lundi 30 mai 2011

Restaurant Le Printemps : Encore des saveurs vietnamiennes...

lundi 30 mai 2011
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Continuons notre ballade gourmande dans les rues de Belleville. Retour à la rue Louis Bonnet, déjà citées sur Made in Asie pour ces bonnes tablées. Et c’est loin d’être fini…

Alors que je me retrouvais nez à nez avec la porte close de mon « QG des estomacs vides - Tin Tin, je me suis vue obligée de partir à la recherche d’un plan B. Quelques pas pour descendre la rue, et voilà que je tombe sur une carte qui me met en appétit. Je me décide et entre. Bienvenue au restaurant « Le Printemps » !

A l’image de ce que l’on trouve principalement dans la rue Louis Bonnet, Le Printemps propose une gastronomie d’Asie du sud-est (davantage vietnamienne).

Premier bon point : l’accueil et le calme, très appréciable. Installés, nous partons sur une entrée et deux plats principaux.

En entrée, le classique Banh Cuon, une crêpe à base de farine de riz et tapioca farcie de porc haché et champignons noirs de mer. Bon.
Banh Cuon

En plat pour monsieur, une soupe saté (satay) au bœuf et pâtes de riz fines. Le saté est une épice couramment utilisée en Asie du sud-est pour accompagner les sauces et relevée les bouillons. Elle est un mélange de crevettes et cacahuètes. Un plat très copieux, un bouillon à la texture un peu lourde, mais goûteux et aromatique.

Soupe saté au bœuf

Pour moi, des pâtes de riz sautés au bœuf. Un régal absolu ! Ayant l’habitude de ce plat dans les restaurants chinois, j’ai été séduite par la recette différente présentée par Le Printemps. Les pâtes étaient parfumées, certainement cuites dans un bouillon puis vivement saisies au wok. Vrament délicieux. Le plat vaut surtout pour la cuisson et la saveur des pâtes, la viande de bœuf n’ayant rien de particulier.
Pâtes de riz sautées au bœuf

Addition pour 2 pers. : 25,50 €
- Crêpe à la vapeur : 5,50 €
- Pâtes de riz sautées au bœuf : 7,50 €
- Soupe saté au bœuf : 7,50 €
- Café au lait glacé : 3,50 €
- Théière de thé jasmin : 1,50 €

Où ?
Restaurant Le Printemps
11 rue Louis Bonnet
75 004 Paris – Métro : Belleville

Diana

mercredi 25 mai 2011

The Man from Nowhere : Survivre au présent

mercredi 25 mai 2011
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Grosse pointure du box-office sud-coréen en 2010, The Man from Nowhere / A-jeo-ssi pour Mi.st.er (2010) est un thriller de Lee Jeong-beom avec Won Bin (Mother, 2009) dans le rôle principal.

Somee, une enfant livré à elle-même a pour voisin un prêteur sur gage quasi-mutique, Tae-sik avec lequel elle aime passer du temps. Un jour Somee disparaît. Tae-sik se met en quête de la retrouver…

The Man from Nowhere est un film efficace. Il joue son rôle, celui de nous divertir bien qu’il s’agisse d’un film noir. De nous tenir en haleine par un suspens savamment distillé. On le suit sans difficulté aucune. Le film est fait simplement sans dévoiler de touches propres au réalisateur. De ce fait, l’homme derrière la caméra intéresse peu. A l’image d’une photo sans originalité, très caractéristique de la production locale du genre. The Man from Nowhere est donc ce film efficace qu’on oubliera vite, plaisant à regarder mais perdu dans une masse de films similaires. Un film où tout est joué d’avance bien qu’il soit parsemé de rebondissements - prévisibles. En bref un film linéaire, sans surprise mais devant lequel on passe un bon moment de cinéma. On pourrait souligner une musique qui s’avère trop présente par moment, un côté appuyé du mélo’ ou encore un Won Bin trop lisse pour pouvoir endosser le rôle d’un personnage au lourd passé. Une force que l’on ne parvient à percevoir au travers d’un regard d’acteur pas assez habité.

The Man from Nowhere a des défauts : son scénario, sa réalisation plutôt bateau, des personnages pas assez approfondis (un regret qui subsistera surtout pour le personnage interprété par Thanayong Wongtrakul), sa durée… Si l’ensemble est une recette connue, il n’en reste pas moins que le film revêt certaines qualités, comme le développement d’une dernière partie qui vaut le détour.

I.D.

dimanche 22 mai 2011

Festival de Cannes 2011 - Palmarès des films Asiatiques

dimanche 22 mai 2011
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Si Cannes 2010 nous avait offert la joie de voir décerner la palme d'Or au cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul, cette année le palmarès n'est pas sans nous déplaire. Dans la compétition officielle, le turque Nuri Bilge CEYLAN avec BIR ZAMANLAR ANADOLU'DA s'est vu attribué le Grand prix du jury (ex-aequo avec les frères DARDENNE).

Le sulfureux Kim Ki-duk fait un retour remarqué, après des insinuations sur son retrait de l'industrie cinématographique, avec ARIRANG, en remportant le Prix Un certain regard (ex-aequo avec le film de Andreas DRESEN).

Enfin le troisième prix Cinéfondation revient au cinéaste sud-coréen SON Tae-gyum avec YA-GAN-BI-HANG.

