en pleine page où on le retrouve en famille, sur les plateaux de tournage, en tant que maître de son dojo ou bien tout simplement en pleine force de l’âge, là où la tragédie n’est pas bien loin. Certaines citations sont connues comme les photographies qui recouvrent les pages de ce livre mais là encore il est toujours passionnant de se replonger dans la philosophie de vie de Bruce Lee ainsi que de voir ces instants imprimés sur pellicule.

Irrésistible Bruce Lee est un livre que se doit d’avoir tout fan de la Star, pas indispensable en soit mais agréable pour le fétichiste que je suis. Un livre qui compile formidablement en tout cas ce qu’était et est Bruce Lee.

« La seule limite, c’est l’absence de limites » (devise de Bruce Lee figurant sur l’emblème de son école en caractères chinois)

Irrésistible Bruce Lee de Candice Bal
Chez YB Editions
ISBN 978-2-35537-048-9
I.D.

mardi 11 janvier 2011

Ha Ha Ha : Entre ami(e)s

mardi 11 janvier 2011
7

Ce sacré troublions nous revient ! Qui ? Et bien ce bon vieux Hong Sang-soo. Le cinéaste sud-coréen signe avec Ha Ha Ha (2010) son dixième long-métrage. Chaque film c’est un peu comme une réunion entre ami(e)s alors allons-y gaiement.

Deux amis se retrouvent autour d’un verre (plusieurs en vérité pour qui connaît HSS). Le premier est un réalisateur qui envisage de quitter la Corée du Sud pour le Canada. Le second est un critique de cinéma. Tout en continuant à boire et à discuter, ils se rendent compte qu’ils ont récemment fait escale dans la même petite ville maritime. Ils se racontent leur histoire…

Une comédie dramatique comme en sait nous concocter Hong Sang-soo, voilà ce qu’est Ha Ha Ha, titre singulier pour une œuvre qui reflète la personnalité de son auteur. On y retrouve tout ce qu’on aime ou déteste chez HSS. Un cinéma à la fois trivial, humoristique et mélancolique. Le tout baigné dans l’alcool et le sexe qui tiennent toujours chez l’homme et le cinéaste une place significative. On pourrait également parler de l’incertitude des personnages et des situations qu’on retrouve avec délectation. De ces histoires au pluriel racontées comme une fable et de ce désir omniprésent qui suinte de chaque personnage qui s’incrustent dans chacun de ces plans statiques. Oui, Hong Sang-soo nous revient. Avec cette même réalisation minimaliste qui se permet à de rare occasion quelques mouvements de caméra. Oui, on retrouve ces relations amoureuses tortueuses. Ces accidents (choses) de la vie qui nous interpellent. Ce côté « banal » de tous les jours où les existences d’individus viennent à être bousculées par le hasard. La vie en somme. Les coïncidences qui s’invitent où l’on prend conscience du sens des actes de tout à chacun, des modes de vies des autres et des siens par la même occasion et ce toujours avec un œil drôle et sincère. On y retrouve aussi ce même passé-présent qui nous fait, à l’image de ces souvenirs échangés qui s’avèrent (on l’imagine) parfois embellis voire transformés et où l’échange verbal tient une place de choix dans sa relation à l’autre. Du Hong Sang-soo en somme.

Ha Ha Ha est un film sans prétention dans une veine que l’on connaît chez l’auteur. Certes, il ne nous surprend pas (ou plus). Il reste fidèle à lui-même en nous livrant un moment de cinéma qui se veut agréable. Ha Ha Ha n’est pas son meilleur mais il reste de ses films qui se vit comme si l’on était entre ami(e)s. Un moment tous ensemble où l’on se raconte avant de se quitter et vivre de nouvelles aventures, avant de se retrouver une prochaine fois peut-être… rien n’est moins sûr.

I.D.

