Les frères Oxide et Danny Pang font de la capitale thaïlandaise une ville froide et glauque. Dans Bangkok Dangerous (1999) nous sommes loin d’une ville carte postale. Les rues y sont étroites, sales et sombres. Les demeures sont vétustes. Les esprits sont échauffés, baignés dans la musique techno des boîtes de nuit à strip-tease et des stroboscopes.
Kong, un tueur à gages est notre guide dans cette ville dangereuse ou plutôt dans les bas quartiers. C’est un sourd-muet qui souffre d’une incapacité à communiquer et il n’a en tout est pour tout que deux amis. Aom, la femme qui lui donne les contrats qu’il exécute froidement, sans remords et Jo qu’il considère comme un frère, celui qui l’a initié au métier de tueur. Sa vie se voit bouleversé lorsqu’il rencontre Fon, une jeune pharmacienne dont il tombe amoureux. Cette dernière pourrait devenir l’occasion d’expier ses fautes.
Les frères Pang ont voulu faire de Bangkok Dangerous un film noir et d’une extrême violence, sans grand espoir de voir des jours meilleurs pour les personnages qui parsèment le film. Le film est par moment dramatique, romance désespéré et délinquance de survie. Le personnage principal, Kong exécute ses contrats comme une vengeance sur la vie. Il ne sourcille pas une fois. Il a vécu dans un monde violent et pour lui mettre fin à des vies fait partie d’une normalité. Il empoche puis tue et ainsi de suite. La banalité du contrat.
Dans le film des frères Pang, l’infime espoir vient d’une jeune femme, Fon. Kong en tombe amoureux et se permet pour la première fois de voir les choses de façon différente. Il rêve d’une autre vie, gagne un espoir absent auparavant. Kong et Fon parviennent malgré la barrière de la surdité à communiquer l’un et l’autre. Pourtant la réalité d’une vie violente n’est jamais bien loin et ça les frères Pang parviennent à la retranscrire via un film réaliste sur les conditions de vie de nos protagonistes.
Bangkok Dangerous est un film à voir mais ne deviendra pas une référence. Les frères Pang utilisent une réalisation très saccadée, clippesque qui marche par moment avec de belles idées mais qui peuvent rendre allergique dans d’autre. Le dosage des effets visuels dans leur mise en scène n’a pas toujours été maîtrisé correctement ce qui donne parfois des scènes inutiles. Oxide et Danny Pang arrivent tout de même à leurs fins, celle de nous montrer une partie de la ville de Bangkok, celle où la survie par le crime est omniprésente.
Kong, un tueur à gages est notre guide dans cette ville dangereuse ou plutôt dans les bas quartiers. C’est un sourd-muet qui souffre d’une incapacité à communiquer et il n’a en tout est pour tout que deux amis. Aom, la femme qui lui donne les contrats qu’il exécute froidement, sans remords et Jo qu’il considère comme un frère, celui qui l’a initié au métier de tueur. Sa vie se voit bouleversé lorsqu’il rencontre Fon, une jeune pharmacienne dont il tombe amoureux. Cette dernière pourrait devenir l’occasion d’expier ses fautes.
Les frères Pang ont voulu faire de Bangkok Dangerous un film noir et d’une extrême violence, sans grand espoir de voir des jours meilleurs pour les personnages qui parsèment le film. Le film est par moment dramatique, romance désespéré et délinquance de survie. Le personnage principal, Kong exécute ses contrats comme une vengeance sur la vie. Il ne sourcille pas une fois. Il a vécu dans un monde violent et pour lui mettre fin à des vies fait partie d’une normalité. Il empoche puis tue et ainsi de suite. La banalité du contrat.
Dans le film des frères Pang, l’infime espoir vient d’une jeune femme, Fon. Kong en tombe amoureux et se permet pour la première fois de voir les choses de façon différente. Il rêve d’une autre vie, gagne un espoir absent auparavant. Kong et Fon parviennent malgré la barrière de la surdité à communiquer l’un et l’autre. Pourtant la réalité d’une vie violente n’est jamais bien loin et ça les frères Pang parviennent à la retranscrire via un film réaliste sur les conditions de vie de nos protagonistes.
Bangkok Dangerous est un film à voir mais ne deviendra pas une référence. Les frères Pang utilisent une réalisation très saccadée, clippesque qui marche par moment avec de belles idées mais qui peuvent rendre allergique dans d’autre. Le dosage des effets visuels dans leur mise en scène n’a pas toujours été maîtrisé correctement ce qui donne parfois des scènes inutiles. Oxide et Danny Pang arrivent tout de même à leurs fins, celle de nous montrer une partie de la ville de Bangkok, celle où la survie par le crime est omniprésente.
I.D.
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