Yutaka Yoshii sort d’un coma de dix ans. Lorsqu’il se réveille, il est âgé de vingt quatre ans, et en dix ans, les choses ont énormément changé. Ses parents ont divorcé et sa sœur est partie du foyer. La maison familiale qu’il avait connue comme un « hôtel ranch » est devenue une pisciculture avec un coin « décharge » que gère Fujimori, un ami du père. Yutaka Yoshii vivra à sa sortie d’hôpital avec ce même Fujimori. L’histoire peut continuer…
Avec License To Live, Kiyoshi Kurosawa signe un film sur les maux d’un japon contemporain à travers son personnage principal, Yutaka, lequel tente de recréer le monde qu’il a connu. Entre les liens d’une famille éclatée et les rapports humains au quotidien, Yutaka, un enfant prisonnier dans un corps d’adulte avance avec pour seul espoir de revoir un passé au présent.
Si License To Live n’a pas la réussite de Kaïro et ses fantômes, ni le thriller fantastique innovant de Cure, il n’en est pas moins réussit, à sa façon.
Petit film, sans être péjoratif, qui nous questionne sur la famille d’aujourd’hui et nos relations à l’autre, mais aussi sur l’apprentissage de la vie. Celui de Yutaka qui doit apprendre à devenir un adulte, à réfléchir par lui-même et ne plus attendre qu’on lui dise quoi faire.
La relation pseudo-paternaliste entre Yutaka et Fujimori est la note légère de ce film, on rit devant la première visite à un salon exotique, à la première fois qu’il conduit… Les liens qui se tissent entre eux nous amène une pointe d’espoir dans une image de la famille en pleine déconfiture.
Illitch Dillinger
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