mardi 29 juin 2010

Le Japon éliminé aux tirs au but [Coupe du monde FIFA 2010]

mardi 29 juin 2010
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Clap de fin pour la sélection japonaise, dernière équipe représentant la zone asiatique dans cette Coupe du Monde FIFA 2010.

Les Blue Samouraïs se sont inclinés au tir au but (5-3) face au Paraguay en 8ème de finale. Avant ce match, les deux sélection s'étaient rencontrées par six fois (3 matchs nul, deux victoires paraguayennes et une victoire japonaise). C'est dans un match au coude à coude que les deux nations se sont livrés bataille. Le jeu japonais qui avait tant séduit jusqu'ici était en demi-teinte face à une difficile sélection du Paraguay. Du coup, les deux factions évoluaient à jeu égal. On notera tout de même un match assez pauvre bien que quelques actions dangereuses sont venues égailler cette rencontre.

Le Japon n'a pas à rougir de son élimination d'autant plus qu'elle s'est produite dans le face à face des tirs au but. On regrette que l'équipe nationale du Japon ne soit pas allée plus loin dans cette compétition, elle le méritait.

I.D.

lundi 28 juin 2010

Festival Paris Cinéma - Du 3 au 13 juillet 2010

lundi 28 juin 2010
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Le Festival Paris Cinéma 2010 ouvrira ses portes du 3 au 13 juillet dans une sélection de salles parisiennes. Cette édition sera marquée par une belle sélection de films asiatiques, inédits ou en avant-première à l’image du dernier Apichatpong Weerasethakul avec L’oncle Boonmee qui se souvient de ses vies antérieures (Palme d’Or 2010).

Sans oublié que cette année le Japon est à l’honneur, il faudra ainsi compter sur la présence de nombreuses personnalités nipponnes : Koji Wakamatsu, Shinobu Terajima et Rinko Kikuchi. Un hommage à Sadao Yamanaka et une rétrospective du maître Akira Kurosawa seront aussi au programme parmi d’autres évènements.

Pour y voir plus clair, voici le programme « Made in Asie » de cette quinzaine :

SAMEDI 3 JUILLET
FORUM DES IMAGES (1er)
21 h One Piece Movie 8: Episode of Alabaster Kingdom – The Pirates and the Princess of the Desert de Takahiro Imamura / 1 h 30 / vidéo (vostf) / Présenté par l’équipe de Toei
21 h 30 Les Anges violés de Koji Wakamatsu / 57 min (vostf) /Présenté par le réalisateur
23 h One Piece Movie 5: The Curse of the Sacred Sword de Kazuhisa Takenouchi 1 h 35 / video (vostf) / Précédé d’un show du duo Les Romanesques
23 h 15 L’Empire des sens de Nagisa Oshima / 1 h 42 (vostf)
1 h One Piece Movie 6: Baron Omatsuri and the Secret Island de Mamoru Hosoda / 1 h 32 / video (vostf)
1 h 30 Les Secrets derrière le mur de Koji Wakamatsu / 1 h 16 (vosta)
2 h 45 One Piece Movie 7: Mega Mecha Soldier of Karakuri Castle de Konosuke Uda / 1 h 35 / vidéo (vostf)
3 h 15 Va, va vierge pour la deuxième fois de Koji Wakamatsu / 1 h 06 (vosta)
4 h 30 One Piece Movie 9: Episode of Chopper – The Miracle Winter Cherry Blossom de Junji Shimizu / 1 h 53 / vidéo (vostf)
4 h 45 Quand l’embryon part braconner de Koji Wakamatsu / 1 h 13 (vostf) / interdit aux moins de 18 ans

CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE (12e)
17 h La Nouvelle Légende du grand judo d’Akira Kurosawa / 1 h 23 (vostf)
19 h Rashomon d’Akira Kurosawa / 1 h 28 (vostf)
21 h Barberousse d’Akira Kurosawa / 3 h 05 (vostf)

