vendredi 30 novembre 2007

Toilettes insolites en Asie

vendredi 30 novembre 2007
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Petit tour du monde insolite. Lors de mes voyages en Asie, beaucoup de choses m'ont surpris, notamment les WC de certains pays comme la Chine et le Cambodge.

Voici une petite anecdote que ma guide m'a raconté (je la remercie au passage). Dans certaines villes de Chine, il est de coutume pour les femmes de se donner rendez-vous pour la pause pipi... voir franchement plus, si vous voyez ce que je veux dire. Jusque là rien d'exceptionnel me diriez-vous. Ce que vous ne savez pas c'est que ces toilettes publiques sont à l'image de nos douches publiques. Elles n'ont pas de cloisons et forment un grand espace ouvert où les femmes se retrouvent face à face, côté à côté, à se parler en faisant leurs petites comissions. Une drôle de pratique qui laisse à méditer...

Au Cambodge (Ko Kong), des toilettes un peu particulières longent les routes sinueuses. Une petite cabane sur pilotis, deux planches de bois en guise d'appui et le reste part dans la nature... (photo ci-dessus)

VIDEO ! Le Droit de Savoir "J'ai infiltre le milieu asiatique"

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Voici la vidéo en intégralité du reportage du Droit de savoir avec notre cher Alexandre Lebrun.
Bon visionnage!

Merci à Brownsugar18







jeudi 29 novembre 2007

Alexandre Lebrun : portrait d'un chef de mafia (suite)

jeudi 29 novembre 2007
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Vous trouverez un petit sondage sur le côté (A vos VOTES!) et la vidéo Exclu du reportage ici.

Après autant de succès (près de 900 visites) suite au poste intitulé Monsieur Alexandre : parrain de la mafia asiatique, je me devais de vous en dire plus sur ce fameux personnage.

Alexandre Lebrun est un cambodgien d'origine chinoise. Ce point est important car pour la communauté asiatique "être chinois de chine" et "être chinois du cambodge" sont deux choses très différentes. Il existe une grande rivalité entre ces deux clans s'expliquant par des querelles de territoires, des mentalités très opposées et une pratique des affaires incompatible. Géographiquement parlant et comme précisé dans le reportage, Alexandre Lebrun fait partie du 13e (Paris) alors que son "ex petit frère", Michel détient le territoire de Belleville.

D'ailleurs si un jour vous vous promenez dans ces deux quartiers de China Town, un conseil: observez et écoutez. Les styles vestimentaires sont différents, beaucoup plus "fashion" à Belleville que dans le 13e. Les dialectes changent: du chinois Mandarin au chinois Teochiew (ou parfois aux langues cambodgiennes ou vietnamiennes dans le 13e).

Venu du Cambodge, Alexandre Lebrun a su rapidement faire fortune en France, par des méthodes plus ou moins douteuses. Concernant son insertion et son ascension dans ce milieu, le reportage n'a pas su nous aiguiller.

Cependant quelques images demeurent dans mon esprit:
Monsieur Alexandre aime la violence et les armes, a un dragon tatoué dans le dos et détient une armée de boxeurs Thaïs ; il aime le "bling bling" de bon gout et les lunettes rectangulaires teintées... et le "must" il a adore les bons vieux brushing des années 80' comme tout asiatique qui se respecte ! (je parle en connaissance de cause)

Trève de blablas, je vous promets une investigation de fond pour trouver les extraits de cette émission. Si vous avez des pistes, n'hésitez pas. Regarder la video

mercredi 28 novembre 2007

Le Droit de savoir - Monsieur Alexandre : parrain de la mafia asiatique

mercredi 28 novembre 2007
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Video en Exclu ici

Hier 22h45 sur Tf1, le Droit de savoir diffusait un reportage sur le milieu fermé asiatique. Deux journalistes s'infiltrent pendant 1 an dans les dessous de la "mafia" parisienne, dont Alexandre Lebrun serait le parrain.

