Michio Hayasaki, interprété par l’excellent Koji Yakusho (Cure) est un ingénieur reconnu, travaillant pour le compte de la recherche médicale. Son nouveau projet réside dans la conception d’une chaise roulante faisant corps avec son « bénéficiaire ». Pourtant rien ne va, Michio Hayasaki est en but à de grande difficulté et ne parvient pas à finaliser son projet : sa direction lui met la pression et il rencontre par le plus grand des hasards son « doppelgänger », un double qui, d’après les croyances, avertiraient d’une mort prochaine. Hayasaki est en plein pétage de plomb.
Doppelgänger (2003) nous parle alors de la folie d’un homme au travers de sa schizophrénie, celle qui lui fait rencontrer son double, et qui se réfère donc à la dualité de l’être humain. Un double qui s’immisce dans sa vie et qui prend l’initiative d’agir, allant jusqu’au meurtre. Un double emprunt de violence, et de cynisme, le reflet d’un Hayasaki aux pensées noires. Un double qui ose faire ce que Hayasaki ne fait que rêver au fond de lui. Un docteur Jekill & Mr Hyde ? Non, loin de là parce que Hayasaki n’est ni blanc ni noir, il a ce côté obscur qui lui permet d’agir… à sa façon.
Kiyoshi Kurosawa réalise ici un film qu’on pourrait qualifier d’expérimental, avec le savoir-faire qui le caractérise, il parvient à contourner les difficultés liées aux scènes où l’acteur interprète les deux personnages en même temps. Il arrive avec dextérité à le mettre en scène notamment par l’utilisation de split-screens, lesquels donne un style au film.
Cependant, si Kiyoshi Kurosawa nous sert une première partie réussit, - première partie qui lorgne sur le thriller en entretenant une atmosphère sombre – la deuxième partie du film qui s’enfonce dans un road-movie burlesque déçoit. Le côté « farce » n’est pas de trop (justement cela détone et participe à un film différent) mais c’est de la façon dont il est employé, dans un scénario décousu où les scènes s’enchaînent, sans queue ni tête, d’un lieu à l’autre. C’est confus. Dommage. Il en résulte donc un film inégal qui se laisse tout de même regarder pour son côté étrange.
Signalons tout de même que Koji Yakusho, fidèle à lui-même joue à la perfection son rôle de « double ».
Doppelgänger (2003) nous parle alors de la folie d’un homme au travers de sa schizophrénie, celle qui lui fait rencontrer son double, et qui se réfère donc à la dualité de l’être humain. Un double qui s’immisce dans sa vie et qui prend l’initiative d’agir, allant jusqu’au meurtre. Un double emprunt de violence, et de cynisme, le reflet d’un Hayasaki aux pensées noires. Un double qui ose faire ce que Hayasaki ne fait que rêver au fond de lui. Un docteur Jekill & Mr Hyde ? Non, loin de là parce que Hayasaki n’est ni blanc ni noir, il a ce côté obscur qui lui permet d’agir… à sa façon.
Kiyoshi Kurosawa réalise ici un film qu’on pourrait qualifier d’expérimental, avec le savoir-faire qui le caractérise, il parvient à contourner les difficultés liées aux scènes où l’acteur interprète les deux personnages en même temps. Il arrive avec dextérité à le mettre en scène notamment par l’utilisation de split-screens, lesquels donne un style au film.
Cependant, si Kiyoshi Kurosawa nous sert une première partie réussit, - première partie qui lorgne sur le thriller en entretenant une atmosphère sombre – la deuxième partie du film qui s’enfonce dans un road-movie burlesque déçoit. Le côté « farce » n’est pas de trop (justement cela détone et participe à un film différent) mais c’est de la façon dont il est employé, dans un scénario décousu où les scènes s’enchaînent, sans queue ni tête, d’un lieu à l’autre. C’est confus. Dommage. Il en résulte donc un film inégal qui se laisse tout de même regarder pour son côté étrange.
Signalons tout de même que Koji Yakusho, fidèle à lui-même joue à la perfection son rôle de « double ».
I.D.
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