MK2 BIBLIOTHÈQUE (13e)
14 h 30 La Grenadière de Koji Fukada / 48 min / vidéo (vostf) / Présenté par le réalisateur et le peintre Takeshi Fukazawa
15 h 45 2/Duo de Nobuhiro Suwa / 1 h 35 (vosta) / Présenté par Bastian Meiresonne (journaliste à Écrans d’Asie)
16 h I Love Thee for Good de Ryusuke Hamaguchi / 58 min vidéo (vosta) Présenté par le réalisateur
17 h30 Vibrator de Ryuichi Hiroki / 1 h 35 (vostf et vosta) / Présenté par la comédienne Shinobu Terajima
18 h Child by Children de Koji Hagiuda / 2 h 02 (vostf et vosta) / à partir de 12 ans
19 h 30 Human Comedy in Tokyo de Koji Fukada / 2 h 20 / vidéo (vostf et vosta) / Présenté par le réalisateur et la comédienne Rena Kakudate
19 h 30 Amore de Luca Guadagnino / 2 h (vostf) / Présenté par le réalisateur et la comédienne Tilda Swinton
20 h 30 Pyuupiru 2001-2008 de Daishi Matsunaga / 1 h 33 / vidéo (vosta)
22 h 10 Typhoon Club de Shinji Somai / 1 h 54 (vostf)

DIMANCHE 4 JUILLET
FORUM DES IMAGES (1er)
15 h 30 Va, va vierge pour la deuxième fois de Koji Wakamatsu / 1 h 06 (vosta) /
17 h Les Secrets derrière le mur de Koji Wakamatsu / 1 h 16 (vosta) /
18 h 30 United Red Army de Koji Wakamatsu / 3 h 10 (vostf) / Présenté par Julien Sévéon (journaliste) et suivi d’un débat avec le réalisateur interdit aux moins de 12 ans
22 h 30 Quand l’embryon part braconner de Koji Wakamatsu / 1 h 13 (vostf) / interdit aux moins de 18 ans

CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE (12e)
14 h Les Sept Mercenaires de John Sturges / 2 h 05 (vostf)
17 h Les Sept Samouraïs d’Akira Kurosawa / 3 h 27 (vostf)
21 h Chien enragé d’Akira Kurosawa / 2 h 02 (vostf)

BnF – SITE FRANÇOIS-MITTERRAND (13e)
17 h Masterclass Koji Wakamatsu Modérée par Philippe Azoury (journaliste à Libération) Entrée libre

MK2 BIBLIOTHÈQUE (13e)
12 h 30 About Her Brother de Yoji Yamada / 2 h 06 (vosta)
14 h 50 To Walk Beside Youde Yuya Ishii / 1 h 30 / video (vostf et vosta) / Présenté par le réalisateur
15 h 15 Pure Asia d’Ikki Katashima / 1 h 48 / vidéo(vostf et vosta) / Présenté par Yuko Shiomaki (productrice) et Bastian Meiresonne (journaliste à Écrans d’Asie)
19 h 30 Solanin de Takahiro Miki / 2 h 06 (vostf et vosta) / Présenté par Claude Leblanc (rédacteur en chef de Courrier
international)
22 h The Glamorous Life of Sachiko Hanai de Mitsuru Meike / 1 h

LUNDI 5 JUILLET
MK2 BIBLIOTHÈQUE_(13e)
13 h Mind Game de Masaaki Yuasa / 1 h 43 / vidéo (vostf) /
13 h 15 Human Comedy in Tokyo de Koji Fukada / 2 h 20 / video (vostf et vosta) / Présenté par le réalisateur et la
comédienne Rena Kakudate
15 h Solanin de Takahiro Miki / 2 h 06 (vostf et vosta)
18 h 45 The Garden of Sinners d’Ei Aoki / 50 min / vidéo (vostf) à partir de 14 ans
19 h Le Soldat Dieu de Koji Wakamatsu / 1 h 25 (vostf) / Présenté par le réalisateur et la comédienne Shinobu Terajima
20 h Mundane History d’Anocha Suwichakornpong / 1 h 22 (vostf et vosta) / Présentation et débat avec la réalisatrice
22 h The Machine Girl de Noburu Iguchi / 1 h 36 / video (vosta)
22 h I Love Thee for Good de Ryusuke Hamaguchi / 58 min vidéo (vosta) / Présenté par le réalisateur

