Koji Fukada aime Balzac. Il l’aime tellement qu’il adapte l’un de ses livres : La Grenadière / Zakuro Yashiki (2006). Il en réalise un film d’animation qui reprend le concept du « ganime », un procédé qui filme un dessin ou bien une peinture. Ce… film compte soixante-dix tableaux impressionnistes (d’après le fascicule du Festival) de Takeshi Fukazawa.
La Grenadière… quarante huit minutes. Quarante huit minutes qui semblent interminables. Trois voix off nous racontent l’histoire d’une femme et de ses deux enfants, deux voix féminines pour une masculine. Un… film qui filme donc des peintures. Que dire d’autre ? Rien de transcendant, plutôt ennuyeux voir soporifique, on aurait souhaité qu’il soit plus court. Un clip de durée standard et on était aux anges. A part ça, c’est tout de même quarante huit minutes de trop. On l’aura compris, je n’ai vraiment pas accroché à ce… film (si s’en est un), mais vraiment pas. A tel point que je m’interrogeais sur une chose durant la projection : s’il était recommandé ou non de laver l’une de mes chemisettes à 60° en machine. La Grenadière a donc bien failli me faire quitter une salle de cinéma pour la première fois de ma vie. « Ce spectacle visuel happe littéralement et offre une expérience cinématographique unique et bouleversante », ils disaient. Si seulement c’était vrai…
La Grenadière vaut tout de même pour une chose : les peintures de Takeshi Fukazawa qui se trouvent (entre autre) exposées à la Maison de Balzac (47, rue Raynouard, Paris 16) du 1er juillet au 25 septembre. Alors autant être franc, oubliez La Grenadière et préférez voir ces œuvres picturales au lieu d’exposition. Elles n’en seront que plus grandies.
> Photos de la séance en présence du réalisateur [A venir]
> Rediffusion le mardi 13 juillet à 13h15
I.D.
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