Ce cambodgien d'origine Chinoise serait le grand chef de cette organisation. Il détiendrait la plupart des grands restaurants du 13ème et ferait en parrallèle du business très très lucratif sous différentes formes.

Cette enquête nous "dévoile" une organisation au schéma somme toute classique. Beaucoup de bruit pour pas grand chose à mon humble avis. Une vision du milieu asiatique parasytée par la contribution volontaire d'Alexandre Lebrun, qui a su se servir des medias comme promotion à son pouvoir au sein de la communauté asiatique.

Des images de pseudo film hongkongais: armes, règlements de compte, argent ; en bref une succession de clichés surjoués.

mardi 27 novembre 2007

Murakami Ryu ou le vrai visage du Japon

mardi 27 novembre 2007
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Murakami Ryu est reconnu comme l’un des maîtres de la littérature contemporaine japonaise, avec plus d’une trentaine de romans à son actif. Il obtient son premier grand prix en 1976 avec le célèbre Bleu presque transparent (l’équivalent du Goncourt au Japon). Un roman très cru à mi chemin entre l’érotisme et la violence, retraçant quelques jours de la vie d'un groupe d'adolescents, entre sexe, drogue et rock.

J’ai commencé à connaître Ryu il y a 2-3 ans grâce à un dénommé "H" et je n’ai pas été déçue. Découvrir ce genre de livre a changé ma vision de la littérature. Car Ryu c'est une écriture crue, à la fois déroutante et captivante. C'est une façon de raconter les choses sans esthétisme apparent, c'est user d’un jargon d’une vulgarité malsaine. Ses romans sont dérangeants et attachants car tout simplement trop proche de la réalité.

Romans lus
- 1969 | résumé
- Bleu presque transparent ***| résumé
- Miso Soup ***| résumé
- Parasites | résumé
- Kyoko | résumé
- La guerre commence au-delà de la mer | résumé
- Raffles Hôtel | résumé
- Les Bébés de la consigne automatique ***| résumé
- Lignes | résumé
*** romans préférés
Sources: Editions Philippe Piquier

lundi 26 novembre 2007

Resume et avis sur le film Shara de Naomi Kawase

lundi 26 novembre 2007
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Résumé du film
L’ouverture du film se fait sur une scène de jeu entre Kei et Shu, deux frères jumeaux. Ces derniers courent à travers les ruelles du vieux quartier japonais, Nara, quand tout à coup Kei perd subitement son frère alors qu’ils étaient en pleine course poursuite. Il retourne chez lui et avoue à sa mère que son frère a disparu. S’en suit 5 années de long silence sur la perte mystérieuse de Shu.
Kei a maintenant 17 ans, il est étudiant et suit des cours dans un atelier de peinture. Sa mère est enceinte.
Un jour la famille Aso apprend que le corps de Shu a été retrouvé. Kei réagit très violemment à cette nouvelle, alors que son père semble déjà avoir fait le deuil de ce fils perdu.
Cette souffrance est si forte qu’elle empêche Kei de vivre son histoire d’amour avec Yu. Une jeune fille de son école, qui va par la suite apprendre un lourd secret familial, qui va d’ailleurs les rapprocher.
La scène de danse pour la fête de Basara marque la libération de Kei et Yu vis-à-vis de leur souffrance.
Tandis que l’accouchement de la mère de Kei marque la fin du deuil de Shu sémant un vent de renouveau dans la famille.
Avis
Shara est un magnifique film avec une réalisation éblouissante. Les images sont d’une fascinante beauté. La réalisatrice japonaise Naomi Kawase a su sublimer le vieux quartier de Nara, qui n’est autre que sa ville natale. Les acteurs sont touchants et justes. Un petit moins pour le jeu d’acteur du père, qui semble parfois absent, et pour "le ventre" de la mère enceinte, qui gâche parfois la crédibilité du scénario.

dimanche 25 novembre 2007

Souffle de Kim Ki-duk - Avis

dimanche 25 novembre 2007
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Pour ceux qui n'auraient pas encore lu le synopsis du film, je vous invite à consulter cet article : Le dernier "Souffle" de Kim Ki-duk.