MARDI 6 JUILLET
MK2 BIBLIOTHÈQUE (13e)
13 h 30 To Walk Beside You de Yuya Ishii / 1 h 30 / vidéo (vostf et vosta) / Présenté par le réalisateur
15 h 30 Tetsuo: The Bullet Man de Shinya Tsukamoto / 1 h 11 (vosta) / Présenté par Bastian Meiresonne (journaliste à Écrans d’Asie)
17 h 30 Mundane History d’Anocha Suwichakornpong / 1 h 22 (vostf et vosta) / Présentation et débat avec la réalisatrice
18 h Pure Asia d’Ikki Katashima / 1 h 48 / vidéo (vostf et vosta) / Présenté par Yuko Shiomaki (productrice) et Bastian Meiresonne
19 h 30 Sawako Decides de Yuya Ishii / 1 h 52 (vostf et vosta) Présentation et débat avec le réalisateur
22 h La Rivière Tumen de Zhang Lu / 1 h 29 (vostf et vosta) Présentation et débat avec le réalisateur
22 h 15 Programme courts métrages japonais 1 h 10 / vidéo
Shikasha d’Isamu Hirabayashi / 10 min (vosta)
Nocturne for Machiko Kyo de Masanori Tominaga / 9 min (clip)
La Maison en petits cubes de Kunio Kato / 12 min (sonore)
Wish You Were Here de Shinji Aoyama / 7 min (musical)
Hand Soap de Kei Oyama / 16 min (sonore)
Yuki Chan de Kei Oyama / 5 min (sonore)
Nami de Kei Oyama / 3 min (sonore)
Down de Shinji Aoyama / 3 min (clip)
Hell Teacher de Masanori Tominaga / 3 min (clip)

MERCREDI 7 JUILLET
FORUM DES IMAGES (1er)
19 h 45 Les Anges violés de Koji Wakamatsu / 57 min (vostf) / Présenté par Dimitri Ianni (critique et journaliste spécialiste du cinéma asiatique)

CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE (12e)
15 h Takeshi Kitano rencontre Akira Kurosawa 50 min / vidéo (vostf)
19 h Sanjuro d’Akira Kurosawa / 1 h 36 (vostf)
21 h Le Garde du corps d’Akira Kurosawa / 1 h 50 (vostf)

BnF – SITE FRANÇOIS-MITTERRAND (13e)
17 h Table ronde Voyage au pays de la vidéo japonaise Modérée par Alain Carou (département de l’audiovisuel, BnF)
14 h All Around Us de Ryosuke Hashiguchi / 2 h 20 (vostf et vosta)
15 h 15 2/Duo de Nobuhiro Suwa / 1 h 35 (vosta)
16 h 45 Sawako Decides de Yuya Ishii / 1 h 52 (vostf et vosta) Présentation et débat avec le réalisateur
17 h15 Sad Vacation de Shinji Aoyama / 2 h 16 (vostf et vosta) Présenté par le réalisateur
19 h 15 Je ne peux pas vivre sans toi de Leon Dai / 1 h 32 (vostf) Présenté par le réalisateur
20 h La Rivière Tumen de Zhang Lu / 1 h 29 (vostf et vosta) Présentation et débat avec le réalisateur
21 h City of Life and Death de Lu Chuan / 2 h 15 (vostf) Présenté par le réalisateur

Maison de la culture du japon à paris (15e)
17 h 30 Tange Sazen et le pot d'un million de ryos de Sadao Yamanaka / 1 h 32 (vostf et vosta)
20 h Kochiyama Soshun de Sadao Yamanaka / 1 h 21 (vostf et vosta) Présenté par Shinji Aoyama (réalisateur) et précédé d’un montage inédit de trois flipbooks réalisés par Sadao Yamanaka

JEUDI 8 JUILLET
CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE (12e)
19 h Scandale d’Akira Kurosawa / 1 h 44 (vostf)
21 h 15 Dodes’kaden d’Akira Kurosawa / 2 h 15 (vostf)

