Arrive la première surprise du festival du cinéma chinois 2009 avec Le facteur de Shangri-La (2007) de YU Zhong, un long métrage à la fois poétique et rempli d’humour. Le facteur de Shangri-La c’est l’histoire vraie d’un facteur Wang Dahe qui sillonne les paysages reculés d’une chine lointaine. Un homme qui a déjà parcouru en 21 ans près de 260 000 kilomètres.
YU Zhong s’attarde sur le portrait de cet homme mais plus encore sur le rôle qu’il tient dans ces régions reculées, où sa fonction va plus loin que le simple fait de remettre des lettres. Wang est habité d’une mission à chacun de ces arrêts, tantôt celui d’animer un village et de donner le sourire à des enfants, tantôt celui de réconforter une âme solitaire. En tout état de cause, cet homme représente bien plus que son apparent métier, il est le lien qui unit chacun de ces paysans à des parents ou tout simplement avec la vie. Car plus que le lien, Wang est la vie, il apporte à ces « destinataires » une distraction par le réconfort, les discussions ou le service rendu. Cette mission qu’il prend à cœur est indéniablement motivée par le rapport humain qui se crée à chacun de ces déplacements.
Pour aller plus loin dans le témoignage, le cinéaste dépeint le rapport à la nature ; ce rapport qui unit cet homme à la vie. Du périple du facteur se traduit la solitude. Une solitude que seul son fidèle compagnon Jinglong (un cheval), ces cochons et la nature peuvent palier. A l'image de ce que Wang représente pour ces paysans, la nature est ici le moteur qui l’aide à vivre la solitude plus sereinement. Finalement, elle se veut public des milliers de kilomètres parcourus, de l’effort physique et des états d’âme du facteur. On repense au plan où Wang lit le journal à son cheval jusqu’à la tombée de la nuit.
Yu Zhong enfante une œuvre magique par ces paysages sauvages et le récit de cette vie exceptionnelle, qu’a menée Wang. Plus que l’histoire, c’est davantage un témoignage qui est porté dans ce long métrage où l’on suit le périple de ce petit bout d’homme. Un personnage attachant et une gueule, un acteur magistral portant toute la force de ce qu’est la générosité par le sacrifice et le don de soi. Une œuvre encore méconnue en France mais dont le mérite a été récompensé au Festival International du Film de Montréal en 2007. A voir absolument !
YU Zhong s’attarde sur le portrait de cet homme mais plus encore sur le rôle qu’il tient dans ces régions reculées, où sa fonction va plus loin que le simple fait de remettre des lettres. Wang est habité d’une mission à chacun de ces arrêts, tantôt celui d’animer un village et de donner le sourire à des enfants, tantôt celui de réconforter une âme solitaire. En tout état de cause, cet homme représente bien plus que son apparent métier, il est le lien qui unit chacun de ces paysans à des parents ou tout simplement avec la vie. Car plus que le lien, Wang est la vie, il apporte à ces « destinataires » une distraction par le réconfort, les discussions ou le service rendu. Cette mission qu’il prend à cœur est indéniablement motivée par le rapport humain qui se crée à chacun de ces déplacements.
Pour aller plus loin dans le témoignage, le cinéaste dépeint le rapport à la nature ; ce rapport qui unit cet homme à la vie. Du périple du facteur se traduit la solitude. Une solitude que seul son fidèle compagnon Jinglong (un cheval), ces cochons et la nature peuvent palier. A l'image de ce que Wang représente pour ces paysans, la nature est ici le moteur qui l’aide à vivre la solitude plus sereinement. Finalement, elle se veut public des milliers de kilomètres parcourus, de l’effort physique et des états d’âme du facteur. On repense au plan où Wang lit le journal à son cheval jusqu’à la tombée de la nuit.
Yu Zhong enfante une œuvre magique par ces paysages sauvages et le récit de cette vie exceptionnelle, qu’a menée Wang. Plus que l’histoire, c’est davantage un témoignage qui est porté dans ce long métrage où l’on suit le périple de ce petit bout d’homme. Un personnage attachant et une gueule, un acteur magistral portant toute la force de ce qu’est la générosité par le sacrifice et le don de soi. Une œuvre encore méconnue en France mais dont le mérite a été récompensé au Festival International du Film de Montréal en 2007. A voir absolument !