Exposition Marc Riboud à la Maison Européenne de la photographie [Paris 4]

0

La Maison Européenne de la photographie consacre jusqu’au 30 janvier prochain, une exposition dédiée au photographe Marc Riboud. Relecture de son ouvrage “I comme image”, 26 photographies sont présentées sous la forme d’un abécédaire, une lettre évoquant un sentiment, un tirage.

De son entrée chez Magnum à ses voyages à travers le monde, Marc Riboud conservera des clichés mémorables sur l’Asie. On retrouve dans cette exposition de nombreux titres faisant références au continent ; le cliché des trois fillettes Pékinoises ouvrant le bal avec le mot “Amies” (voir photo).

Où ?
Maison Européenne de la photographie
5/7 rue de Fourcy (Métro : St Paul ou Pont Marie)
75004 Paris

Tarifs : 7 € en plein tarif, 4 € tarif réduit
De 11h à 20h du mercredi au dimanche

Ouvrage : I comme image i, Un abécédaire pour découvrir le monde (Ed. Broché) - 16,90 €


Diana

dimanche 9 janvier 2011

Happa Teï : Le snacking des Takoyaki (boulettes de poulpe)

dimanche 9 janvier 2011
11

Après avoir lu d’élogieux avis sur le snacking japonais Happa Teï, je me mets en tête de l’essayer. Située à la fin de la rue Saint Anne, au 64, l’échoppe petite et coloré accueille une vitrine alléchante où les Takoyaki nous happent d’entrée. Les Takoyaki sont des boulettes de poulpe cuites dans des moules spéciaux (photo en fin d'article), spécialité d’Osaka.

Après nous être installés à l’étage, de petites crêpes de minuscules et rares poulpes nous sont apportées. Intrigués par cette mise en bouche, nous goûtons cette crêpe accompagnée de mayonnaise et sauce barbecue. Déception. Peu d’intérêt à ce mets fade et sans finesse.

Oublions ce 1er round, le meilleur est à venir. Les boulettes de poulpe tant convoités arrivent enfin. La fumée envahit nos narines, la première bouchée ne se fait pas attendre. 1er réaction : « Il y a du poulpe là dedans ? ». Je vous rassure il y a bien du poulpe, mais seulement un, et de la taille... d’une pièce d’1 cents. Inutile d’évoquer la déception, le goût du céphalopode est inexistante, seule persiste celui de cette crème proche de la béchamel composant la boulette.

Vous l’aurez compris, Made in Asie ne recommandera pas ce petit snacking « branché » dont les tarifs et les portions n’aident par à oublier la déception. Comptez 13 euros pour une crêpe au poulpe et 6 Takoyaki.

Le petit plus : cadre sympathique et toilette insolite.

Et après… si on allait finir de se remplir le ventre avec un bon bol de Ramen ?

A gauche, les moules à Takoyaki. A droite, la crêpe de poulpe

Où (ou pas) ?
Takoyaki et Ikayaki
64 rue Saint Anne
Paris 2ème (Métro : Opéra)
Diana

samedi 8 janvier 2011

Des livres en pagaille

samedi 8 janvier 2011
0

J’ai retrouvé cette lettre derrière le canapé du salon. Je soupçonne Diana de l’avoir court-circuité pour m’empêcher d’obtenir ce que je souhaitais de plus au monde en cette fin 2010.

Cher petit Papa Noël, Je t’écris cette lettre pour te dire que j’ai été vachement sage cette année et parce que j’ai été vachement sage, tu vas devoir être « supra » généreux avec moi. Tu connais mon amour pour le cinéma (je sais que tu le connais, mes VHS c’était toi). J’ai pu remarqué qu’il y avait des livres forts intéressants qui sortaient. Et oui ! Je lis et pas que. Je regarde les jolies images aussi. Ainsi donc. Sors ton calepin, aiguise ton crayon et note, s’il te plait. Parce que tu sais combien je t’aime fort comme ça.
I.D.

