30 sept. 2012
Beau temps - Ile de Luzon (Région de la cordillère) - Banaue
Bus de Tuguegarao à Bagabag - 500P (pour 2)
Jeepney de Bagabag à Banaue - 170P (pour 2)
Repas - 450P
Un paquet de crackers 20P
Sanafe Lodge - 1000P (la nuit)
Visite du jour : les rizières de Banaue
Total : 2149P (41,32€)
Réveil à 4h pour notre premier trajet en bus via Victory Liner
Il fait nuit noire lorsque nous arrivons au terminal de Victory Liner pour tenter de rejoindre Banaue. Quelques néons, une salle d’attente à ciel ouvert avec pour fond une émission religieuse. Le public est concentré.
Direction le guichet où nous prenons nos billets pour le premier départ annoncé à 5h15. Total : 500P pour nos 2 billets.
Le bus est à l’arrêt, nous décidons de choisir nos places, histoire de ne pas souffrir du voyage. Attention : La clim est au max, prévoyez de quoi vous couvrir. Les décibels le sont aussi sur fond de musique populaire.
5h15 : le bus démarre. Il fait de nombreuses haltes pour inciter à monter. Un seul mot d’ordre : rentabilité. Une pensée nous taraude : les 5h de voyage prévus nous semblent inatteignables...
Nous découvrons le système de contrôle philippin. Si en France, il n’existe qu’un niveau de contrôle, chez les Pinoys, rien de mieux qu’une double vérification. Entendez un contrôleur en charge des usagers et un “super contrôleur” pour vérifier que le contrôleur fait bien son job.
L’effervescence urbaine s’éloigne et nous découvrons avec plaisir des paysages de montagnes, et les plaines verdoyantes. Jusque là les routes bien entretenues avaient fait notre bonheur. Malheureusement les derniers longs kilomètres qui nous mènent à Bagabag ont été moins joyeux. Les routes sinueuses et en altitude ont eu raison de nous.
10h30 : arrivée Bagabag. Il nous aura fallu un peu plus de 5 heures. Nous descendons du bus et demandons conseil à un local pour rejoindre Banaue. Il faudra donc prendre une jeepney (ça y est l’heure de vérité a sonné !) jusqu’à Lagawe, puis en prendre une autre en direction de Banaue.
Jeepney, première !
Interpellés par des jeunes, nous montons dans leur jeepney à l’arrêt et vide. J’en profite pour acheter de quoi grignoter en attendant le départ. A peine le temps de choisir que je vois une autre jeepney passée en direction de Banaue (c’était inscrit sur la tôle). Je dis à I.D. de leur dire d’attendre le temps que je paie. Nous montons, nous nous assurons du prix de la course 60P/personne, et prenons place, c’est plutôt confort. On s’attendait à pire.
Une jeune fille assise en face nous interpelle “Where are you going ?”. Je lui réponds “Banaue”, elle semble surprise, j’ai peur qu’on fasse fausse route. Elle me rassure en me disant qu’il faudra juste faire un transfert à “Lagawe”. Elle demande au chauffeur le supplément, qui sera de 25P/personne. Sympa !
Nous découvrons l’équipe de choc qui s’agite au sein de la jeepney composé du chauffeur et d’une sorte d’assistant qui lui se charge d’accompagner les usagers, porter les bagages, prendre l’argent...
La jeepney s’arrête à chaque fois qu’un passant se trouve sur le bas côté et lui fait signe (il n’y a pas d’arrêt défini, inutile de préciser que les haltes sont régulières !), et les dépose en réponse à un “Para” ou une tape sur la tôle. L’argent se passe de main en main en toute confiance jusqu’au chauffeur, idem pour la monnaie qui vous revient. Si vous voulez éviter d’être “passeur” durant tout votre trajet, évitez de vous mettre juste derrière le chauffeur.
La route menant à Banaue est à couper le souffle. Nous montons en altitude, découvrons les rizières en terrasse et les paysages brumeux qui les accompagnent. Nous passons aussi un moment agréable en compagnie des locaux, des sourires sont échangés et nous regardons avec tendresse les deux petits bambins en face de nous. Ils étaient à croquer.
Après 3h30 de bruit de moteur effréné et de cols indénombrables, nous arrivons enfin dans le paisible village de Banaue où nous découvrons avec stupéfaction ces maisons perchées sur les flans de montagnes, impressionnant.
