dimanche 31 octobre 2010

Des costumes d'enfants d'Asie au Musée Guimet [Jusqu'au 24 janvier 2010]

dimanche 31 octobre 2010
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Après Gandhara vu de Chine, le musée Guimet présentera jusqu'au 24 janvier prochain, Costumes d'enfants, miroir des grands. Une exposition qui montre un panorama des costumes d’enfants en Asie, riche de traditions et de savoir-faire ancestraux. Des vêtements portés à l’occasion de cérémonies d’apparat, de célébrations religieuses ou de façon quotidienne par les « petits d’hommes » d’Inde, de Chine, du Japon ou encore d’Indonésie.

"Souvent reflets de ceux des plus grands, les costumes d’enfants sont bien plus que de simples parures du corps, ils sont également les témoins des espoirs d’avenir fondés par les aînés en ces petits-êtres qui constitueront leurs prolongations terrestres."

Où ?
Musée Guimet
6, place d’Iéna
75016 Paris
Métro : Iéna-Boissière / RER C : Pont de l’Alma
Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 18 h.

Plein tarif 8 € - tarif réduit 6 €

www.guimet.fr/costumesdenfants/
Diana

jeudi 28 octobre 2010

Squatterpunk : Bas-fonds !

jeudi 28 octobre 2010
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Grand prix du Cinemanila International Film Festival 2006, Squatterpunk / Iskwaterpangk (2007) du cinéaste philippin Khavn de la Kruz prend d’assaut les bidonvilles avec sa caméra et filme dans une frénésie singulière ces espaces désolés. Durant presque quatre vingt minutes, la caméra de Khavn traverse de long en large les habitations vétustes des bas-fonds qu’on imagine à Manille, la capitale, le tout filmé en noir et blanc. La particularité de cette oeuvre c’est qu’elle est muette et s’accompagne d’une musique punk qui laisse parfois entendre le bruit des vies qui se montrent devant nous. Elle affiche aussi de temps à autre des intertitres qui s’avèrent « énigmatiques » (pour le pauvre lecteur de langue anglaise que je suis).


Squatterpunk n’est pas facile d’accès. Pas tant pour le sujet montré ici par Khavn de la Kruz, qui est celui de la vie précaire d’une jeunesse perdue dans les bas-fonds dont la crasse est amplifié par le biais du noir et blanc utilisé. Non. Mais plus sur sa mise en forme qu’on pourrait qualifier de long clip musical. Du coup, on se rapprocherait plus facilement d’un qualificatif d’œuvre « expérimentale » rythmée par une musique punk dont les morceaux s'enchainent. Si la pauvreté règne en maître dans ces bidonvilles, il est frappant de voir que cette jeunesse trouve encore la force de s’amuser, de rire, sourire par la simplicité qui les entoure, n’hésitant pas à aller jusqu’à ce jeter dans les eaux polluées par les déchets ou encore chanter dans un karaoké tombant en ruine. Pourtant, il arrive que cette joie soit ternie par un autre aspect de la réalité, celle des sniffeurs de colle, des images livrées telles quelles à l’état brut.

Squatterpunk interpelle. Premièrement, sur les véritables motivations de Khavn de la Kruz. Ainsi, on s’interroge sur l’usage de ces intertitres. Sont-ils présents comme commentaires des images montrées ? Vers quelle réflexion le réalisateur nous pousse-t-il ? Des questions qui restent en suspend. Si la caméra numérique est la mieux à même de capter l’effervescence d’un environnement, on peut s’interroger sur les moments où Khavn de la Kruz joue véritablement son rôle de réalisateur. Ainsi, on se demande assez souvent quels sont les moments « joués » et mis en scène par le cinéaste (s’il y en a). D’autres questions restent également en suspend à la fin du métrage... C’est peut-être dans ces moments-là qu’un dossier de presse aurait pu être utile, une interview du réalisateur par exemple, pour clarifier ces aspects brumeux. Il n’en reste pas moins que le film au-delà de ces interrogations se montre comme un plaidoyer pour la jeunesse.

Squatterpunk divisera inexorablement. Si la musique punk n’est pas votre tasse de thé c’est peine perdue tant elle est présente et s’avère être une actrice majeure dans cette œuvre. Squatterpunk se vit, hypnotise par ces images. Une œuvre sur une jeunesse désœuvrée que Khavn de la Kruz porte comme une déclaration d’amour révoltée chargée d’une poésie sauvage.

