Porté un regard sur la plus importante minorité de chine est le choix que fait le cinéaste NING Jingwu en signant Le fusil de Lala / Lala's Gun (2008), une œuvre qui de son auteur se veut très personnel (Propos recueilli lors de la présentation du film au festival du cinéma chinois 2009).
Le film dépeint l’histoire d’un jeune garçon Lala, orphelin et vivant avec sa grand-mère, qui va fêter son 15ème anniversaire, synonyme pour l’ethnie Miao du passage à l’âge adulte. Une cérémonie se prépare mais Lala redoute cet évènement car un élément indispensable manque : un fusil.
NING Jingwu nous fait découvrir une ethnie de près de 7 millions d’habitants peuplant, principalement le sud-ouest de la chine. Une ethnie dont le rythme de vie est loin de la jungle urbaine que l’on connait de ce grand pays. On découvre un mode de vie bercé de chant, proche et respectueuse de la nature et des traditions. Le cinéaste s’emploie à capter des instants du quotidien de l’ethnie Miao : les rituels autour d’un arbre, l’artisanat à travers la coloration des tissus et le travail du forgeron. En somme, de nous montrer les valeurs qui constituent les Miao, bien loin de la vie moderne et du matérialisme qui guide nos sociétés. Un retour source et au dépaysement.
C’est surtout sur le jeune Lala que l’attention est portée. Un jeune homme qui va, pour palier le manque d’un fusil pour sa cérémonie, partir à la recherche de son père (seul personne habilité à remettre cet arme pour cet évènement) dans ces contrées montagneuses. On assiste au parcours initiatique de Lala à travers ces rencontres et les liens qu’il va tisser auprès d’un compagnon qui lui offrira des champignons et une famille qui l’accueillera chaleureusement. Ce périple va aider Lala à grandir et surtout à comprendre que sa recherche n’est pas utile puisqu’un être veille sur lui et l’attend : sa grand-mère. De cette relation naîtra un amour et un attachement inconsidéré que le jeune homme mettra du temps à appréhender. Son retour marquera une forme de délivrance par l'acceptation d'un père absent.
Si l’œuvre se veut audacieuse en mettant en scène une ethnie si peu connue du grand écran, on note une certaine irrégularité scénaristique où les longueurs viendront ternir le portrait de cette communauté. Le fusil de Lala n’en reste pas moins une œuvre intéressante car rare et d’une beauté délicate par ces images, ces chants et la pudeur des sentiments qui émanent de ces personnages.
Le film dépeint l’histoire d’un jeune garçon Lala, orphelin et vivant avec sa grand-mère, qui va fêter son 15ème anniversaire, synonyme pour l’ethnie Miao du passage à l’âge adulte. Une cérémonie se prépare mais Lala redoute cet évènement car un élément indispensable manque : un fusil.
NING Jingwu nous fait découvrir une ethnie de près de 7 millions d’habitants peuplant, principalement le sud-ouest de la chine. Une ethnie dont le rythme de vie est loin de la jungle urbaine que l’on connait de ce grand pays. On découvre un mode de vie bercé de chant, proche et respectueuse de la nature et des traditions. Le cinéaste s’emploie à capter des instants du quotidien de l’ethnie Miao : les rituels autour d’un arbre, l’artisanat à travers la coloration des tissus et le travail du forgeron. En somme, de nous montrer les valeurs qui constituent les Miao, bien loin de la vie moderne et du matérialisme qui guide nos sociétés. Un retour source et au dépaysement.
C’est surtout sur le jeune Lala que l’attention est portée. Un jeune homme qui va, pour palier le manque d’un fusil pour sa cérémonie, partir à la recherche de son père (seul personne habilité à remettre cet arme pour cet évènement) dans ces contrées montagneuses. On assiste au parcours initiatique de Lala à travers ces rencontres et les liens qu’il va tisser auprès d’un compagnon qui lui offrira des champignons et une famille qui l’accueillera chaleureusement. Ce périple va aider Lala à grandir et surtout à comprendre que sa recherche n’est pas utile puisqu’un être veille sur lui et l’attend : sa grand-mère. De cette relation naîtra un amour et un attachement inconsidéré que le jeune homme mettra du temps à appréhender. Son retour marquera une forme de délivrance par l'acceptation d'un père absent.
Si l’œuvre se veut audacieuse en mettant en scène une ethnie si peu connue du grand écran, on note une certaine irrégularité scénaristique où les longueurs viendront ternir le portrait de cette communauté. Le fusil de Lala n’en reste pas moins une œuvre intéressante car rare et d’une beauté délicate par ces images, ces chants et la pudeur des sentiments qui émanent de ces personnages.
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