Une jeune fille assise en face nous interpelle “Where are you going ?”. Je lui réponds “Banaue”, elle semble surprise, j’ai peur qu’on fasse fausse route. Elle me rassure en me disant qu’il faudra juste faire un transfert à “Lagawe”. Elle demande au chauffeur le supplément, qui sera de 25P/personne. Sympa !
Nous découvrons l’équipe de choc qui s’agite au sein de la jeepney composé du chauffeur et d’une sorte d’assistant qui lui se charge d’accompagner les usagers, porter les bagages, prendre l’argent...
La jeepney s’arrête à chaque fois qu’un passant se trouve sur le bas côté et lui fait signe (il n’y a pas d’arrêt défini, inutile de préciser que les haltes sont régulières !), et les dépose en réponse à un “Para” ou une tape sur la tôle. L’argent se passe de main en main en toute confiance jusqu’au chauffeur, idem pour la monnaie qui vous revient. Si vous voulez éviter d’être “passeur” durant tout votre trajet, évitez de vous mettre juste derrière le chauffeur.
La route menant à Banaue est à couper le souffle. Nous montons en altitude, découvrons les rizières en terrasse et les paysages brumeux qui les accompagnent. Nous passons aussi un moment agréable en compagnie des locaux, des sourires sont échangés et nous regardons avec tendresse les deux petits bambins en face de nous. Ils étaient à croquer.
Après 3h30 de bruit de moteur effréné et de cols indénombrables, nous arrivons enfin dans le paisible village de Banaue où nous découvrons avec stupéfaction ces maisons perchées sur les flans de montagnes, impressionnant.
Récapitulatif du trajet Tuguegarao > Banaue
Bus Tuguegarao > Bagabag (5h)
Jeepney Batabag > Lagawe puis transfert Lagawe > Banaue (3h30)
Accueil chaleureux à la guest house Sanafe Lodge
Source : seatholidays |
Nous trouvons facilement notre guesthouse Sanafe Lodge. L’endroit est charmant et les hôtes accueillantes. Nous montons par l’escalier qui mène à notre chambre faite de boiseries donnant sur les rizières en terrasse. Juste le temps de s’émerveiller - une nouvelle fois, se débarbouiller, et nous partons déjeuner sur la terrasse de la guesthouse. La vue est magnifique.
Deux plats et 2 bières locales plus tard (une San Miguel bien sûr, notamment réputée pour être l’une des bières les moins chers du monde), nous décidons de faire le tour du village. Un peu perdu dans ces chemins tortueux, nous faisons la rencontre d’un local qui nous indique le chemin pour atteindre le pont suspendu (pont que nous avions entraperçu avant de partir).
Deux plats et 2 bières locales plus tard (une San Miguel bien sûr, notamment réputée pour être l’une des bières les moins chers du monde), nous décidons de faire le tour du village. Un peu perdu dans ces chemins tortueux, nous faisons la rencontre d’un local qui nous indique le chemin pour atteindre le pont suspendu (pont que nous avions entraperçu avant de partir).
Nous faisons une boucle pour arriver en contre-bas en découvrant au
passage une nature luxuriante. Une petit pluie s’invite. Nous empruntons
un escalier qui mène tout droit au centre du village. Le temps commence
à se faire menançant, nous pressons le pas pour vite arriver à notre
guesthouse. Ouf c’était moins une ! Il est aux environs de 16h, lorsque
nous décidons d’une petite sieste pour nous reposer de cette journée et
profiter de ce joli cadre.
Quelques clichés de cette balade :
Déjà 19h, nous dormons à point fermé et nous faisons réveiller par les hôtes. J’ouvre la porte. Ne nous ayons vu rentrer, elles s’inquiétaient de nous voir. J’en profite et l’interpelle concernant le premier départ vers Sagada en jeepney demain matin. Elle m’indique 7h à la place centrale du village, c’est à dire à deux pas de la guesthouse. Je conviens du petit déjeuner que nous prendrons avant de partir.
Je grignotte un peu avant de me coucher, I.D. est quant à lui déjà dans les bras de morphée... Demain direction Sagada, un autre village, paraît-il aussi charmant que Banaue à env. 60 km.
Je grignotte un peu avant de me coucher, I.D. est quant à lui déjà dans les bras de morphée... Demain direction Sagada, un autre village, paraît-il aussi charmant que Banaue à env. 60 km.
Diana
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