mardi 11 mars 2008

Mad Detective : le policier décalé

mardi 11 mars 2008
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Il aura fallu attendre 2008 pour voir sur nos écran une nouvelle collaboration entre Johnnie To et Wai Ka Fai, qui n’avaient plus travaillés ensemble à la réalisation depuis 2003.

Mad Detective, signe le nouveau film du Maître du polar Hongkongais (Sparrow à venir) avec l’un de ses scénaristes et producteurs fétiches à qui on doit le rocambolesque Running On Karma.

Que dire de Mad Detective ?
Bun, policier respecté de ses collègue se maltraite, se vie dans la peau des criminels qu’il traque, assisté du jeune inspecteur Ho (il trucide un porc avec un couteau, il s’enferme dans une valide avant de dévaler des escaliers, ou encore s’inhume en pleine terre).
Bun, policier atypique a un « don » : celui de « voir les démons dans le cœur des gens ». Sa folie mettra un terme à sa carrière jusqu’au jour où l’inspecteur Ho le sort de cette retraite anticipée. L’affaire : L'arme à feu d'un policier disparu est utilisée dans plusieurs braquages et assassinats...

Arrivé au summum de sa réalisation avec Exiled et le diptyque Election, Johnnie To avec son comparse Wai Ka Fai, nous plonge dans un polar noir, décalé, et parvient à se réinventer. Si le scénario reste somme toute banal, en partant de la perte d’un revolver (PTU), Johnnie To explore avec subtilité le surnaturel dont le personnage interprété par Lau Ching Wau se fait écho. Il marque par la faculté qui le caractérise dans le film, comme dans la scène où il observe les sept personnalités du suspect n°1. Une faculté qui lui permet de voir deux mondes, celui du paraître et du « réel ». Une folie s'empare du personnage, lorsque ces visions se mêlent à des visions personnelles, où il voit sa femme disparue. Cette folie servira de leitmotiv au personnage jusqu’au dénouement final.

Mad Detective ? Un bon polar décalé.
Illitch Dillinger

samedi 8 mars 2008

L'histoire du cinéma Coréen de 1970 à 2008 - 2ème partie

samedi 8 mars 2008
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Suite et fin du dossier sur l'histoire du cinéma Coréen, de 1970 à nos jours, proposé par le site Cinemasie. Bonne lecture à tous !

"Les années 70
Les années 70 marquent pour le cinéma local une longue période de déclin des entrées en salles et d’augmentation du caractère strict de la censure d’Etat. En 1973, la Korean Motion Picture Promotion Corporation (ancêtre de l’actuel Kofic : Korean Film Council) est constituée afin de revitaliser l’industrie et la Korean Film Archive est fondée l’année suivante. Mais l’industrie cinématographique coréenne ne sortira de son déclin commercial qu’à la fin des années 90.

1980-1996
L’arrivée de nouveaux cinéastes talentueux au début des années 80 produit un léger réveil de l’industrie locale. Malgré une fréquentation en salles toujours faible, les années 80 sont marquées par une lègere baisse du niveau de censure et une reconnaissance croissante du cinéma national hors des frontières culminant avec le Prix d’Interprétation Féminine décerné en 1987 à Venise à KANG Su-Yeon pour sa prestation dans Mère Porteuse.

1996-aujourd'hui
En 1996, une nouvelle génération de cinéastes commence à se faire un nom. Le maître du cinéma d’auteur HONG Sang-soo débute avec Le Jour où le cochon est tombé dans le puits (1996) qui croise en un seul récit les destins de 4 personnages. Dans ce film très récompensé et ses suivants, HONG dépeindra la cruauté et la vilennie des relations humaines. C’est en 1996 que débute également le controversé KIM Ki-duk, célèbre pour son style de cinéma aussi rentre-dedans que visuellement percutant contruit de manière autodidacte ainsi que pour sa tendance à touner très vite pour des budgets réduits...."

 
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