Comédie dramatique japonaise de Junji Sakamoto, Face / Kao (2000) est le portrait d’une femme en cavale, une cavale qui se révèlera comme un parcours initiatique. Une femme en cavale donc qui passe d’un statut d’assisté à celui de femme libre. Une femme allant au-delà de ses peurs face à chaque épreuve de ses nouvelles vies.
Masako est une trentenaire complexée par son physique, renfermée sur elle-même et constamment en proie aux railleries de sa sœur, Yukari qui a honte d’elle. Cette dernière est hôtesse dans un bar de la capitale. Il lui arrive de rendre visite à sa famille qui tient une blanchisserie. Après le décès de leur mère, Masako dans un accès de folie tue Yukari. Elle s’enfuit avec les dons funéraires et commence alors un voyage dans le Japon…
Jolie surprise que cette œuvre : Face. L’œuvre de Junji Sakamoto est une réussite maîtrisée de bout en bout. Il fait évoluer le personnage de Masako avec une force et une conviction toute tranquille. Masako, lourdaude est une femme avec l’innocence d’un enfant. Une enfant qu’elle est encore, vivant chez sa mère, reclus dans sa chambre, loin de l’émancipation et qui contraste avec sa sœur, femme libérée de la famille. Il va falloir un élément déclencheur pour que le monde de Masako change et l’oblige à changer, la mort de sa mère sera cet élément. Masako, toujours en conflit avec sa sœur tue cette dernière. Commence alors ses pérégrinations. C’est une fois qu’elle part du cocon familial que Masako devient une nouvelle femme. Elle se responsabilise en se prenant en main et en s’obligeant à prendre des décisions. Elle devient une nouvelle femme à mesure qu’elle avance dans sa cavale. Elle devient cette nouvelle femme en s’ouvrant au monde à travers ses rencontres qui lui apprendront l’amitié ou bien encore l’amour.
Face c’est la renaissance d’une femme à chaque rencontre, à chaque nouvelle vie empruntée, à chaque nouvelle fuite pour partir loin, s’enfuir de l’emprise d’un passé qui voudrait l’enfermé dans le carcan avilisseur. Elle est une nouvelle femme, emprunt de liberté, garante de l’instinct de survie. Elle a soif de bonheur, un bonheur souvent éphémère dans cette tragédie qu’est la sienne. Elle devient une autre en rompant avec ses liens familiaux mais c’est avec un autre lien qu’elle souhaite s’accrocher, celui de son père qui l’amènera à s’en aller comme pour se donner un objectif dans sa cavale. Au bout, elle ne trouvera qu’un entrepôt vétuste, c’est à ce moment là que Masako pourra faire table rase du passé de manière définitive en allant d’un endroit à l’autre. Ce voyage lui permettra de la faire évoluer physiquement comme mentalement pour être enfin la femme qu’elle se rêvait, une femme prenant sa vie en main.
Face de Junji Sakamoto est une œuvre belle qu’on ne peut qu’inciter à voir et à faire partager avec le personnage principal de Masako touchant de vérité et de sincérité. Mirifique.
Masako est une trentenaire complexée par son physique, renfermée sur elle-même et constamment en proie aux railleries de sa sœur, Yukari qui a honte d’elle. Cette dernière est hôtesse dans un bar de la capitale. Il lui arrive de rendre visite à sa famille qui tient une blanchisserie. Après le décès de leur mère, Masako dans un accès de folie tue Yukari. Elle s’enfuit avec les dons funéraires et commence alors un voyage dans le Japon…
Jolie surprise que cette œuvre : Face. L’œuvre de Junji Sakamoto est une réussite maîtrisée de bout en bout. Il fait évoluer le personnage de Masako avec une force et une conviction toute tranquille. Masako, lourdaude est une femme avec l’innocence d’un enfant. Une enfant qu’elle est encore, vivant chez sa mère, reclus dans sa chambre, loin de l’émancipation et qui contraste avec sa sœur, femme libérée de la famille. Il va falloir un élément déclencheur pour que le monde de Masako change et l’oblige à changer, la mort de sa mère sera cet élément. Masako, toujours en conflit avec sa sœur tue cette dernière. Commence alors ses pérégrinations. C’est une fois qu’elle part du cocon familial que Masako devient une nouvelle femme. Elle se responsabilise en se prenant en main et en s’obligeant à prendre des décisions. Elle devient une nouvelle femme à mesure qu’elle avance dans sa cavale. Elle devient cette nouvelle femme en s’ouvrant au monde à travers ses rencontres qui lui apprendront l’amitié ou bien encore l’amour.
Face c’est la renaissance d’une femme à chaque rencontre, à chaque nouvelle vie empruntée, à chaque nouvelle fuite pour partir loin, s’enfuir de l’emprise d’un passé qui voudrait l’enfermé dans le carcan avilisseur. Elle est une nouvelle femme, emprunt de liberté, garante de l’instinct de survie. Elle a soif de bonheur, un bonheur souvent éphémère dans cette tragédie qu’est la sienne. Elle devient une autre en rompant avec ses liens familiaux mais c’est avec un autre lien qu’elle souhaite s’accrocher, celui de son père qui l’amènera à s’en aller comme pour se donner un objectif dans sa cavale. Au bout, elle ne trouvera qu’un entrepôt vétuste, c’est à ce moment là que Masako pourra faire table rase du passé de manière définitive en allant d’un endroit à l’autre. Ce voyage lui permettra de la faire évoluer physiquement comme mentalement pour être enfin la femme qu’elle se rêvait, une femme prenant sa vie en main.
Face de Junji Sakamoto est une œuvre belle qu’on ne peut qu’inciter à voir et à faire partager avec le personnage principal de Masako touchant de vérité et de sincérité. Mirifique.
I.D.
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