MK2 BIBLIOTHÈQUE_(13e)
13 h 30 The Catch de Shinji Somai / 2 h 15 (vosta)
16 h 15 Mélodie tzigane de Seijun Suzuki / 2 h 24 (vostf et vosta)
17 h15 Live Tape de Tetsuaki Matsue / 1 h 14 vidéo (vosta) Présenté par le réalisateur et par Bastian Meiresonne (journaliste à Écrans d’Asie)
19 h The Housemaid d’Im Sang-soo / 1 h 47 (vostf)
19 h 15 Sad Vacation de Shinji Aoyama / 2 h 16 (vostf et vosta) Présenté par le réalisateur
21h Sweet Little Lies de Hitoshi Yazaki / 1 h 57 (vostf et vosta) Présentation et débat avec le réalisateur et (sous réserve) le chef-opérateur Isao Ishii et la scénariste Kyoko Inukai
22 h 15 The Glamorous Life of Sachiko Hanai de Mitsuru Meike / 1 h 30 (vostf et vosta) / Présenté par Tetsuaki Matsue (acteur du film et réalisateur de Live Tape)

Maison de la culture du japon à paris (15e)
17 h 30 Pauvres Humains, ballons de papier de Sadao Yamanaka / 1 h 26 (vostf et vosta)
20 h Tange Sazen et le pot d'un million de ryos de Sadao Yamanaka / 1 h 32 (vostf et vosta) Présenté par Charles Tesson (critique de cinéma)

MK2 QUAI DE SEINE (19e)
15 h 20 Café Lumière de Hou Hsiao-hsien / 1 h 49 (vostf)
17 h 40 Tokyo ! de Michel Gondry, Leos Carax,
Bong Joon-hoo / 1 h 50 (vostf)

VENDREDI 9 JUILLET
FORUM DES IMAGES_(1er)
19 h 30 L’Empire des sens de Nagisa Oshima / 1 h 42 (vostf) / Présenté par Serge July (journaliste, auteur et réalisateur) et David Thompson (réalisateur) interdit aux moins de 16 ans

CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE (12e)
19h Rhapsodie en août d’Akira Kurosawa / 1 h 38 (vostf)
21h Entre le ciel et l’enfer d’Akira Kurosawa / 2 h 23 (vostf)

MK2 BIBLIOTHÈQUE (13e)
13 h 45 Une arnaque presque parfaite de Rian Johnson / 1 h 49 (vostf)
16 h Hole in the Sky de Kazuyoshi Kumakiri / 2 h 07 (vosta)
16 h Sweet Little Lies de Hitoshi Yazaki / 1 h 57 (vostf et vosta) Présentation et débat avec le réalisateur, (sous réserve) le chef-opérateur Isao Ishii et la scénariste Kyoko Inukai
18 h 30 Live Tape de Tetsuaki Matsue / 1 h 14 / vidéo (vosta) Présenté par le réalisateue et Bastian Meiresonne (journaliste à Écrans d’Asie)
20 h 30 Intérimaire en détresse de Hiroki Iwabuchi / 1 h 07 / vidéo (vostf et vosta) Présenté par Claude Leblanc (rédacteur en chef de Courrier international)
21 h 30 Oncle Boonmee (qui se souvient de ses vies antérieures) d’Apichatpong Weerasethakul
22 h 15 Symbol de Hitoshi Matsumoto 1 h 33 (vosta)

Maison de la culture du japon à paris (15e)
17 h 30 Kochiyama Soshun de Sadao Yamanaka / 1 h 21 (vostf et vosta)
20 h Pauvres Humains, ballons de papier de Sadao Yamanaka / 1 h 26 (vostf et vosta) Présenté par Jun Fujita (auteur et membre du comité de rédaction de la revue Vertigo)

SAMEDI 10 JUILLET
FORUM DES IMAGES (1er)
14 h 30, 15 h 45 et 17 h Atelier origami (de 6 à 14 ans) animé par Naomiki Sato (réservation obligatoire voir p. 69)
15 h Le Noël de Komaneko : un cadeau perdu de Tsuneo Goda 20 min / vidéo (sonore) suivi de trois courts métrages
(A House, Kid’s Castle, The Sandwiches) de Koji Yamamura / 15 min (sonore) à partir de 3 ans
17 h Gamera, le monstre géant de Noriaki Yuasa / 1 h 18 / vidéo (vostf) / à partir de 10 ans

CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE (12e)
21 h Vivre d’Akira Kurosawa / 2 h 23 (vostf)