Les Actrices Chinoises

Oui, un bouquin sur les merveilleuses actrices chinoises. Et le sommaire vaut véritablement le coup d’œil (et pas qu’un comme j’aime à dire). Sommaire :

1920/1940 Profession actrice : vie, carrière et mort des actrices chinoises
1950/1960 Hong Kong et le deuxième âge d'or des actrices chinoises
1950/1980 Imagerie féminine en République populaire de Chine
1980/2000 Catégorie III : actrices entre extase et souffrance
1990/aujourd'hui Les actrices de WONG Kar-wai
1990/aujourd'hui ZHAO Tao, singularités d'une femme chinoise en cinq actes
+ entretien de ZHAO Tao
2000/aujourd'hui Actrices d'une jeunesse : Cheminements vers l'âge adulte

En 148 pages les auteurs Anne KERLAN, Christophe FALIN, Damien PACCELLIERI, Arnaud LANUQUE, Antony FIANT et Bastian MEIRESONNE nous disent tout.
Les Actrices Chinoises. Chez Ecrans. Prix de vente 22 euros. Format : 18.5 cm x 25.5 cm. ISBN 978-2-91 95-6200-8


IMAMURA Shohei – Evaporation d'une réalité

Le grand, l’unique raconté en 150 pages par l’auteur Bastian MEIRESONNE notamment avec les témoignages des fils du cinéaste qui apportent pour l’occasion des photos inédites. Le sommaire, c’est quelque chose :

1ère partie (biographique) : La vie n'est qu'illusion
Naissance d'un futur grand
L'entrée des artistes
En piste !
Passage aux tabacs
Seul au monde
Guerre et plaies
L'heure de la vengeance
L'effet d'une bombe
Phantasmes épongés

2nde partie (analytique): La science de la fiction
Naître ou ne pas être
Chrysalide scénographique
Pulp Fiction :
- Chronique d'un renouveau annoncé
- 1971-1979: Docu-menteur
- L'après-coup
Histoire réinventée
Du rêve à l'écran

IMAMURA Shohei – Evaporation d'une réalité. Aux Editions de l'Harmattan. Prix de vente : 14,50 euros. ISBN : 978-2-296-12560-5.


Opération Dragon de Robert Clouse par Bernard BENOLIEL

Tout au long de ces 126 pages que compte ce livre, l’auteur s’arrête sur son dernier film pour raconter le « Petit Dragon ». Pour reprendre les mots de l’éditeur :

« D’où l’idée d’en revenir aux films, en particulier à son dernier, Opération Dragon (1973), et de les considérer comme l’archive primordiale pour comprendre le mystère d’une telle présence. Et de là, « rapatrier » Bruce Lee dans le champ du cinéma et de l’analyse, pratiquer l’étude à même le corps cinématographique : « Enter the Dragon », enfin.»

Tout fan a de quoi se réjouir avec un livre comme celui-ci.
Opération Dragon de Robert Clouse. Editions Yellow Now. Prix de vente : 12,50 euros. ISBN 13 : 978-2-87340-268-6.

jeudi 6 janvier 2011

Hommage à Takeo Kimura jusqu'au 20 janvier 2010 à la MCJP

jeudi 6 janvier 2011
0

La MCJP (Paris 15, métro Bir-hakeim) met à l'honneur jusqu'au 20 janvier, l'illustre déco­ra­teur du cinéma japo­nais, Takeo Kimura. Connu pour ses somp­tueux décors des Contes de la lune vague (Mizoguchi) et de La Porte de l’enfer (Kinugasa), il était surtout devenu le décorateur attitré de Seijun Suzuki (Nikkatsu).

16 films seront représentés durant cette rétrospective retraçant différentes périodes de sa vie, de son rôle dominant dans les studios Nikkatsu à son carrière d'indépendant à partir de 1972.

