Departures/Okuribito (2008), 10ème long métrage du cinéaste japonais Yojiro Takita raconte l’histoire de Daigo Kobayashi, un violoncelliste qui vient d’apprendre que l’orchestre dans lequel il jouait est dissout. Cette annonce tombe comme un couperet pour ce musicien qui a eu tant de mal a trouvé une place dans ce milieu. Daigo choisit de partir dans le nord du Japon accompagnée de sa femme, dans la maison que sa mère lui a léguée à sa mort.
Décidé à trouver du travail, Daigo tombe un jour sur une offre d’emploi « d’aide au voyage » qui le mènera à rencontrer le patron de l’entreprise NK. Sur place l’entretien est dès plus expéditif, ne tenant qu’à une futile question « Etes-vous prêt à travailler dur ? », question à laquelle Daigo répond « Oui », ce qui lui permettra de décrocher le poste.
Daigo tombe alors dans le monde très particulier des rites funéraires par le biais de la mise en bière de défunts. Les débuts sont difficiles et des plus perturbants et son patron ne l’épargnera des situations des plus rebutantes. N’en déplaise au plus critique, le film ne rentre pas dans les clichés larmoyants et c’est en cela qu’il touche. Le cinéaste impose une légèreté par un humour justement dosé, qui mènera à des scènes cultes, on pense notamment au spot publicitaire où Daigo endosse le rôle du défunt.
A côté de cela, le film aborde subtilement le thème de la mort, sujet tabou au Japon. Daigo cache à sa compagne son nouveau métier, mais les on-dit vont bon train, et le voisinage va rapidement lui montrer le déshonneur que porte son métier. Son ami d’enfance va refuser de le saluer et sa compagne lui demander de trouver un métier décent sous la menace d’une rupture. Mais Daigo épanoui dans ce domaine décide de continuer son activité. L’acharnement dont il fera preuve aura raison des critiques. Son implication et la beauté de ses mise en bière convaincront ses proches sur le bien fondé et l’honneur que mérite ce métier.
Yojiro Takita signe un long métrage où la caméra révèle toute la beauté des rites funéraires venues du Japon, si loin des pratiques occidentales. L’auteur parvient à sublimer ces mises en bière par une réalisation lente et minutieuse où chaque geste est emprunt d’une maîtrise quasi-artistique. Une très belle œuvre qui n’a pas volé son oscar du meilleur film étranger 2009.
Décidé à trouver du travail, Daigo tombe un jour sur une offre d’emploi « d’aide au voyage » qui le mènera à rencontrer le patron de l’entreprise NK. Sur place l’entretien est dès plus expéditif, ne tenant qu’à une futile question « Etes-vous prêt à travailler dur ? », question à laquelle Daigo répond « Oui », ce qui lui permettra de décrocher le poste.
Daigo tombe alors dans le monde très particulier des rites funéraires par le biais de la mise en bière de défunts. Les débuts sont difficiles et des plus perturbants et son patron ne l’épargnera des situations des plus rebutantes. N’en déplaise au plus critique, le film ne rentre pas dans les clichés larmoyants et c’est en cela qu’il touche. Le cinéaste impose une légèreté par un humour justement dosé, qui mènera à des scènes cultes, on pense notamment au spot publicitaire où Daigo endosse le rôle du défunt.
A côté de cela, le film aborde subtilement le thème de la mort, sujet tabou au Japon. Daigo cache à sa compagne son nouveau métier, mais les on-dit vont bon train, et le voisinage va rapidement lui montrer le déshonneur que porte son métier. Son ami d’enfance va refuser de le saluer et sa compagne lui demander de trouver un métier décent sous la menace d’une rupture. Mais Daigo épanoui dans ce domaine décide de continuer son activité. L’acharnement dont il fera preuve aura raison des critiques. Son implication et la beauté de ses mise en bière convaincront ses proches sur le bien fondé et l’honneur que mérite ce métier.
Yojiro Takita signe un long métrage où la caméra révèle toute la beauté des rites funéraires venues du Japon, si loin des pratiques occidentales. L’auteur parvient à sublimer ces mises en bière par une réalisation lente et minutieuse où chaque geste est emprunt d’une maîtrise quasi-artistique. Une très belle œuvre qui n’a pas volé son oscar du meilleur film étranger 2009.
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