I.D.

mercredi 27 octobre 2010

Laskar Pelangi : L’école de l’espoir

mercredi 27 octobre 2010
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Adapté d’un livre à succès de Andrea Hirata Seman, Laskar Pelangi (2008) de Riri Riza est une comédie dramatique indonésienne, connue également sous les titres anglais Rainbow Troops ou Rainbow Warriors. On y suit dans les années 1970 le quotidien d’une classe élémentaire, celle de Muhammadiyah. Cette école se trouve dans la province de Bangka Belitung à Gantong Kampung. Elle accueille des enfants pauvres dans un bâtiment délabré. Une professeur, Muslimah s’occupe d’une dizaine d’élèves non sans difficulté…

Laskar Pelangi fut un gros succès au box-office local. Est-ce un élément qui permette un jugement de valeur ? J’ose penser que non. Du moins, j’aimerais que cela soit constamment le cas en ce qui me concerne. Il m’arrive d’avoir un peu peur des succès commerciaux pour tout avouer. Ainsi, ce film s’inscrit dans une tendance commerciale. Un film familial pour le plus grand nombre. On sait dès lors à qui ce film s’adresse et quelles seront ses limites. Ainsi, on n’échappe pas à ces moments où le trop plein de bons sentiments et les propos parfois naïfs font place, et pourtant… Pourtant si l’on peut reprocher à Laskar Pelangi cette approche grand public avec un aspect qui s’avère de temps à autre formaté voir bateau, il n’en reste pas moins qu’il recèle de qualités.

Tout d’abord le cinéaste Riri Riza adopte une mise en scène qui se marie parfaitement avec son sujet. Un œil de cinéaste qui souligne avec retenue ces souvenirs d’enfance où se mêlent joie, rêve et tristesse. Dans un magnifique décor naturel, Laskar Pelangi se veut un plaidoyer de l’éducation pour tous. Cette œuvre transmet également un message rempli d’espoir : celle de surmonter les obstacles, continuer à se battre même face à l’adversité. Le scénario sert ainsi un message positif dans un film qui est à la fois social, politique et traitant de l’éducation. Mais ce film ne serait rien sans une brochette d’acteurs qui donne le meilleur d’eux-mêmes. Les adultes jouent avec justesse et conviction. Quant aux enfants, ils communiquent une fraîcheur et un naturel sans borne.

Laskar Pelangi est une œuvre réussie et qui parvient à communiquer une émotion certaine. Une œuvre qui nous transporte à travers son récit. Une jolie histoire racontée en voix off avec douceur mais où le drame n’est jamais bien loin. Une œuvre simple et touchante sur des tranches de vie lesquelles font tout bonnement du bien…

I.D.

dimanche 24 octobre 2010

Long Arm of the Law : Le capitalisme sauvage

dimanche 24 octobre 2010
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Première réalisation de Johnny Mak, et quelle réalisation ! Intelligente, forte et crépusculaire, Long Arm of the Law / Saang Gong Kei Bing (1984) donne ses lettres de noblesses au polar moderne. L’Heroic Bloodshed pure et dure est née. Vive le polar made in HK !

Des chinois du Guangzhou passent la frontière et se retrouvent à Hong Kong où ils doivent rejoindre Tung, leur ami et complice. Leur objectif est de dévaliser une bijouterie puis de rentrer au pays avec le butin…

Long Arm of the Law est une oeuvre noire. Une œuvre coup de boule en pleine face. Que dis-je ? Un chef d’œuvre cultissime. Un polar fascinant, nerveux qui retranscrit le désespoir sans borne d’une population Mainland à l’origine des faits divers qui ont inspirés ce film à l’aspect documentaire. Des groupes d’hommes traversant la frontière entre la Chine et Hong Kong pour y braquer des bijoux puis revenir chez eux avec de quoi survivre. Ces hommes s’apparentent dès lors à des rats des champs qui viennent risquer leur vie dans la ville clinquante qu’est Hong Kong. Clinquante en apparence car le véritable visage de HK se veut tout autre : sombre et désenchanté où le seul contraste sont ces bijoux de vitrines, un rêve inaccessible pour les populations pauvres.

Avec sa caméra à l’épaule, Johnny Mak met en scène un polar nerveux, à bout de souffle à la fois brutale et explosif. Il filme les évènements pris sur le vif, dans le feu de l’action. Long Arm of the Law est une œuvre jusqu’au boutisme par son aspect sombre, violent où le suspense et la tension s’accrochent à cette histoire bien rythmée. Une réussite jusque dans ce final apocalyptique qui prend place dans les ruelles labyrinthiques des quartiers pauvre de l’enclave britannique. Long Arm of the Law se révèle une réussite d’une puissance qui n’a d’égale que ses gunfights. Une œuvre saisissante, marquante qui réalise un constat sans équivoque de Hong Kong (le règne du capitalisme) et de ces chinois pauvres qui prennent des risques incommensurables pour une meilleure vie.

I.D.

vendredi 22 octobre 2010

Raping ! : La jeune femme et les bourreaux

vendredi 22 octobre 2010
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Lessivant que ce Raping ! / Yaru ! (1978) de Yasuharu Hasebe. Un pinku eiga montrant un visage peu complaisant du viol (et c’est bien normal ! m’exclamerez-vous et je suppute mais chez nos amis japonais ce n’est pas toujours bien clair de ce côté-ci) qu’on aurait aimé, rien que pour l’actrice (et ce qu’endure bien sûr son personnage) le voir se transformer en rape-revenge. Vraiment.

