28 sept. 2012
Beau temps - Ile de Luzon (nord) - Tuguegarao
Taxi (Malate -> Domestic airport) - 220P
Taxe d’aéroport pour 2 - 400P
Transports : Marche + Tricycle (Hôtel Lorita -> Maison du gouverneur) - 200P
Repas - 370P
Visites du jour : Centre ville, Cathédrale, Rizal Park, Maison du gouverneur - 0P
Hôtel Lorita - 1375P (la nuit)
Total : 2565P (47,50€)
Envol vers le nord de Luzon avec Cebu Pacific
Après une courte nuit, réveil au petit matin direction l’aéroport domestic vers le nord de Luzon, Tuguegarao exactement. Nous sortons de l’enceinte de l’hôtel, armés de nos sacs à dos. Au passage, le gardien m’interpelle “Where are you going ?”. Je réponds “A l’aéroport”. Il me rétorque un “400P” alors que la veille avec le taxi meter nous n’avions payé que 200P... Il se fiche de nous ! Je lui dis “non” et nous attendons sur le bas côté. 5 minutes plus tard nous trouvons une voiture. Un petit monsieur au volant, la moitié des chiquettes manquantes et une bonne humeur communicative. Voilà qui nous parle de tout et de rien et se met à évoquer les typhons du nord de l’île... ainsi que la probabilité que notre vol soit annulé. On est bien !
Nous arrivons à l’aéroport à la recherche du comptoir Cebu Pacific. Trop en avance, le check-in n’est pas encore annoncé. Nous patientons, je somnole à moitié sur I.D, nous regardons les passants. Puis tout à coup (après 1h à poireauter), une lueur, je regarde à nouveau nos billets pour m’apercevoir que je m’étais trompée dans les horaires. Notre vol était à 10h55 et non pas 11h55 comme j’avais à l’esprit. Il était 10h passé désormais. La panique, on cavale dans l’immense hall, et v’là qu’on voit un employé de notre compagnie brandir une pancarte “Tuguegarao” en criant “Last call for check-in”. On gruge tout le monde et passons in extremis à l’enregistrement.
Nous arrivons à l’aéroport à la recherche du comptoir Cebu Pacific. Trop en avance, le check-in n’est pas encore annoncé. Nous patientons, je somnole à moitié sur I.D, nous regardons les passants. Puis tout à coup (après 1h à poireauter), une lueur, je regarde à nouveau nos billets pour m’apercevoir que je m’étais trompée dans les horaires. Notre vol était à 10h55 et non pas 11h55 comme j’avais à l’esprit. Il était 10h passé désormais. La panique, on cavale dans l’immense hall, et v’là qu’on voit un employé de notre compagnie brandir une pancarte “Tuguegarao” en criant “Last call for check-in”. On gruge tout le monde et passons in extremis à l’enregistrement.
Finalement, il nous reste un peu de temps. Sur le chemin pour nous rendre à la bonne porte, des odeurs de plats me chatouillent le nez. I.D s’assied en attendant l'annonce de l’embarquement. Le boarding time est dans 15 min, ça me laisse le temps d’acheter de quoi me nourrir. “Je me dépêche, attends ici.” Lui dis-je. Je flâne, jusqu’à tomber sur le stand qui me plait... C’est là que j’entends l’annonce pour un embarquement immédiat en direction de Tuguegarao. Ah j’en ai marre ! Je rebrousse chemin (les mains et le ventre vident) et fais de grands signes à I.D., qui le regard dans le vague, ne me capte nullement. J’accoure à toute allure vers lui, qui finit enfin par me voir et me faire un sourire tout “peace”. J’avais compris l’annonce, pas lui. I.D. et l’anglais... Anyway.
Nous montons dans l’avion avec pour fond sonore un rap local à haut décibel, ambiance ! Après le décollage, un jeu nous est proposé par les hôtesses. Le but remporter des goodies Cebu Pacific. Chaque hôtesse pousse la chansonnette, de notre côté, nous devons trouver l’interprète. Je me fais une promesse : la prochaine fois, ça sera pour moi !
Premiers pas à Tuguegarao City...