Diana

lundi 16 mai 2011

On The Run : Money time

lundi 16 mai 2011
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Tu vois ce film là ? On The Run / Mong ming yuen yeung (1988) de Alfred Cheung Kin Ting. Tu l’as vu ? Pas encore ? Tu peux te l’imaginer ? Tu vas le voir ? Et bah ce film-là, noir et sans concession, c’est pour ça et seulement ça que je l’aime (et que beaucoup aiment) ce cinéma hongkongais (HK, tout court) comme il se faisait dans les années 80 et 90. Ici c’est eighties et on savoure, savoure et savoure, encore et toujours.

Une responsable des stups qui va divorcer de Ming également policier est abattue dans un restaurant. Ce dernier tente de lever le voile sur son meurtre et découvre l’implication de policiers des stups. Certains d’entre eux baignent dans un trafic de drogue. Ming retrouve la tueuse mais est très vite pris pour cible par les policiers des stups qui tentent d’éliminer l’ensemble des témoins…

On The Run c’est dur. Une mitraillette qui arrose. Sans concession. L’histoire est désespérée à l’image de ses personnages aux abois à l’approche du joug que représente la rétrocession de 1997. On The Run c’est noir et violent, rythmé par une musique très eighties. Il y a de l’émotion, un certain suspense distillé dans cette nuit où suintent le glauque, le sale et le désespoir outrancier. On oublie tout espoir dans cette tension, cette pression qui montent en crescendo jusqu’au dénouement qui claque comme une balle en plein œil. Polar mélodramatique, On The Run se base sur un scénario simple, une histoire d’un aspect linéaire mais qui n’ennuie pas. Loin de là. Si l’on n’a pas à faire à une grande mise en scène (quoiqu’il faille voir certains cadres, plans et séquences montées) l’ensemble est bien mené. Cette réalisation froide est prenante, proche du cinéma d’un Ringo Lam ou d’un Kirk Wong de l’époque, un cinéma viscéral.

Et que dire des personnages et des interprétations de ce On The Run ? On adore ces « méchants ». Ces flics avec des tronches de voyous (la caricature du voyou cela va de soit), génial. Yuen Biao, l’anti-héros par excellence qui est en veut à la tueuse, pas pour avoir tuer sa femme à proprement parlé mais avoir tuée la seule personne (le seul espoir) qui pouvait le faire partir de Hong Kong (pour le Canada) avant la rétrocession ! Doublement génial. Yuen Biao justement démontre qu’il n’est pas qu’un artiste martial. La performance n’est pas exceptionnelle mais il y a un « truc » chez lui qui rend son interprétation forte et convaincante. Patricia Ha Man Jing, la tueuse froide à la cigarette thaïlandaise est parfaite. Un personnage bien écrit aussi bien dans le feu de l’action que dans des moments plus posés où elle révèle une toute autre nature. Le reste du casting est du même acabit dont quelques noms force le respect.

On The Run c’est un film HK réaliste comme on les aime. Un film culte indubitablement qui s’inscrit dans la longue liste des films HK à ne pas louper, à vivre et à revivre.

I.D.

dimanche 15 mai 2011

"Le" restaurant Wen Zhou de Belleville

dimanche 15 mai 2011
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Il y a deux semaines au réveil, une envie irrépressible me prit : manger de la cuisine Wenzhou. Etant à cinq kilomètres du quartier de prédilection – Belleville – je me pare de ma tenue du dimanche, accompagnée de mon cher I.D. toujours partant pour un déjeuner gourmand. Consciente des conséquences de ma fringale dominicale, je décide de privilégier la marche pour me rendre chez l’un des meilleurs restaurant Wenzhou de Belleville, nommé en toute simplicité : Restaurant Wenzhou.

La vitrine est à l’honneur de Monsieur Alexandre Wu, le patron de l’établissement : articles de presse fièrement exposés, en majorité sur les fameuses brioches farcies « Maison ». D’ailleurs à l’intérieur du restaurant, une partie est entièrement consacrée à ces bouchées souvent consommer à emporter. Vous constaterez bien vite, si vous mangez sur place, le bal des clients qui vont et viennent uniquement pour s’approvisionner.

Une fois assis, nous débutons par les inconditionnels brioches au porc laqué et galettes aux légumes salés (qui sont souvent des feuilles de moutarde). Les brioches fumantes arrivent sur la table. Nous nous délectons. D’autres choix sont possibles en entrée (dont divers raviolis).

Pour le plat, j’ai opté cette fois pour des nouilles sautées au poulet et ciboule. La cuisson des nouilles était bonne, ferme, et l’assaisonnement à base de sauce d’huitre goûteuse. I.D. a choisi un plat plus particulier, des tripes sautées aux carrés de sang de porc (une sorte de boudin locale, qu’on utilise beaucoup dans les soupes ou le gruau de riz). Il s’agissait d’intestins coupées en rondelle accompagné d’une sauce et d’aromate. Pour les moins aventureux, le descriptif pourra vous paraître peu attrayant, mais à la dégustation, les ingrédients sont vite oubliés au profit du goût.

Nouilles sautées au poulet

Tripes sautées aux carrés de sang
A nos précédents passages, nous avions été conquis par les soupes à base de légumes et viandes (très copieuses).

Le service est agréable et rapide. Le patron a le contact facile. Les discussions entre la clientèle du restaurant vont ainsi bon train.

Les tarifs restent raisonnables, dans la moyenne pratiquée dans le quartier, entre 6 à 8 euros pour un plat. Les brioches sont à moins d’1 euro.

Bref, une bonne adresse pour découvrir une cuisine traditionnelle et provinciale de Wenzhou.

Restaurant WenZhou / Salon de thé WenZhou
24 Rue de Belleville, 75020 Paris
Horaires 10 h – 20h
Métro : Belleville
Diana

 
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