Mayuko (Natsuko Yashiro), jolie jeune femme au volant de sa voiture rentre à Tokyo. Sur le chemin, elle se fait violer par un camionneur et porte plainte à la police qui ne croit pas en ses dires. Traumatisée, elle reprend la route avec une prostituée rencontrée au commissariat…

Considéré comme un classique du roman-porno et faisant partie d’une tétralogie du viol (ou quadrilogie, c’est selon les infos récoltées), Raping ! est un film dur et sans concession. Voir cette jeune femme se faire violer à plusieurs reprises dans une ignorance totale (celle du monde qui l’entoure) est frustrant et grandit un sentiment de rage et de rancune chez le spectateur que l’on est. Je n’imagine pas qu’on ne puisse justement protester. D’autant plus que Natsuko Yashiro est loin de jouer une femme écervelée et naïve à souhait (à part lors d’une scène peut-être) comme on a pu en voir ici et là des victimes « faciles » dans le cinéma. On ne peut pas dire que l’image de l’homme dans ce film se fasse non plus sans anicroche. Celle propre sous tout rapport, se serait plutôt son contraire tant se cache dans chaque représentant de la gente masculine des monstres hideux et libidineux qui ne reculent devant rien pour assouvir leurs pulsions sexuelles. En gros, Raping ! dirait aux femmes que ce road-movie du viol qui s’abat sur cette « pauvre » jeune femme est de porter un regard accusateur sur l’homme, LE maux de la société. Là-dessus, si c’était son but, il l’atteindrait avec panache. Mais Raping ! dit bien plus encore et n’est pas une simple stigmatisation du rapport homme-femme (dont je me fais le constat).

Plus sérieusement, on peut supposer qu’avec Raping !, Yasuharu Hasebe dénonce l’attentisme de certain individu. Un discours sous-jacent qui dirait qu’il faut savoir s’imposer par la force et la ruse pour survivre dans nos sociétés (encore plus lorsqu’on est une femme, l’exemple de la prostituée est frappant pour cela et la leçon n’est pas loin d’être apprise par la victime en fin de métrage mais en refusant ici de suivre la voie de la prostitution). Pas beaucoup d’espoir donc au court de cette oeuvre bien que celui-ci vienne encore une fois du dénouement mais également (peut-être, question de jugement personnel) de personnages dont l’apparence pourrait s’avérer hostile : celui des motards (mais là encore tout est question de sexualité et de rapport de force, nous offrant entre autre une scène assez réjouissante). Comme quoi même là, ne jamais se fier aux apparences comme l’auteur semble nous le montrer à travers les agresseurs qui parsèment ce métrage. Il est un fait certain, Raping ! n’est pas qu’un film de viol lambda apportant son lot de seins dénudés. Il est intéressant d’y voir de qu’elle façon le cinéaste montre la femme qui est soit une femme violée sans défense, soit une prostituée. Est-ce le regard que les japonais portent à leur pendant féminin ? Ici la démonstration filmique n’est pas tendre et interpelle sur la virginité, la virginité perdue par la violence comme un passage à l’âge adulte, l’entrée dans ce monde d’adulte sans pitié…

Raping ! révolte mais offre un intérêt indéniable pour l’ironie qui s’en dégage. Si la mise en scène sait être soignée, je retiendrais pour ma part une bande son originale vraiment sympa qui se marie singulièrement à ce qui se joue devant nos yeux. Une Natsuko Yashiro qui joue admirablement les victimes, crédible de bout en bout. Les trois quart du temps muette où tout son jeu s’exprime à travers le regard et les traits de son visage. On n’oubliera pas non plus quelques acteurs aux seconds rôles qui se défendent (une spéciale pour Yudai Ishiyama). Raping ! est une œuvre noire à voir, indubitablement.

I.D.

jeudi 21 octobre 2010

Don : Qui est le boss ? Humm… pas toi

jeudi 21 octobre 2010
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C’est quelque chose pour un profane comme moi de tomber sur un film indien à l’image de Don (2006) de Farhan Akhtar. Un bollywood qui n’a rien avoir avec les comédies sentimentales, mélodramatiques et j’en passe (trop sirupeuses à mon goût, enfin c’est ainsi que je qualifierai la chose pour les quelques films vus, et oubliés) sur lesquelles il m’est arrivées de me poser. Là, on a affaire à un film d’action, un film de gangster et pour le coup… il faut bien dire que je reste circonspect.