Après 1 heure de vol, nous atterrisons sur la piste du minuscule aéroport de Tuguegarao. Le temps est lourd, chaleur écrasante et soleil de plomb. I.D. récupère son sac rapidement. En attendant que le mien arrive, il jette un oeil à la foule pour tenter de repérer la pancarte de notre hôtel. Il revient et me confirme la présence d’une personne tenant une pancarte “Lorita”, ça me rassure. Entre temps, j’avais récupéré mon sac, qui s’est durant son passage en soute, imprégné d’une odeur forte de poisson. Cool.
Le chauffeur du Lorita nous dépose dans le van, repart se poster devant l’aéroport dénicher d’autres clients, il reviendra bredouille. 4 kilomètres et 10 minutes plus tard, nous étions arrivés à l’hôtel en plein centre ville et en plein travaux. Nous entrons, c’est plutôt propre. Les ouvriers nous zieutent bien comme il faut - ça met à l’aise. Au comptoir, je sors les échanges de mails à l’hôtesse en lui disant que j’avais réservé 2 nuits. Elle m’annonce un tarif, qui n’est pas celui convenu par mail. Je lui en monte la preuve. Tiens elle change de discours et de prix. Saloperie !
Avis sur l’hôtel Lorita :
- Chambre de bonne facture : propre, bien agencée, spacieuse, TV et eau chaude.- Bonus : Restaurant de l'hôtel correct, mais cher.
- Bien situé, à proximité des commerces/banques/restos.
- Seul regret, le bruit qui a rendu notre séjour moins agréable : travaux matinaux et bruit de la circulation... L'hôtel se trouve sur l'artère principal du centre ville.
Après avoir déposé nos affaires et se laisser à un petit repos, nous décidons d’une promenade en ville. Les regards se font incistants sur I.D. et on s’aperçoit vite que la ville n’est pas très touristique. Nous passons par Rizal Park, intrigués par la cathédrale. Nous prenons quelques clichés et filons à la recherche d’un petit resto. A quelques pas d’ici, nous voyons une entrée, qui mènerait à ce qui ressemblerait plus à une habitation plus qu’à un restaurant. “Allez on tente ?”. Nous entrons et demandons s’il est possible de manger. Affirmatif. Chouette ! Le cadre est sommaire mais propre. Des petites assiettes sont présentés en vitrine ainsi que quelques marmites. Il ne reste plus grand chose. Nous optons pour un plat de porc (une sorte de porc au caramel), des aubergines, du riz et 2 sprites bien frais. C’était bon, assez salé, mais bon. Addition : 130P (soit 2,40€).
Déjeuner et tour en ville
Intérieur du restaurant |
Cathédral au coeur du Rizal Park |
Repus, nous partons à la recherche de l’office du tourisme pour planifier nos visites prochaines. Bien accueillis, nous discutons de longues minutes avec un employé qui nous expliquent les environs carte à l’appui, dans un anglais rapide (ce qui a perturbé quelque peu ma compréhension). On apprend pleins de choses et décidons de faire une visite non loin du centre ville pour finir la journée. Direction la Maison du Gourverneur ainsi que son musée dédié à l’histoire de la région (Cagayan Museum and historical research center). Pour ça nous avons besoin d’un tricycle (ces moyens de transports pullulent en ville). Nous en trouvons un, une petite négociation hasardeuse et nous nous mettons d’accord pour 100P. On monte, on s’assied sur la banquette - un peu à l’étroit. L’odeur du carburant à plein nez, on est partis. Le chauffeur fait une alte pour se ravitailler, en profite pour ajouter un additif. Ca nous laisse le temps d’admirer une jolie paire de menottes attachée à une barre. Rassurant tout ça. On démarre. Le bruit du moteur assourdissant. Tiens on se fait la même reflexion avec I.D. Notre chauffeur ressemble étrangement à Jack (notre chauffeur mongol). Même trait, même corpulence, ça nous fait sourire.
Halte à la station service à bord de notre tricycle
Arrivée à la Maison du gouverneur
Nous disons à Jack (on l’appelera ainsi car vous verrez qu’on en a pas fini avec lui) qu’il n’est pas nécessaire qu’il nous attende pour le chemin retour, qu’on se débrouillera. Nous rentrons, voyons sur la gauche le musée. Nous y allons, c’est désert. On inscrit notre nom sur le registre des visiteurs. Faisons la visite dans une chaleur insoutenable. Le musée retrace l’histoire de la région de Cagayan dont Tuguegarao est la capitale, sur un plan politique et ethnique. Plutôt intéressant.
