Lors du Festival Paris Cinéma 2008, Joey Gosiengfiao fut à l’honneur avec une rétrospective qui lui était consacrée. Le pape philippin du cinéma d’exploitation méconnu au-delà des frontières philippines faisait salle comble à Paris et devant cet engouement pour le cinéaste son œuvre Temptation Island (1980) a été à nouveau projeté dans l’édition 2009 du Festival Paris Cinéma. Le petit regret de l’an passé était d’avoir loupé le coche de la rétro, la séance de rattrapage était donc la bienvenue.
Quatre participantes du concours de Miss Manila Sunshine, Dina, Suzanne, Bambi et Azenith se trouvent sur un bateau pour décider de laquelle sera la miss. Suite à un accident, le bateau prend feu. Les quatre jeunes femmes, Maria une servante, l’organisateur homosexuel du concours et trois hommes échouent sur une île déserte. Ils tentent de survivre dans un environnement hostile…
Joey Gosiengfiao livre un petit bijou de second degré avec Temptation Island. Un petit bijou kitsch qui compile des scènes drôles et absurdes. Il y passe au peigne fin la lutte des classes, l’individualisme lorsque ce n’est pas la société dans sa globalité. Le cinéaste philippin use des moyens du bord pour créer un univers délirant et des moyens il devait en avoir peu au vue de certaines scènes. Qu’importe, le système D se marie parfaitement avec le commentaire social qu’il s’emploie à mettre en avant et ce n’est pas rien.
Temptation Island est un divertissement qui mêle des personnages quelques peu stéréotypés. Les quatre jeunes femmes qui concourent avec les rivalités qui vont de pair comme le mépris et l’intolérance, l’une d’elle est d’une cruauté sans borne avec sa servante. L’organisateur millionnaire et homosexuel qui souffre d’une frustration amoureuse dans ce microcosme sociétal qui rejette d’une certaine manière « la déviance sexuelle » hors norme. Tout ce joli monde donc participe à une œuvre magnifiée sur la condition de la femme dans nos sociétés machistes dites « civilisées ».
Ce Temptation Island de Joey Gosiengfiao souffre techniquement pourtant l’œuvre est audacieuse et à (re-)découvrir surtout pour la partie se déroulant sur l’île désertique, qui offre des scènes remarquables. On pense aux délires des jeunes femmes qui perdent la tête et le poulet frit géant en papier mâché lorsque ce n’est pas la scène hilarante de danse improvisée des demoiselles. Á cette journée qui se termine par un coucher du soleil dans leur camp d’infortune où le montage excelle via une danse enivrée ou bien encore la question du cannibalisme qui les taraude via la question du sacrifice. Une grande œuvre qu’est cette parodie exaltante.
Quatre participantes du concours de Miss Manila Sunshine, Dina, Suzanne, Bambi et Azenith se trouvent sur un bateau pour décider de laquelle sera la miss. Suite à un accident, le bateau prend feu. Les quatre jeunes femmes, Maria une servante, l’organisateur homosexuel du concours et trois hommes échouent sur une île déserte. Ils tentent de survivre dans un environnement hostile…
Joey Gosiengfiao livre un petit bijou de second degré avec Temptation Island. Un petit bijou kitsch qui compile des scènes drôles et absurdes. Il y passe au peigne fin la lutte des classes, l’individualisme lorsque ce n’est pas la société dans sa globalité. Le cinéaste philippin use des moyens du bord pour créer un univers délirant et des moyens il devait en avoir peu au vue de certaines scènes. Qu’importe, le système D se marie parfaitement avec le commentaire social qu’il s’emploie à mettre en avant et ce n’est pas rien.
Temptation Island est un divertissement qui mêle des personnages quelques peu stéréotypés. Les quatre jeunes femmes qui concourent avec les rivalités qui vont de pair comme le mépris et l’intolérance, l’une d’elle est d’une cruauté sans borne avec sa servante. L’organisateur millionnaire et homosexuel qui souffre d’une frustration amoureuse dans ce microcosme sociétal qui rejette d’une certaine manière « la déviance sexuelle » hors norme. Tout ce joli monde donc participe à une œuvre magnifiée sur la condition de la femme dans nos sociétés machistes dites « civilisées ».
Ce Temptation Island de Joey Gosiengfiao souffre techniquement pourtant l’œuvre est audacieuse et à (re-)découvrir surtout pour la partie se déroulant sur l’île désertique, qui offre des scènes remarquables. On pense aux délires des jeunes femmes qui perdent la tête et le poulet frit géant en papier mâché lorsque ce n’est pas la scène hilarante de danse improvisée des demoiselles. Á cette journée qui se termine par un coucher du soleil dans leur camp d’infortune où le montage excelle via une danse enivrée ou bien encore la question du cannibalisme qui les taraude via la question du sacrifice. Une grande œuvre qu’est cette parodie exaltante.
I.D.
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