En gros l’histoire c’est quoi ? Ou plutôt devrais-je dire, c’est qui Don (ce bon vieux Shahrukh Khan qui m’irrite la peau tout en m’hérissant le poil, pour qui j’ai un peu plus d’estime depuis l’intéressant My Name is Khan) ? Don, c’est le bras droit d’un gros ponte de la pègre s’adonnant au trafic de drogue. Un ponte aussi mystérieux que les miracles à Lourdes et Fatima. En somme, personne n’a vraiment l’air de savoir à quoi il ressemble. Mais Don « la classe tape à l’œil » veille sur le business tout en évitant de se faire arrêter par le policier De Silva, qui va enfin avoir sa chance suite à une course poursuite qui tourne mal. De Silva cache alors Don et le remplace par Vijay son sosie qui doit infiltrer l’organisation criminelle pour faire arrêter le numéro 1…

Don est un film généreux. Un film généreux pour tout plein de chose, et en plein de chose. Il y a de l’action qui donne à voir, des pointes humoristiques, de jolies filles (en tête Priyanka Chopra), une réalisation « tendance » pour le genre (on aime ou on aime pas, en ce qui me concerne c’est bof bof), il y a des chants et de la danse, des rebondissements à tout va dans une intrigue qui dure comme si l’on assistait aux épisodes d’un feuilleton mit bout en bout. Don est généreux, mais pas que dans le positif, c’est ça qui est malheureux. Don est long. Il ennuierait presque tant l’intrigue apporte quantité de scènes et personnages (je pense notamment au personnage du vol de diamant) inutiles. Et pourtant, dans ce film la longueur n’est pas un problème. On suit le film en « spectateur facile » tout en se disant… était-ce bien nécessaire - tout ce surplus - ? Aussi, étant peu client de danses et de chants, j’exècre leur présence dans une œuvre de cinéma. Ouh que la première chorégraphie est laide. Sans doute due à l’actrice qui se meut comme un pantin. Beurk. Quant aux paroles des chants… non, très franchement ce n’est pas ma tasse de thé. Ce n’est pas tant bollywood, car je pourrais également parler du vieux cinéma malais comme certain film de P.Ramlee dont la chansonnette me tapait quelque peu sur les nerfs. D’office, Don par avec un handicap. Alors on prend sur soi, sur ce qui s’apparente à une torture cinématographique (toujours en ce qui me concerne) et on continue....

Il reste dans ce Don deux gros soucis. Le premier : Shahrukh Khan. Don et Vijay en même temps. Shahrukh Khan l’acteur. Détestable. Son jeu (sans doute volontaire ou voulu par le cinéaste, d’un côté je ne suis pas un connaisseur, de l’autre pas d’info’ à ce sujet) est d’une exubérance et d’une grossièreté affligeante. Qu’il joue mal ! Une horreur ! C’est risible. On n’y croit pas une seule seconde. Si c’était voulu alors c’est gagné. Mais la prestation de l’acteur-hyper star vénéré en Inde (et ailleurs, sans doute) est consternante faisant tomber le film dans une farce. Le second : Don et du même coup Vijay, ces personnages n’allant pas sans Shahrukh Khan. Si ce dernier joue si mal c’est sans doute due à ce personnage de malfrat imbu de sa personne et mégalomane. Bref un personnage auquel on a du mal à accrocher. Des méchants dans le cinéma, on peut en aimer. Il y en a des exemples à la pelle. Mais comment apprécier ce Don ? On a qu’une envie : que les flics fassent leur boulot et avec une petite bavure qui va avec. Et le film lui est consacré ! Vijay. Shahrukh Khan en mode bouffon. Ca roule des yeux, la bouche en cul de poule, ça parle avec une voix nasillarde. Ok c’est le pendant « gentil » de Don. On l’apprécie un peu plus parce qu’il amène un côté léger et drôle mais à part ça… ce personnage est juste ridicule. Un bouffon (je me répète, je sais). Là aussi, le jeu de Shahrukh Khan est à la peine. Deux caricatures (Don et Vijay) poussées à leur paroxysme.

Pourtant… pourtant… Don n’est pas un mauvais film. Il y a de bonnes choses. J’ai particulièrement aimé le film d’action qu’il est. Ce film policier aux rebondissements multiples dont le dénouement s’avère plutôt sympa. J’ai affiché le sourire de circonstance, mais bon, ce n’est pas encore avec Don que je découvrirai « ma » perle bollywoodienne. On s’exclame (parfois dépité) par un : mais c’est quoi ce film ?! Don (semble nous dire Shahrukh Khan avec le point d’exclamation) ! La générosité exubérante d’un cinéma (en somme) ! Alors pour moi, une fois de temps en temps parce que c’est comme l’alcool : trop, peut rendre malade et ensuite on se réveille avec la gueule de bois. Et qu’est-ce que je lis en surfant sur l’IMDb ? Il y a un Don 2 en pré-production… ouah ! Je ne sais si j’aurais la force de surmonter ce nouvel épisode, surtout si Don continue à se la raconter de manière pas possible et vulgaire avec sa fausse classe d’un méchant (plus que) secondaire tout droit sortie d’une série B pourrie à qui l’on donnerait un premier rôle même pas crédible pour deux sous dans une production qui a les moyens de voir les choses en grand. Peut-être aussi que ce film est une énorme farce qui tourne en ridicule les films de gangsters… ? (D’un coup, je m’interpelle) A méditer (donc) même si je ne suis pas sûr de cela du tout.