MK2 BIBLIOTHÈQUE_(13e)
14 h Mai Mai Miracle de Sunao Katabuchi / 1 h 40 (vostf) à partir de 8 ans
14 h Série Au pays des fantômes Épisode 6 « L e Bateau des femmes fantômes » 47 min / vidéo (vostf)
15 h 10 Série Au pays des fantômes Épisode 9 « L a Demeure du chat fantôme » 47 min / vidéo (vostf)
16 h 30 Child by Children de Koji Hagiuda / 2 h 02 (vostf et vosta) à partir de 12 ans
18 h About Her Brother de Yoji Yamada / 2 h 06 (vosta) Présenté par Claude Leblanc (rédacteur en chef de Courrier international)
20 h 20 The Machine Girl de Noburu Iguchi / 1 h 36 / vidéo (vosta) /
22 h 20 House of Bugs de Kiyoshi Kurosawa / 51 min / vidéo (vosta)
22 h 30 Tandem de Toshiki Sato / 1 h (vosta) / CENtQUATRE (19e)
21 h 30 Blood and Bones de Yoichi Sai / 2 h 24 (vostf) /

DIMANCHE 11 JUILLET
CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE (12e)
17 h La Forteresse cachée d’Akira Kurosawa / 2 h 19 (vostf)
20 h Kagemusha, l’ombre du guerrier d’Akira Kurosawa / 2 h 59 (vostf)

MK2 BIBLIOTHÈQUE (13e)
13 h 30 Intérimaire en détresse de Hiroki Iwabuchi / 1 h 07 / vidéo (vostf et vosta)
16 h Poetry de Lee Chang-dong 2 h 19 (vostf)
17 h She and Her Cat de Makoto Shinkai / 5 min / vidéo (vostf) suivi de 5 Centimeters per Second de Makoto Shinkai / 1 h 02 / vidéo (vostf)
18 h 45 Hana d’Hirokazu Kore-eda / 2 h 07 (vosta)
21 h The Garden of Sinners d’Ei Aoki / 50 min / vidéo (vostf) à partir de 14 ans
21 h15 Typhoon Club de Shinji Somai / 1 h 54 (vostf)
22 h 10 Programme courts métrages japonais / 1 h 10 / vidéo /
Shikasha d’Isamu Hrabayashi / 10 min (vosta)
Nocturne for Machiko Kyo de Masanori Tominaga / 9 min (clip)
La Maison en petits cubes de Kunio Kato / 12 min (sonore)
Wish You Were Here de Shinji Aoyama / 7 min (musical)
Hand Soap de Kei Oyama / 16 min (sonore)
Yuki Chan de Kei Oyama / 5 min (sonore)
Nami de Kei Oyama / 3 min (sonore)
Down de Shinji Aoyama / 3 min (clip)
Hell Teacher de Masanori Tominaga / 3 min (clip)

CENtQUATRE (19e)
22 h La Mort en ligne de Takashi Miike / 1 h 52 (vostf) / interdit aux moins de 12 ans Entrée libre

MK2 QUAI DE SEINE (19e)
15 h 05 Blood and Bones de Yoichi Sai / 2 h 24 (vostf)

LUNDI 12 JUILLET
MK2 BIBLIOTHEQUE (13e)
15 h 30 La Grenadière de Koji Fukada / 48 min / vidéo (vostf)
16 h Pyuupiru 2001-2008 de Daishi Matsunaga / 1 h 33 / vidéo (vosta)
16 h 45 All Around Us de Ryosuke Hashiguchi / 2 h 20 (vostf et vosta)
19 h 30 The Catch de Shinji Somai / 2 h 15 (vosta)
19 h45 Symbol de Hitoshi Matsumoto / 1 h 33 (vosta) /
21 h45 House of Bugs de Kiyoshi Kurosawa / 51 min / vidéo (vosta)
22 h 10 Tandem de Toshiki Sato / 1 h (vosta) /

CENtQUATRE (19e)
22 h Kaïro de Kiyoshi Kurosawa / 1 h 57 (vostf) Entrée libre

MK2 QUAI DE SEINE (19e)
22 h 10 Tokyo ! de Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-hoo / 1 h 50 (vostf)