Malgré un scénario assez pauvre, Kim Ki-duk parvient à nous entraîner dans l'intimité d'une relation complexe et sincère. Sa réalisation surprenante mène à des scènes mémorables, notamment dans le parloir.

L'actrice Jung-woo Ha est éblouissante lors de "ses prestations" minutieusement préparées et mises en scène devant Yeon. Chang Chen, le condamné à mort, muet dans le film, a quant à lui su mettre en avant un jeu très subtile par son regard et sa gestuelle, parvenant à imposer une ambiance très particulière lors de leurs entrevues.

Un film tout à fait à la hauteur de ce qu'on attend d'un Kim Ki-duk, avec des plans longs et lents, une importance au silence et une très belle image.


samedi 24 novembre 2007

Recette des crêpes vietnamiennes ou Banh Xeo

samedi 24 novembre 2007
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Une première recette pour éveiller vos papilles... La crêpe viêtnamienne ou Banh Xeo est un plat complet à base de farce de porc et de crevettes. Il est présent dans tous le Viêtnam et existe sous différentes formes. Vous ne trouverez pas les mêmes crêpes dans le centre du Viêtnam que dans le Sud. Dans le centre elles seront beaucoup plus petites et très croquantes, dans le sud la crêpe est plus grande et plus colorée.

Ces crêpes jaunes sont délicieuses, voici une recette maison. Bon Appetit!

Préparation : 2 h

Ingrédients (pour 4 à 6 personnes) :
- 1 boite de conserve de Lait de Coco de 400 ml
- 2 doses d’eau (prendre comme mesure, la boite de conserve de Lait de coco)
- 1 paquet de BÔT BÁNH XÈO (avec sachet de curcuma) - si vous prenez le paquet spécial, le curcuma sera déjà inclus
- 800 gr de crevettes roses crues et non décortiquées (vendu en paquet congelé)

- 400 g de porc haché
- 500 g de pousses de soja
- 1 oignon
- 1 gousse d'ail
- 1 laitue
- poivre
- nuoc mam
- sucre
- huile

1) Mettre le BÔT BÁNH XÈO avec le curcuma dans un grand saladier, puis ajouter l’eau et le lait de coco en remuant. Laisser reposer la pâte au moins 1h.


2) Mettre le porc haché à mariner dans un saladier avec 2 cuillère à soupe de nuoc mam, du poivre, du sucre et 1 oignon émincé pendant 30 min.

3) Décortiquer les crevettes et les couper grossièrement.

4) Nettoyer le soja, égoutter.

5) Faire cuire le porc dans un fait-tout, lorsque le mélange et cuit, ajouter les crevettes, lorsqu’elles rosissent, ajouter le soja. Mélanger le tout pendant 5-10 minutes .

6) Mettre une poêle à crêpe sur feu vif, mettre une louche de pâte à crêpe, laisser cuire des 2 côtés. Puis mettez la farce sur la crêpe. Refermer la crêpe.

Conseil : La crêpe se roule dans une feuille de salade et se trempe dans la sauce comme les nems.

La sauce d’accompagnement : 3 doses d’eau, 1 dose de citron ou vinaigre, 1 dose de sucre, 1 dose de nuoc nam.

Mettre le sucre dans un saladier, faire bouillir l’eau, puis verser dans le saladier. Remuer jusqu’à que le sucre fonde totalement. Ajouter le citron ou vinaigre, puis le nuoc mam. Mélanger le tout.