I.D.

mercredi 20 octobre 2010

August In The Water : La fille tombée du ciel

mercredi 20 octobre 2010
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De la poésie éthérée et enivrante, voilà ce qu’est August In The Water / Mizu No Naka No Hachigatsu (1995) de l’enragé (je sais, c’est cliché surtout pour lui) Sogo Ishii.

Dans la ville de Fukuoka qui vient de connaître une chute de météorites, Izumi, une championne de plongeon arrive dans son nouveau lycée. Elle fait la connaissance de deux garçons de son âge : Ukiya et Mao. Les deux garçons fascinés par Izumi après sa chute dans une piscine tombent amoureux d’elle. Ukiya demande alors à son amie Miki, une experte en analyse de signes astrologiques de voir s’il est compatible avec Izumi. Miki découvre que non mais elle remarque une caractéristique jamais vu jusqu’alors chez Izumi. Bientôt la ville connaît une sécheresse sans précédent…

August in The Water est à la fois une bouffée d’air frais et de chaleur étouffante à l’image d’une nature changeante qui nous ferait prendre conscience de sa force et son importance. Le cinéaste Sogo Ishii parvient à nous transporter dans une ambiance étrange en réalisant une fable qui se veut tout en même temps spirituelle, mystique, fantastique à travers une parabole écologiste qui se joue par le biais de son personnage principal féminin. Il retranscrit par ses images d’une beauté saisissante (celles de la nature notamment, merveilleusement contemplée) l’énergie de la nature et les éléments qui la composent. Il réalise un rapport de force entre l’homme et cette même nature (qui se rebelle) bouleversée, attaquée par l’urbanisme. Il nous montre ô combien cette source de vie est primordiale et qu’elle constitue un besoin vital qu’on épuise à l’image de l’eau, omniprésente, occupant ici une place hautement symbolique et explicite. Non exempt de quelques défauts, on pourrait associer un tas de superlatifs à cette œuvre qui se veut réussi et cela même en présence d’un thème comme l’astrologie (dont je suis très peu enclin) qui aurait pu s’avérer grossier, et décrédibiliser la portée du message. Ouf, Sogo Ishii ne tombe dans aucun travers, si ce n’est peut-être que…

August in The Water aurait pu être une œuvre d’une magnificence peu commune si Sogo Ishii avait laissé plus de mystère sur la fin de son long-métrage. Une fin qui s’avère trop explicite dans les longueurs qu’elle s’accorde. On aurait aimé une fin moins parlant donc, nous laissant baigner dans nos pensées, nos réflexions et nos rêveries. Sans ça, August in The Water n’en reste pas moins une œuvre cinématographique d’une puissance évocatrice par son propos qui nous transporte par son atmosphère. Un morceau de pur enchantement mettant nos sens en éveil, un moment fusionnel avec la nature à la fois si belle et hostile.

I.D.

dimanche 17 octobre 2010

Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) : Le passage

dimanche 17 octobre 2010
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Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) / Lung Boonmee Raluek Chat (2010) de Apichatpong Weerasethakul ou l’assurance de savourer une expérience cinématographique hors norme, où les perceptions d’un film se voient perturbées par l’esprit d’un corps malade. Boonmee est gravement atteint. Au cours de ses derniers jours de vie apparaissent des figures étranges qui lui sont familières : sa femme, son fils s’invitant tour à tour. Ce n’est alors que le début d’un voyage fantasmagorique sans fin…

Oncle Boonmee est cette croyance à la réincarnation dans ce qu’il y a de plus profond. Cet homme est dans une quête impalpable qu’il ne maîtrise pas, celle du réconfort. Le réconfort de se sentir accompagné lors d’un passage unique et irréversible. L’apparition de sa femme à plusieurs reprises représente ce souhait, et lui permet de créer un repère intemporel alors que lui-même est pris dans une tourmente temporelle. Elle fonde ce cocon qui l’aide à se livrer et être écouté. Au fil du temps, ses souvenirs se décuplent et hantent son esprit formant une mosaïque de ses vies antérieurs, à l’image du flash que semble avoir les personnes aux portes de la mort.

Apichatpong Weerasethakul s’intéresse de ce qui reste de la mémoire avant le passage dans l’au-delà. Ce n’est pas le corps malade qui est le cœur du film mais bel et bien l’esprit. L’éveil de ce dernier lorsque la présence d’une maladie vient le perturber. Le cinéaste nous perd alors dans une confusion où la rêverie et la réalité ne semblent plus avoir de frontière. Il nous convie dans un voyage initiatique, sans code, sans paroi où seul l’esprit de Boonmee est guide, se baladant entre ses souvenirs et un présent incertain. Perturbant serait le terme approprié pour cette œuvre qu’on tente de prime abord d’appréhender puis qu’on s’entend à laisser nous mener dans des suites spirituelles impalpables. L’entreprise du cinéaste thaïlandais est remarquable, mettant en scène une vision de la mort unique et personnelle. Oncle Boonmee est le visage d’une œuvre singulière et palpitante, sublime et effrayante.