La suite se déroulera dans l’établissement nommé “Maison du gouverneur” qui s’avère être un rassemblement de bureaux. On s’interroge sur le fait qu’on puisse ou non visiter cet endroit. On y va à taton, finalement le personnel ne se préoccupe pas de nous. Rien de très intéressant, des bureaux, quelques écriteaux. Le plus sympa reste le jardin à l’arrière, joli et bien entretenu. On en profite pour prendre quelques clichés. Sortis de l’enceinte, nous faisons un petit tour avant de se décider à rentrer. Un tricycle sera vite trouvé.
Quelques minutes plus tard, nous voilà de retour à l’hôtel, fatigués. La chaleur aura eu raison de nous. C’est l’heure d’une sieste bien méritée. Après quelques heures le réveil est dur... mais bon l’estomac gronde. Nous optons pour la solution de facilité, le restaurant de l’hôtel juste en bas “Le Lorie’s”. Les prix ne sont pas du tout les mêmes que ceux pratiqués dans les petits restos du coin. Comptez 2 fois plus cher. On s’en sort pour 240P.
Première journée achevée. Espérons que la nuit soit bonne...
***
29 sept. 2012Beau temps - Ile de Luzon (nord) - Tuguegarao
Marche + Tricycle (Hôtel Lorita -> Callao caves) - 1100P
Visites du jour : Callao caves (droit d’entrée 40P + 40P de pourboires), tour en bateau (500P)
Repas : 580P
Hôtel Lorita - 1375P (la nuit)
Total : 3635P (67€)
Réveil 9h. La nuit fut bruyante, la circulation est dense et les murs en carton (Merci aux travaux matinaux).
Priorité de la journée : La visite des "Callao caves"
Nous souhaitions y aller en bus mais avant, demander confirmation à l’office du tourisme - fermé. Option 2, y aller en tricycle. Nous faisons quelques mètres en direction de la “station de tricycle” et v’là qu’on tombe par le plus grand des hasard sur Jack. Il nous sourit, on négocie le trajet pour les caves. 550P l’allée. C’est assez loin. C’est partie pour 30 minutes de route non sans mal. Le tricycle c’est sympa sur du plat... mais dès que ça monte, le vieux moteur de la pseudo Honda que conduit Jack montre quelques difficultés. Ca craint, on se regarde avec I.D. en se demandant si la bécane n’allait pas rendre l’âme. Sur le chemin, on surprend notre chauffeur ralentir et faire un signe de croix à chaque église rencontré. Les Philippins et la religion, c’est sacré !
Arrivés sur le site, Jack nous dépose et nous lance un “I’ll be waiting for you!”. Il nous que des tricycles pour le chemin retour seront difficiles à trouver. Mouais, c’est surtout qu’on lui fait une belle journée à 1100P (env. 20€). Le bonhomme est sympathique, on ne rogne pas sur les moyens :)
Nous voilà devant l’entrée menant aux Caves de Callao. Tiens des touristes, les premiers depuis notre arrivée sur le sol philippin. Nous payons un droit d’entrée de 40P par personne, puis débutons la visite accompagnée d’un guide. Une pancarte précisait “No guide, no visiting”. Nous suivons un chemin menant à des marches... 184 précisément à monter par une chaleur écrasante. J’y arriverai pas ! Finalement, ce fut plutôt rapide. Nous croisons le groupe que nous avions entre aperçu à l’entrée, quelques sourires sont échangés et nous discuterons même par la suite brièvement. Arrrivés devant la première grotte, c’est impressionnant. L’atmosphère est très humide et on peine tous (hormis le guide) à respirer normalement. Le sol est boueux. Quelques pas, et nous voyons une chapelle reconstituée dans l’enceinte de la grotte. C’est insolite mais peu surprenant d’une population dont le culte catholique est omniprésent. D’ailleurs les signes religieux ne manquent pas. On dénombre 7 chambres, plus ou moins accessibles, nous les verrons toutes. La dernière de loin, car le terrain quelque peu glissant était trop dangereux. 1 heure de visite.
