Collé au plus proche de la réalité, c’est ce qui pourrait définir le travail de Brillante Mendoza, dans la réalisation de son premier long métrage Le Masseur (2005). S’accrocher à la vérité et la dépeindre comme elle se montre à nos yeux.
Dans ce premier film, Brillante Mendoza définit le style qui le caractérise, un style proche du documentaire, un film qu’on pourrait qualifier de dérangeant pour l’histoire qu’il relate et les images qu’il montre.
Le Masseur raconte l’histoire d’Iliac, un jeune masseur qui exerce son activité dans un bordel de Manille où il se prostitue. Mais c’est aussi l’histoire des funérailles du père du jeune masseur se déroulant dans une campagne des Philippines. Ces deux récits s’entrecroisent, se suivent, se superposent : salle de massage et salon funéraire, salle de massage et veillée funèbre, et cetera…
Entre le poids de la religion aux Philippines et le poids du capitalisme - ou « gagner son argent avec les moyens du bord » - Le Masseur dépeint une réalité crue parce que cruelle, se révélant à la fois pudique et perturbante.
Film quasi sociologique : Iliac se prostitue avec une clientèle masculine, sa petite amie semble également se prostituer, c’est leur vie, leur réalité interrompue par le décès du père, à moitié pleuré que nous projette le cinéaste. Une réalité pour les philippins entre religion, prostitution, homosexualité rentrée dans leurs mœurs. C’est ce que nous expose Brillante Mendoza qui atteint ici son objectif avec tout le talent qu’on lui connaît et ça dès son premier et brillant film.
Dans ce premier film, Brillante Mendoza définit le style qui le caractérise, un style proche du documentaire, un film qu’on pourrait qualifier de dérangeant pour l’histoire qu’il relate et les images qu’il montre.
Le Masseur raconte l’histoire d’Iliac, un jeune masseur qui exerce son activité dans un bordel de Manille où il se prostitue. Mais c’est aussi l’histoire des funérailles du père du jeune masseur se déroulant dans une campagne des Philippines. Ces deux récits s’entrecroisent, se suivent, se superposent : salle de massage et salon funéraire, salle de massage et veillée funèbre, et cetera…
Entre le poids de la religion aux Philippines et le poids du capitalisme - ou « gagner son argent avec les moyens du bord » - Le Masseur dépeint une réalité crue parce que cruelle, se révélant à la fois pudique et perturbante.
Film quasi sociologique : Iliac se prostitue avec une clientèle masculine, sa petite amie semble également se prostituer, c’est leur vie, leur réalité interrompue par le décès du père, à moitié pleuré que nous projette le cinéaste. Une réalité pour les philippins entre religion, prostitution, homosexualité rentrée dans leurs mœurs. C’est ce que nous expose Brillante Mendoza qui atteint ici son objectif avec tout le talent qu’on lui connaît et ça dès son premier et brillant film.
Illitch Dillinger
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