jeudi 28 janvier 2016

Summer Time Machine Blues : Best day ever

jeudi 28 janvier 2016
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Summer Time Machine Blues / Sama Taimumashin Burusu (2005) de Katsuyuki Motohiro a tout du film fait avec pas grand-chose, disons avec les moyens du bord et avec sa poignée d’acteurs improvisés, oui mais avec de l’idée. Le résultat ? Une œuvre distrayante et fraiche. Qui a dit qu’il fallait de l’argent pour faire un film avec un certain charme qui soit réussi et passionnant ? 

Les membres d’un club de science-fiction sont bien embêtés. Alors qu’il fait une chaleur à en crever, la télécommande de leur climatiseur est HS après un petit accident avec du soda. Face à ce désarroi, ils décident de donner la télécommande en réparation à l’un de leur professeur. Lorsqu’ils reviennent dans leur local, ils y découvrent une machine à remonter le temps. Ils décident alors de l’utiliser pour récupérer leur télécommande lorsque celle-ci fonctionnait… 

mardi 26 janvier 2016

700 Days of Battle : Us vs. the Police

mardi 26 janvier 2016
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Comédie japonaise signé par Renpei Tsukamoto, 700 Days of Battle : Us vs. the Police / Boku tachi to chuzai san no 700 nichi senso (2008) nous entraine dans une confrontation bon enfant entre des adolescents et l’autorité policière. 

Japon. Été 1979. Dans une ville de campagne, une bande d’amis malicieux font tourner en bourrique un nouveau policier autoritaire. Ce dernier a notamment arrêté l’un d’eux en vélo pour excès de vitesse. A travers de multiples frasques, ils découvrent bientôt qu’en plus de leur mener la vie dure, ce policier a une femme superbe…  

jeudi 21 janvier 2016

Love in a Puff : Pause clope

jeudi 21 janvier 2016
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Edmond Pang Ho-Cheung, l’une des rare force vive de l’industrie cinématographique hongkongaise (pour lesquels cela veut encore dire quelque chose) faisait de Love in a Puff / Chi Ming Yu Chun Kiu (2010) un petit bijou comique. L’auteur profitait de l’application d’une loi sur le tabagisme interdisant, grosso modo de fumer dans les lieux publics à HK pour raconter l’histoire de trentenaire de notre temps. Celui du début des années 2010. Il mettait alors en scène une comédie romantique loin d’être gnan-gnan et pleine d’entrain. 

Dans un fumoir en plein air où se croise plusieurs employés et salariés d’entreprises différentes, Cherie (Miriam Yeung Chin-Wah) fait la connaissance de Jimmy (Shawn Yue). Autour d’une cigarette, ils apprennent à se connaitre. Des évènements vont amener un certain rapprochement…

mardi 19 janvier 2016

A Bloody Aria : bourreaux / victimes

mardi 19 janvier 2016
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Second long-métrage de Won Shin-yeon qui s’était déjà fait remarquer avec un film d’horreur, A Bloody Aria / Gutayubaljadeul (2006) est un thriller psychologique et dramatique. 

Dans un coin reculé de Corée du Sud, à Yadang, après une audition un professeur de musique reconnu, Park Young-sun (Lee Byung-joon) conduit l’une de ses élèves, In-jung (Cha Ye-ryun). Alors qu’il se fait amender par un policier, Moon-jae (Han Suk-kyu) il fuit ce dernier et se réfugie dans un lieu perdu. Il profite de la situation pour abuser de la jeune fille qui se débat et prend la fuite. Peu après, alors qu’il espère qu’elle revienne, Young-sun doit faire avec trois voyous. Quant à In-jung, elle est prise en stop par un individu (Lee Moon-sik) en deux roues… 

vendredi 15 janvier 2016

Wait and See : Que la famille

vendredi 15 janvier 2016
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Drame familial de Shinji Somai, Wait and See / Ah haru (1998) narre l’histoire de Koichi Sato, un courtier en assurance qui fait face à des difficultés financières. Marié et père d’un enfant, il reçoit bientôt la visite d’un homme. Ce dernier se présente à lui comme son père, censé être décédé depuis plusieurs années. La vie de Koichi bascule… 