Voici un très beau livre de vraies recettes Viêtnamienne que je vous conseille: Le Vrai goût du Viêtnam : Une traversée du pays en 50 recettes


vendredi 23 novembre 2007

Best of des Idées de coffrets DVD asiatiques

vendredi 23 novembre 2007
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Voici une liste d'idées cadeaux à l'approche des fêtes...
De très beaux coffrets Dvd viennent de sortir, dont celui d'Akira Kurosawa et de Kenji Mizoguchi :
- Coffret Akira Kurosawa - L'Essentiel (à 99€ chez l'editeur du film Wild side contre 109.99€ à la Fnac en prix vert)

- Coffret MK2 Mizoguchi - Les 47 ronins/Les contes des chrysanthèmes tardifs/L'élégie de Naniwa

- Coffret Hou Hsiao-Hsien : Millenium Mambo et Three times

D'autres suggestions de Dvd asiatiques:
- Still Life, un très beau film de Jia Zhang Ke
- Infernal affairs de Wai Keung-Lau, Siu-Fai Mak
- Old Boy edition collector de Park Chan Wook
- Locataires de Kim Ki-duk

Si vous vous voulez plus d'infos sur certains films n'hésitez pas à me contacter. Je compte étoffer cette petite liste...

mercredi 21 novembre 2007

Le dernier "Souffle" de Kim Ki-duk

mercredi 21 novembre 2007
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Aujourd'hui 21 novembre marque la sortie du nouveau film de Kim Ki-duk (présent au dernier Festival de Cannes) : Souffle

L'histoire d'amour impossible entre deux êtres, une femme au foyer désespérée, Yeon et un condamné à mort, Jin. La caméra du réalisateur suit l'itinéraire et la souffrance des deux personnages, retraçant l'évolution de leur relation dans un cadre très particulier : le parloir.

"La jalousie, un souffle qui nous épuise
Le pardon, un souffle qui nous soulage
L'espoir, un souffle qu'on retient
La passion, un souffle qu'on libère..."

Vivement dimanche pour le visionnage!

Quelques bons plans à China Town (Paris 13e)

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Un petit article sur les adresses à découvrir à China Town.

Avant toute escapade, un bon repas s'impose non? Direction Phô 14, un restaurant du 13ème qui propose la soupe traditionnelle viêtnamienne : le Phô. Une soupe aromatisée au boeuf et aux épices, très parfumée avec des pates de riz. Un plat complet et délicieux! N'hésitez pas à le découvrir!

Prix : 7€ pour un grand Phô Spécial
Service : rapide, accueil peu chaleureux (le petit moins de cet endroit)

Pho Banh Cuon 14
129 av Choisy - 75013 Paris
Métro : Tolbiac - Plan d'accès

Après ce petit repas, vous pouvez faire un tour du côté de l'avenue d'ivry à quelques pas d'ici. Vous y trouverez des petites boutiques (prêt-à-porter, alimentation, handcrafts...) et aussi 2 centres commerciaux :

- Galerie marchande 44 av Ivry 75013 PARIS
Paris Store (supermarché d'alimentation), boutique handcrafts asiatiques, cd dvd (viêtnamien, chinois..), pret à porter et une très bonne librairie pour dénicher dictionnaires, manuels d'apprentissages... (librairie davantage conçue pour les étrangers, vous pouvez quand même y faire un saut)

- Centre Commercial Masséna 13
Un centre commercial tenu pratiquement que par des asiatiques!
Vous y trouverez toutes sortes de boutiques, prêt-a-porter, bar-tabac, coiffeur et un supermarché. Un endroit assez ordinaire.

Bonne promenade!

mardi 20 novembre 2007

La realisatrice Japonaise Naomi Kawase a Beaubourg

mardi 20 novembre 2007
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Pour ceux qui souhaiteraient découvrir l'oeuvre de Naomi Kawase, sans doute un des plus grands talents du cinéma Japonais contemporain, rendez-vous au MK2 Beaubourg (métro Rambuteau/Chatelet). Il propose en ce moment un cycle de 3 de ses films :

La forêt de Mogari (très beau film, je vous le conseille!)
Shara (je compte aller le voir ce we, je vous ferai part de mes impressions)
Suzaku (idem)

N'attendez pas trop pour vous y rendre, ce cycle est très ponctuel alors profitez en!