Tarif 4 € / 3 € pour les films en vostf / 2 € pour les films en vosta / Gratuit pour les films marqués d'un *

Programme PDF : ici
Plus d'infos : www.mcjp.fr

Jeudi 6 jan­vier
15h Élégie de la bagarre
17h Chacun dans sa coquille
19h30 L’enfant favori de la bonne
Vendredi 7 jan­vier
15h Les fleurs et les vagues
17h Histoire d’une pros­ti­tuée
19h30 Journal d’un poli­cier*

Samedi 8 jan­vier
15h Baraquement n°8 à Sandakan*
17h30 Une ruelle sous le soleil

Mardi 11 jan­vier
15h Le vaga­bond de Tôkyô
17h Le meur­trier de la jeu­nesse*
19h30 Mélodie tsi­gane

Mercredi 12 jan­vier
15h Journal d’un poli­cier*
17h30 Conjugalité*
20h L’enfant favori de la bonne

Jeudi 13 jan­vier
15h Rêve éveillé
17h L’oie sau­vage
19h30 Chacun dans sa coquille

Vendredi 14 jan­vier
15h Akutarô, l’impé­ni­tent
17h Princesse Raccoon
19h30 Baraquement n°8 à Sandakan *

Samedi 15 jan­vier
15h Princesse Raccoon
17h30 Une ruelle sous le soleil

Mercredi 19 jan­vier
14h Une ruelle sous le soleil
18h Akutarô, l’impé­ni­tent
20h Le meur­trier de la jeu­nesse *

Jeudi 20 jan­vier
15h Conjugalité *
17h Journal d’un poli­cier*
19h30 L’oie sau­vage
Diana

samedi 1 janvier 2011

Notre top 5 et tous nos voeux pour l'année 2011 !

samedi 1 janvier 2011
13

2010 se termine. Une année riche et hétéroclite en sortie cinéma - asiatique. Une année phare où le bonheur a été de retrouver des cinéastes appréciés sur Made in Asie.

Le nouveau Apichatpong Weerasethakul mais aussi le nouveau Lee Chang-dong. Une salve de deux films du maître Takeshi Kitano (mis à l'honneur au Centre Pompidou). Des cinéastes confirment quant à eux leur talent à l'image de Brillante Mendoza et de Raya Martin. Un premier film remarqué de Leon Dai. Un film indien aussi, avec My Name is Khan de Karan Johar.

Il est donc venu pour nous de s'adonner au petit jeu des "tops" :

1er
Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)
de Apichatpong Weerasethakul

"Apichatpong Weerasethakul nous convie dans un voyage initiatique, sans code, sans paroi où seul l’esprit de Boonmee est guide, se baladant entre ses souvenirs et un présent incertain."


2ème (ex aequo)
Lola de Brillante Mendoza
"Lola est de ces films qui vous touchent, vous émeut, qui parvient à vous faire plisser les traits du visage, qui vous émerveille [...]"

Poetry de Lee Chan Dong
"Lee Chan Dong dessine habilement la dualité d’un personnage tiraillée à un instant clé de sa vie. Il nous interroge avec brutalité sur des questionnements identitaires essentiels"


4ème
Je ne peux pas vivre sans toi de Leon Dai
"Avec une aisance et une simplicité déconcertante, Leon Dai nous plonge dans les travers d’une administration vécus par un père courage"


5ème (ex aequo)
Mother de Bon Joon-ho
"Bon Joon-ho signe encore un fois une œuvre remarquable avec Mother. Le cinéaste repéré grâce à The Host et qui a marqué par son mélange des genres, nous donne raison quant à sa maîtrise"

Nuits d’ivresse printanière de Lou Ye
"Vraiment, Nuits d’ivresse printanière est le résultat d’une belle réflexion appuyée par la maîtrise d’un cinéaste. Admirable"

Diana & I.D.

 
Design by Free WordPress Themes | Bloggerized by Lasantha - Premium Blogger Themes | Design Blog, Make Online Money