mercredi 13 janvier 2016

The Friends : Jardin d’été

mercredi 13 janvier 2016
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Si je ne trompe pas, The Friends / Natsu no niwa (1994) du génial Shinji Somai est l’adaptation du livre de Yumoto Kazumi sortie un an plus tôt. N’ayant lu le livre de l’auteur susmentionné, je ne pourrais confirmer la chose. Alors si des fois vous passiez dans le coin, vous seriez bien urbain d’affirmer ou d’infirmer ce propos. Arigato gozimasu

Alors que nous raconte ce brave Shinji Somai avec ce film-ci ? Durant les vacances d’été, trois jeunes garçons rôdent autour d’une maison qui semble abandonnée. Il y vit un vieil homme que le trio espère voir mourir pour qu’il puisse ainsi voir un mort. Petit à petit, un lien se crée entre ce vieil homme et ces trois garçons… 

lundi 11 janvier 2016

Déménagement : Une famille japonaise

lundi 11 janvier 2016
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Shinji Somai. L’un des rares cinéastes japonais à avoir su capter avec finesse le ressenti d’enfants et adolescents. L’un des rares à avoir su s’imprégner de leur univers. Il le démontrait une nouvelle fois avec Déménagement / Ohikkoshi (1993) qui, au travers des yeux d’une jeune fille de onze ans, Renko (Tomoko Tabata) narre les effets de la séparation de ses parents. 

jeudi 7 janvier 2016

Love Hotel : L’amour désaxé

jeudi 7 janvier 2016
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Sur un scénario de Takashi Ishii, Love Hotel / Rabu Hoteru (1985) de Shinji Somai est un pinku narrant une histoire d’amour singulière qui se joue à fleur de peau. En effet, nous suivons un éditeur qui doit une importante somme d’argent à un Yakuza. Ce dernier, pour se venger et mettre à exécution ses menaces viole sa femme. A bout, l’éditeur souhaite mettre fin à ses jours mais avant, il décide de passer une dernière nuit en compagnie d’une prostituée. Cette rencontre va alors changer sa vie… 

mardi 5 janvier 2016

Sailor Suit and Machine Gun : Girl

mardi 5 janvier 2016
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Adaptation du roman de Jiro Akagawa, Sailor Suit and Machine Gun / Sera-fuku to kikanju (1981) de Shinji Somai est une comédie dramatique mettant en scène une lycéenne, Izumi Hoshi (Hiroko Yakushimaru) qui doit reprendre la direction d’un clan Yakuza à la mort de son père. 

Second long-métrage du père Shinji Somai, Sailor Suit and Machine Gun a ce petit quelque chose d’originale dans le traitement. Alors précisons que le style de Shinji Somai se cherche encore, loin d’être abouti. Ici, l’auteur s’essaye et se trouve, à l’image de ces plans-séquences qui deviendront « ses ». On retrouve une certaine poésie au milieu de la tragédie qui se joue et de cet humour affiché par moment. Nous sommes donc plongés dans un maelstrom de genres et de tons. C’est par moment foutraque, absurde et généreux dans ce que le récit expose et propose. Le bouleversement que vit la jeune Izumi Hoshi donne à voir. Passant du rire aux larmes, il y a quelques scènes qui marquent les esprits dans une espèce de cacophonie qui semble permanente, du théâtre de rue sur pellicule. Pourtant, Sailor Suit and Machine Gun est loin de marcher de bout en bout. Certes, il y a de sacrés personnages (bien campé qui plus est) mais il leur manque d’empathie. L’histoire est sympathique à suivre, d’autant plus qu’il y a là une héroïne sacrément burné, un côté quasi-badass même avec toute la sensibilité qui l’habite. Mais (!) il y a des coups de mous, des passages moins inspirés qui souffrent parfois d’un aspect kitsch et de longueurs. 

 
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