Sources : MK2.com, Allociné.com

Petit saut au Festival du cinema Japonais

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Samedi 17 novembre, motivée je décide de me rendre à la maison de la culture Japonaise, malgré les grèves... Ai-je eu raison ? Pas si sur ! 5-6 km à pied pour me rendre au quai branly... essouflée toute rouge apres 1/2 heure de marche je vois enfin le bout... heureuse!

J'opte pour un film "un peu déjanté" Faces of a fig tree. Un film de Kaori MOMOI, actrice talentueuse qui a tourné avec les plus grands : Akira KUROSAWA, Shohei IMAMURA... C'est d'ailleurs son 1er fim en tant que réalisatrice.

Impression après le visionnage, plutôt positif, une belle réalisation, très originale, un beau cadre sur un fond d'histoire très ordinaire. La force de ce film : le cadrage et les mouvements de caméra.

En un mot c'est un film très très particulier...

Le bonus ???? L'intervention de la réalisatrice en fin de film, oui Kaori MOMOI en chair et en os. Plus d1h de questions/réponses...

Je vous mets une petite vidéo de son intervention , pas très claire désolée, juste pour que vous puissiez profiter de sa venue en France.



(à gauche, l'interprète - à droite, Kaori MOMOI)
Sources : kinotayo.fr

Le jugement des dirigeants des Khmers rouges

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Depuis l'arrestation le 12 novembre dernier de Ieng Sary et de son épouse (figure du régime Khmer rouge), les choses semblent prendre forme en vue du jugement du génoçoide cambodgien.

Voici une compilation des articles les plus intéressants concernant cette affaire :
Sources : google, AFP

lundi 5 novembre 2007

Dans les yeux de Rithy Panh - realisateur cambodgien

lundi 5 novembre 2007
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Qui est-il ?
Rithy Panh est né à Phnom Penh en 1964. Il a vécu dans une famille de 9 enfants, dont il est le cadet. L'influence de son père est sans doute très importante dans sa quête de transcrire la souffrance de son peuple. Son père était très intéréssé quant aux différents peuples et différents modes d'éducation, très large d'esprit, il entrepris même un voyage autour du monde.


En 1975, l'année clé, où tout échappe au peuple cambodgien, l'occupation des Khmers Rouges à Phnom Penh et la désertation des villes l'a mené comme tous les cambodgiens aux camps de travail forcé. En 1979, il parvient à s'échapper de son camps pour arriver à celui des réfugiés de Mairut en Thaïlande. Un après, il arrive en France, il entre à l'IDHEC. Dès 1989, il signe son premier documentaire, d'ailleurs primé Site 2 (voir filmographie).


Ses motivations ?
''Ne pas oublier'', c'est ce qui revient comme une incessante voix intérieur lors de ces entretiens. Pour R.Panh, la mémoire de ce qui sont morts et celle des familles ne doit pas disparaitre comme une page du passé. La honte ne doit pas émaner de la nouvellle génération de Cambodgiens, ne pas raconter son histoire c'est l'oublier et en faire un fait sans importance, c'est oublier pour mieux vivre aujourd'hui, mais le refoulement de la souffrance n'aboutit pas à la paix intérieure.
Les morts, les victimes, les bourreaux, sont des acteurs qui ne doivent pas être considérés comme des voleurs, le non dit de ce génocide risque d'engendrer, l'incompréhension des jeunes. Sa volonté est de montrer que ce peuple cambodgiens a été courageux, de banir toutes idées de pillages volontaires, ne pas oublier qu' ''Aucune culture ne génère de génocide, c’est l’idéologie qui en est à l’origine.''

 
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