Film singapourien de Jack Neo, I not Stupid (2002) est une comédie qui livre un portrait de la communauté chinoise entre monde du travail et système scolaire.
Kok Pin, Boon Hok et Terry sont trois élèves d’écoles primaires aux résultats scolaires déplorables. Ils sont relégués dans une classe inférieure. Parallèlement, nous suivons le quotidien de leurs parents qui s’entrecroise…
Il n’y a pas grand-chose à retenir de I not Stupid qui s’apparent plus à un téléfilm d’une chaîne hertzienne française qu’à un film à proprement parlé. Une histoire jouée d’avance, sans surprise avec son lot de gags qui fera sourire ou rire selon les personnes disposées à le faire. Des personnages caricaturaux vus mille et une fois et dont il est de plus en plus difficile de s’attacher. Encore plus lorsque les acteurs sur jouent de manières exagérées. Nous ne sommes pas loin de vouloir leur mettre une paire de claque pour calmer leurs ardeurs verbales sonores qui tapent sur les tympans. La réalisation est celle d’un téléfilm avec en prime une bande son omniprésente pour souligner les sentiments des personnages, rappelant les après-midi d’hiver devant la télé. Il y a également l’éternelle chansonnette aux paroles explicites poussée lors de la dernière partie, véritable mélo qui finira, je vous rassure, bien.
Non, il n’y a pas grand-chose à retenir de I not Stupid de Jack Neo, une entité visuelle qui n’a pas sa place dans une salle de cinéma mais bel et bien dans notre téléviseur avec tout les autres téléfilms du même acabit. Le pire c’est que I not Stupid n’est même pas un grand moment de télévision. J’ai vu mieux ces dernières semaines pour les fêtes de Noël et le niveau n’était déjà pas bien haut, c’est pour dire. Décevant.
> Rediffusion le vendredi 12 février, 19h, cinéma 2
I.D.
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