Diana

Poetry : Au delà de la poésie

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Après avoir été quelque peu boudé par les critiques lors de sa présentation à Cannes, Poetry (2009) de Lee Chan Dong regagne en intérêt depuis sa sortie en salle, et c’est tant mieux. Si je n’ai pas toujours été touchée par les essais du cinéaste coréen force est de constater que Poetry s’avère être une oeuvre gracieuse et touchante.

Mija est une femme pleine de vie. Malgré son âge, elle poursuit avec entrain ses activités en élevant son petit fils. Un jour elle se met en tête d’écrire un poème, mais un évènement va changer le cours de sa paisible vie.

Poetry m’a laissée entrevoir le destin d’une femme rythmée par une envie inachevée de maîtriser les mots pour parachever sa vie sans aucun regrets. Finalement il a été bien plus que cela. Le film de Lee Chan Dong parcourt ce personnage qu’est Mija sous toutes les angles à un moment crucial de sa vie. Elle, à la fois forte et courageuse, lorsque la quiétude rejoint son train de vie, fragile et hésitante lorsqu’elle se voit confronter à l’inconnu. Dans un récit délicat et poignant, Lee Chan Dong nous plonge dans le tiraillement d’une femme aux portes d’un épanouissement personnel qui se voit confronter à probablement l’une dès plus difficile situation qu’elle n’est connue jusqu’alors.

Dans le tumulte d’un destin à l’apparence lisse, l’auteur ajoute le piment qui permet d’enfanter un long métrage d’une grande grâce et d’une profondeur déconcertante. Car Mija est aussi cette grand-mère dont la vie est rythmée par le bal d’un petit fils en pleine crise d’adolescence et qui n’en a que faire de ses remarques (bien que ce derniers soit heureux de vivre avec elle, sa mère l’ayant confié sans raison apparente). Elle devient alors à son contact cette personne manquant d’assurance, l’inverse de ce qu’elle paraît être au quotidien au contact de son employeur et son groupe de poésie. Le petit fils est l’élément qui dévoile l’autre visage de Mija, plus sombre et effacé.

Lee Chan Dong dessine habilement la dualité d’un personnage tiraillée à un instant clé de sa vie. Il nous interroge avec brutalité sur des questionnements identitaires essentiels, nous met face à une peur panique lorsque l’inconnu vient frapper à votre porte et enfin sur l’apparente lâcheté d’un acte qui hantera éternellement une vieille dame. Poetry est un long métrage réussi, à la fois tendre et violent.

Diana

lundi 4 octobre 2010

Triades sur Paris

lundi 4 octobre 2010
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INTRODUCTION DU "MILIEU"
Tout d’abord. Pourquoi Paris ? Et pourquoi pas un « Paris et sa région » ou bien encore « Les triades dans l’Hexagone » ? Sans doute parce que la population dont est issue cette organisation criminelle (dont nous devrions ici employé le pluriel) est essentiellement basée sur la capitale française (et aussi que le sujet est plus facile à traiter en se concentrant sur Paris et que les ramifications principales sont établies… dans la capitale). Allons-y.

Les Triades. Partons du principe que nous savons tous ce qu’est une Triade, cette institution du crime des plus organisée aux origines chinoises. Nombre de films, téléfilms, séries, livres (en tout genre) en parle. Si des fois vous aviez une lacune en terme de connaissance, n’hésitez pas à vous rapprocher d’une encyclopédie (papier ou virtuelle comme Wikipédia) qui vous l’expliquera mieux que moi.

WHO'S WHO ?On parle souvent de mafia, de cartel et j’en passe. Mafia italienne, ici. Mafia Italo-américaine, là. Yakuza au Japon par-ci. Les cartels au Mexique ou en Colombie par-là. On parle aussi des organisations criminelles russes à juste tort considérées comme « mafia ». Il arrive qu’on puisse parler de ces entités en France mais une chose est sûre rares sont les causeries sur les Triades. A tel point qu’on les voit plus comme une entité fictionnelle que réelle. Vous savez comme dans les films. Ou si elles existent, c’est à Hong Kong, Macao ou en Chine. A la limite aux Etats-Unis ou au Canada, mais ça s’arrête là. Enfin, jusqu’à ce que l’on y mette notre grain de sel, nous, Made in Asie (M.I.A. pour aller plus vite), aidé d’un homme qui représente à lui seul ce milieu en France : Alexandre Lebrun (Alex « brushing, lunettes top la classe » pour les intimes).

Les Triades ont plein de tradition à l’ancienne, ce qui apporte un côté très folklorique conférant une tendance « old school ». Du marketing pour les jeunes particulièrement matraqué par la production cinématographique qui rend la chose, comment dire « cool » (voir le diptyque Election de Johnnie To, plus récent et donc plus facile à trouver pour les rituels. Quant au « cool » qui parle aux jeunes : la série de film des Young and Dangerous).