Rivière Pinacanauan
Nous décidons ensuite de faire une promenade sur la rivière Pinacanauan. Pour cela, nous devons emprunter une banka (embarcation en bois typique des philippines). Comptez 500P (peu importe le nombre de passagers). Accompagnés d’un guide, du “capitaine” et sa fille semble t-il, nous faisons un paisible tour (passage sous de petites chutes et l’entrée d’un abris de chauves-souris). La balade fut agréable... mais trop courte à notre goût.
Visite des grottes terminée, nous rejoignons Jack assis sur un banc non loin de l’entrée. Nous prenons la route direction Tuguegarao City. Quelques haltes s’imposent car le tricycle ne parvient pas à supporter le poids de ses 3 passagers. Nous descendons à deux reprises pour permettre la poursuite de la route. Entre temps, j’interpelle Jack sur les bus menant à Banaue, puisque demain nous partons en cette direction et quittons Tuguegarao. Il nous emmene à un terminal pour qu’on ait les horaires du lendemain matin. Le départ est annoncé à 13h... Avant de partir, des voyageurs évoquaient des départs possibles le matin tôt. Ca n’arrange pas nos affaires, et perturbe le planning prévu des jours à l’avance (Cf. 90 jours avant le départ). Résignés, nous partons sur cette option. Jack propose de venir nous chercher à 11h du matin. OK !
Nous déposons nos sacs à dos à l’hôtel, profitons pour nous débarbouiller avant de partir en quête d’un petit resto. Nous arpentons une des rues perpendiculaires encore inconnue pour trouver notre table à 5 minutes de là. Un grand sourire en guise d’accueil nous donne tout de suite envie de nous y poser. J’interroge la dame sur les différents plats disposés dans les marmites, elle me les fait goûter tour à tour avec plaisir et amusement. Je goûte un des plats nationales, qui restera mon plat fétiche des philippines : le sisig. Un mets à base de porc et de lait de coco. Un régal ! Pas diéthétique pour un sou mais savoureux ! Notre déjeuner sera composé d’un plat Sisig, 2 brochettes de viandes, 2 soupes, du riz bien sûr et 2 sprites, pour un total de 111P (soit 2€). On se régale ! On s’interpelle de plus en plus sur la mauvaise réputation de la cuisine philippine, qui depuis le début de notre voyage a ravi nos palets. Nous remercions les 2 dames pour leur gentillesse et partons nous promener en ville. La chaleur est écrasante. J’ai vraiment du mal à supporter ce temps alors qu’I.D. a l’air plutôt bien. Il m’énerve. Mince, qui est l’asiatique dans le lot ? Je me demande !
Déjeuner dans une "eatery" du quartier
Retour à l’hôtel, j’en profite pour me renseigner auprès du personnel concernant les bus en direction de Banaue. L’hôtesse me dit “prendre le point” et me demande si la solution d’un van nous intéresserait aussi. On lui répond positivement. Elle me rappelle 10 minutes plus tard en me disant que pour un van cela nous coûterait 5000P... Euh c’est juste excessif par rapport à notre budget. Donc non. Je lui demande des infos pour le bus. Elle me dit que le premier départ est à 6h via Victory Liner. On convient d’un RDV à l’accueil à 5h. Le chauffeur de l’hôtel nous emmenera à bon port. Voilà qui me rassure et nous permet de poursuivre notre circuit comme convenu...
Dîner au Lorie’s. On décide de tenter le fameux “Halo Halo”, un dessert local bien particulier. Un mélange de glace pilée et de lait concentré auquel on ajoute divers ingrédients (igname et haricots sucrés, fruits, nata de coco, jelly). Un dessert bien costaud, qui paraissait rebuter les candidats de Pékin Express (je sais, j’en ai des références) mais qui s’avère être plutôt bon.
Après tout ça, retour au bercail pour une bonne nuit de sommeil. Demain réveil matinal pour découvrir les belles rizières en terrasse de Banaue.
Après tout ça, retour au bercail pour une bonne nuit de sommeil. Demain réveil matinal pour découvrir les belles rizières en terrasse de Banaue.
Extrait de la dégustation du Halo Halo dans l'émission Pékin Express
2 commentaires:
vite la suite !!!
Vite vite !
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