dimanche 31 janvier 2010

When the full moon rises : Vintage [Cycle Singapour, Malaisie]

dimanche 31 janvier 2010

Comédie aux relents fantastique, When the full moon rises (2008) de Mamat Khalid rend hommage au cinéma malais des années 1950.

Saleh, un journaliste qui vient de se faire licencier découvre un squelette qui tient dans sa main un poignard. Il se retrouve dès lors à investir dans un village où des hommes disparaissent les uns après les autres. Une femme fantôme serait à l’origine de ces disparitions…

When the full moon rises est un pastiche de ces vieux films avec un détective dans le rôle phare. Ici, le journaliste remplace le détective, il mène l’enquête pour son compte. Surtout, le cinéaste Mamat Khalid tend à reprendre les codes du genre qui étaient utilisés dans les vieilles productions Cathay et Shaw de Malaisie. L’histoire mélange homme-tigre, femme fantôme et groupuscule communiste dans le rôle des « méchants ». On retrouve des personnages énigmatiques, stéréotypés comme son héro qui flirte avec la caricature. Tout y est, un énorme clin d’œil où il s’amuse à mettre en scène un véritable hommage qui va jusqu’à la pellicule en Noir&Blanc qui aurait perdue de ses « couleurs ».

When the full moon rises joue sur des comiques de situations, verbales (que la traduction peinera toujours à rendre parfaite) et sur un second degré omniprésent du début à la fin.

Malheureusement le film va jusqu’à reproduire certains défauts des vieilles productions malaises telles que les longueurs ou la redondances de certaines scènes. Il n’en reste pas moins que le film garde un véritable charme avec une réalisation qui s’avère par moment inspirée. On regrettera une troisième partie qui peine à finir correctement ce long avec notamment l’intrigue dédiée aux communistes qui manque d’intérêt et qui du coup est en demi teinte à côté du reste.

Ainsi donc, When the full moon rises est destiné aux nostalgiques du vieux cinéma malais des studios comme on le faisait dans les années 1950. Pour les aficionados, ils retrouveront avec délectations les artifices qui caractérisaient ce Cinéma. Pour les autres, il se peut qu’ils viennent à se perdre dans un cinéma qui avait une touche trop personnelle, une touche souvent liée à une connaissance certaine de la culture malaisienne, indispensable pour savourer pleinement ce qui se joue face caméra.

I.D.

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