Il existe sept grandes Triades. Trois d’entre elles sont de Hong Kong. Elles sortent par ailleurs du lot dans leur capacité à l’internationalisation. J’ai nommé : la 14K, la Sun Yee On et le Cartel Wo (également appelé Wo Shing Wo). Du côté de Taiwan ce sont : les Bambous Unis, la Bande des Quatre Mers et l’Alliance de la Voie Céleste. La Chine a enfanté le Grand Cercle, composé d’ancien militaire de l’Armée Populaire. Ils sont partout, sachez-le ! Everywhere ! Qui plus est, de « nouvelles » triades (toujours issues de la RPC) ont été révélées récemment dont : le Soleil Rouge, située dans la rive nord de la Méditerranée. En ce qui concerne cette dernière, elle ne nous intéressera pas ici bien que le Soleil Rouge vienne à déverser un flot de clandestins et de drogue sur la capitale française s’adonnant également à la contrebande de voiture.

LE 13ème ET LES AFFAIRES
Les Triades, outre leur folklore de rituels et de tatouages ont aussi quantité d’activités illicites : drogue, prostitution, extorsion de fond, fraudes au carte de crédit, contrefaçon… Mais en France, de quoi vivent-ils ? Dans les années 1980 c’était la grande foire à la drogue, en particulier de l’héroïne. Les « familles » du 13ème arrondissement de Paris écoulaient leur marchandise en se faisant des fortunes monstres. Ils étaient les nababs du Paris by night. La Triade ? Une en particulier : la 14K (oui vous savez celle qui a eu à un moment donné comme boss – Tête de Dragon – à Macao Wan Kuok-koi alias « Dents Cassés », avant que ce dernier ne se fasse arrêté avec son frère. « Dents Cassés » ? Un mégalo de première, un businessman comme on n’en fait plus, qui disait que son film auto produit sur les casinos serait mieux que celui de Martin Scorsese, Casino, qu’il considérait comme de la m****. Il est gentil. Ça a donné Casino de Billy Tang en 1998 avec Simon Yam et Alex Fong entre autre. Je fais juste remarquer qu’ils ont « contrefaçonné » le titre. Quant à la qualité du métrage par rapport à celui de Marty, passons… Un sacré bonhomme et numéro ce « Dents Cassés ». Et ce n’est pas Alexandre Lebrun qui me fera dire – sous la menace – le contraire. Bon, par contre aux dernières nouvelles sa santé n’était pas très bonne… en même temps il faut se méfier avec ces mafieux. Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour retrouver la liberté, n’est-ce pas ? Je vous le demande.

Reprenons. La 14K se révèle comme la Triade la plus représentée sur la capitale - enfin, à cette époque. Aujourd’hui tout est plus opaque dans un univers qui baigne dans l’opacité. Les organisations criminelles du 13ème se sont également adonnées au racket contre protection. Une équation vieille comme le monde. Lorsqu’elles tombaient sur un commerçant (ou un restaurateur, n’oublions pas que la majorité des restaurateurs hébergent de nombreux clandestins en transit) réticent et bien c’était enlèvement et demande de rançon aux familles. Avec un peu de chance, le kidnappé refaisait surface sans même que la police ne soit au courant de rien. En parlant d’enlèvement, c’était monnaie courante pour se faire un peu de monnaie et là aussi la loi du silence régnait. Il y avait aussi la traite des blanches. Les jeux clandestins et en parlant de clandestins, elles jouaient la carte de passeurs, passeurs surnommés les « têtes de serpent ». Sans oublier une autre technique : les faux tour-opérateur parvenant à obtenir des visas dans un pays de l’espace Schengen qui ne soit pas trop regardant. Mais une question se pose : est-ce toujours le cas aujourd’hui en 2010 ?

Il s’avère que les Triades bien qu’elles soient toujours présentes dans le 13ème arrondissement de Paris se soient comment dire… calmées ou en sommeil. Qu’elles se soient tournées vers des affaires plus respectables ou recentrées vers des activités telles que le jeu ou la confection de contrefaçon (bien qu’ici la concurrence soit rude). Alors oui, la prostitution est toujours là. Le trafic de drogue semble en apparence jugulé, du moins ce n’est plus l’effervescence des années 80 de la fameuse « Chinese Connection ». Quant aux rackets et aux enlèvements ? Les commerçants et autres restaurateurs (ou tout autre victime) ne se laissent plus faire et ils n’hésitent plus à faire appel à la police. La fin d’une époque. Les temps sont et deviennent durs. Là, où aujourd’hui les Triades font parler d’elles, c’est dans le quartier chinois du 11ème arrondissement et tout particulièrement à Belleville.

