Woo Ming Jin (l’auteur de Slovak Sling du collectif 15Malaysia) signe son dernier long métrage avec Woman on Fire Looks for Water (2009).
Ah Fei, un jeune homme élève et vend des grenouilles pour subvenir à ces besoins. Il vit seul avec son père veuf, pêcheur, qui après une séance de chiromancie sent la mort venir.
Woo Ming Jin trace à travers ces deux personnages, ces deux générations, un parallèle dont découle le regret et l’amour. Ah Kau, le père, est hanté par un amour de longue date. Au carrefour d’une fin de vie proche, le regret de plus en plus pesant, lui donne la force d’ouvrir son cœur et de demander à cette femme de le suivre. Alors que l’un tourmenté par un passé, tente de rattraper le temps perdu, l’autre, se sent tirailler entre son premier amour et la rencontre préméditée avec une autre jeune femme.
Woman on Fire Looks Water est une jolie fresque narrative. Woo Ming Jin dépeint avec finesse deux hommes de génération différentes dont les tourments se réunissent autour d’une même quête. On assiste à une continuité perturbante, d’un jeune homme et ses doutes, et d’un vieillard et ses regrets. Un parallèle poétique et tragique où l’un vivra éternellement avec un goût d’inachevé, quand l’autre se décidera à faire un choix.
Ce long métrage vaut aussi pour son esthétisme. Un plan d’ouverture somptueux, une lumière rasante sur un visage marquée par les années, une voix hors cadre, un moment intime où un dialogue pudique s’établit entre un père et un fils. Beau moment. Woo Ming Jin s’emploie aussi à montrer les activités locales qui animent ces campagnes : la pêche aux poissons et aux coques, la salaison.... Il en fera référence par des plans récurrents, d’ensemble ou très serrés, souvent intrigants et justement dosés tout au long du film.
Woman on Fire Looks for Water est un long métrage réussi, à la fois simple et efficace, restant dans la vague auteurisante de ce que le cinéma actuel de Malaisie sait offrir.
Woo Ming Jin trace à travers ces deux personnages, ces deux générations, un parallèle dont découle le regret et l’amour. Ah Kau, le père, est hanté par un amour de longue date. Au carrefour d’une fin de vie proche, le regret de plus en plus pesant, lui donne la force d’ouvrir son cœur et de demander à cette femme de le suivre. Alors que l’un tourmenté par un passé, tente de rattraper le temps perdu, l’autre, se sent tirailler entre son premier amour et la rencontre préméditée avec une autre jeune femme.
Woman on Fire Looks Water est une jolie fresque narrative. Woo Ming Jin dépeint avec finesse deux hommes de génération différentes dont les tourments se réunissent autour d’une même quête. On assiste à une continuité perturbante, d’un jeune homme et ses doutes, et d’un vieillard et ses regrets. Un parallèle poétique et tragique où l’un vivra éternellement avec un goût d’inachevé, quand l’autre se décidera à faire un choix.
Ce long métrage vaut aussi pour son esthétisme. Un plan d’ouverture somptueux, une lumière rasante sur un visage marquée par les années, une voix hors cadre, un moment intime où un dialogue pudique s’établit entre un père et un fils. Beau moment. Woo Ming Jin s’emploie aussi à montrer les activités locales qui animent ces campagnes : la pêche aux poissons et aux coques, la salaison.... Il en fera référence par des plans récurrents, d’ensemble ou très serrés, souvent intrigants et justement dosés tout au long du film.
Woman on Fire Looks for Water est un long métrage réussi, à la fois simple et efficace, restant dans la vague auteurisante de ce que le cinéma actuel de Malaisie sait offrir.
Diana
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