BELLEVILLE, NOUVEL ELDORADOUne nouvelle immigration chinoise voit le jour depuis ces dernières années sur Paris. Nouvelle immigration pour un nouveau quartier qui apporte avec elle ses us et coutumes du crime organisé. Ces « nouveaux » immigrés chinois viennent essentiellement du Wenzhou, une région de Chine. Ces « Wenzhou » ont remis au goût du jour une certaine pratique du racket et de l’enlèvement. La cible privilégiée : commerçants et restaurateurs (On ne change pas des victimes qui font gagner). En cas de refus : les mafieux enlèvent le principal intéressé en faisant pression sur la famille ou pis encore, ils kidnappent un membre de la famille en faisant du chantage à la « cible ». Mais l’enlèvement ne touche pas que le restaurateur qui nous servent les mets locaux de chez eux. Non. Il touche également les clandestins qui ont échappés à leurs passeurs (et pas que d’ailleurs). Des clandestins qui sont le plus souvent – bien malgré eux – les premiers touchés lors de conflit entre organisation criminelle. Ainsi, il peut arriver que ces nouvelles organisations mafieuses n’hésitent pas à enlever les clandestins de passeurs rivaux et ensuite de violer, violenter et par la même occasion d’utiliser ces mêmes clandestins dans des usines de confection, le plus généralement de contrefaçon jusqu’à ce que leur famille en Chine daigne à payer une rançon. Par extension, ce type d’enlèvement rejoint ce que l’on appelle le « kidnapping transnationaux par GMS ». Le principe est simple : on enlève un chinois qui se trouve à l’étranger contre rançon, demandée à la famille restée en Chine.
L’une des caractéristiques de ces Triades implantées à Belleville est la violence dont elle peuvent faire preuve. Là, où à une époque il était plus rare de voir les armes à feu de sortie, il semble que ces mafieux ne reculent devant rien et même la police nationale ne fait plus peur, c’est un comble lorsqu’on connaît notre police. En ça, on pourrait aisément les rapprocher de ces chinois du Mainland traversant à l’époque, de l’empire Britannique, la frontière avec Hong Kong pour aller y réaliser des braquages et revenir par la suite dans leur modeste campagne. Le côté rien à perdre parce qu’au bout il faut manger et faire manger la famille désignait leur mentalité. Un côté borderline donc (à voir Long Arm of The Law de Johnny Mak pour s’imprégner de l’état d’esprit).

Finalement, les affaires illicites qui gangrènent cette partie de Paris sont les mêmes qui s’opéraient jadis dans le 13ème. Ils s’adonnent aussi bien au trafic d’immigrés (là où vient essentiellement leur manne financière) que dans le jeu ainsi que la prostitution (à savoir qu’au-delà des frontières du 13ème et de Belleville, des salons de massage qui ont pignon sur rue cachent les plaisirs du sexe monnayables. N’entrant pas dans les frais de M.I.A., je n’ai pu investir ce milieu mais Alexandre Lebrun me confit que c’est : « très bien » avec son pouce levé. Nous avons pu voir également que ces criminels opéraient également dans le trafic de drogue mais là difficile de dire quelles en sont les proportions tant il est difficile d’enlever le voile qui recouvre cette activité, et la police n’y va pas en aidant. Cette dernière le dit : R.A.S. (Rien à Signaler), à qui veut-elle faire croire ça ? Pas à nous en tout cas surtout lorsqu’on voit le nombre d’affaires liées à la drogue. Le 13ème serait-il toujours de la partie d’ailleurs ? Il faut le croire. Comme quoi, rien n’est jamais vraiment fini avec des organisations comme les Triades...

CONCLUSION DU "MILIEU"Je vous le dit les Triades sont partout. Alors cachez vos enfants, fermez vos portes bien à clé et surtout pas un mot. On n’a rien vu, on n’a rien entendu. Et puis de toute façon, les Triades et la mafia n’existent pas. Tout ce qui a pu précéder ces quelques mots ne sont qu’une allégorie. Un petit amusement qui ne tient sur aucun fait concret ou révélé. Et pour les plus septiques, Made in Asie n’a rien et je souligne bien le : « n’a rien » avoir avec les Triades. Juré, craché. Connais pas et de toute façon c’est seulement dans l’imaginaire de quelques scénaristes hongkongais. Croix de bois, croix de fer si je mens, je vais au Paradis. Ce n’est pas Alexandre Lebrun qui (encore une fois) va me faire dire – sous la menace – le contraire. Lui-même est un « fake » (faux, in french) pour le plus grand amusement des ménagères et des plus vieux… les Triades ? La bonne blague !

Photo 1 : Structure pyramidale. Source HKcinémagic.
Photo 2 : Election (2005) de Johnnie To. Simon Yam avec son bol.
Photo 3 : Young and Dangerous, photo promotionnelle. Source blog HKmania.
Photo 4 : “Dents Cassées” et sa Ferrari.
Photo 5 : Alex « brushing, lunette top la classe » dans un salon de massage for sexe in Paris, Chez Lily Li Ly.
Photo 6 : Nouvel an d’une Triade au siège social de Made in Asie.
I.D.

 
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