MARDI 13 JUILLET
MK2 BIBLIOTHèQUE (13e)
14 h 30 Programme courts métrages japonais / 1 h 10 / vidéo /
Shikasha d’Isamu Hrabayashi / 10 min (vosta)
Nocturne for Machiko Kyo de Masanori Tominaga / 9 min (clip)
La Maison en petits cubes de Kunio Kato / 12 min (sonore)
Wish You Were Here de Shinji Aoyama / 7 min (musical)
Hand Soap de Kei Oyama / 16 min (sonore)
Yuki Chan de Kei Oyama / 5 min (sonore)
Nami de Kei Oyama / 3 min (sonore)
Down de Shinji Aoyama / 3 min (clip)
Hell Teacher de Masanori Tominaga / 3 min (clip)
15 h Mélodie tzigane de Seijun Suzuki / 2 h 24 (vostf et vosta)
16 h Mind Game de Masaaki Yuasa / 1 h 43 / vidéo (vostf)
22 h 15 Tandem de Toshiki Sato / 1 h (vosta)

Site officiel : http://www.pariscinema.org/
Tarifs : 5 € la séance / 30 € le Paris CinéPas
Programme complet : Télécharger le PDF

Diana

dimanche 27 juin 2010

11ème édition de la Japan Expo du 1er au 4 juillet, Villepinte

dimanche 27 juin 2010
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J-4 avant l'ouverture du plus grand festival de la culture et des loisirs Japonais. Pour sa 11ème édition, la Japan Expo se déroulera du 1er au 4 juillet au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte.

L'évènement incontournable des passionnés du pays du soleil levant se pare une nouvelle fois de nombreux exposants qui font le caractère de la mode et culture nippone : éditeurs du marché du Manga, de l’Anime et du Jeu vidéo, Jeunes Créateurs de prêt-à-porter, concerts live, projections en avant-première, Cosplay, concours de Karaoke, initiations aux Arts Martiaux...


L'évènement comptera entre autre comme invité d'honneur Kenji KODAMA, Hideo KOJIMA ou encore Tsukasa HÔJÔ.

Plus d'infos :
Lire le programme complet
Découvrir tous les invités d'honneur

Tarifs forfaitaires (1 à 4 jours) : De 9 à 35 euros
> Réservez votre billet en ligne

Diana

samedi 26 juin 2010

La Corée du Sud passe à la trappe... [Coupe du monde FIFA 2010]

samedi 26 juin 2010
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Les Lions de Corée du Sud s'incline 2-1 face à l'Uruguay dans le premier match des huitièmes de finale de la Coupe du Monde FIFA 2010. S'en est donc terminé pour les sud-coréens qui auront tout de même livré une bataille à bâtons rompus. Leurs adversaires ont su concrétiser leurs actions avec un certain réalisme et mener au score malgré une seconde période à dominante coréenne. Le but de Lee Chung-young n'y changera rien, ils ne pourront égaler le très beau parcours de 2002 où la Corée du Sud avait atteint les demi-finales.

I.D.

vendredi 25 juin 2010

Une fin sans illusion pour la Corée du Nord [Coupe du monde FIFA 2010]

vendredi 25 juin 2010
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Un petit tour et puis s'en va. On savait la Corée du Nord éliminée de cette Coupe du Monde FIFA 2010. La chose était de savoir si les nord-coréens allaient sortir la tête haute de cette compétition surtout après leur défaite écrasante sept buts à zéro face aux lusitaniens. Et bien non, la République Populaire de Corée s'incline une nouvelle fois (3-0) face aux Éléphants de Côte d'Ivoire. Elle sort malheureusement la tête basse en n'inscrivant aucun point. Le seul éclat aura été de tenir tête à la Sélection brésilienne (2-1). Finalement, il n'aura manqué à cette équipe qu'une véritable expérience internationale.

I.D.

jeudi 24 juin 2010

Le Japon a son pass pour les huitièmes [Coupe du monde FIFA 2010]

jeudi 24 juin 2010
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Et de deux ! le Japon après sa victoire sur le Danemark (3-1) se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde FIFA 2010. Les Blue Samouraïs sont parvenus à se hisser à la deuxième place du groupe E en livrant un match exemplaire plein de lucidité et d'envie. Ils rejoignent ainsi les autres représentant du continent asiatique : la Corée du Sud.

Ils goûteront aux joies des phases-finales pour la seconde fois de leur histoire (la 1ère étant l'édition de 2002 où ils furent organisateur) en affrontant le Paraguay le mardi 29 juin 2010.

I.D.

mercredi 23 juin 2010

La Corée du Sud qualifiée ! [Coupe du monde FIFA 2010]

mercredi 23 juin 2010
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Félicitations à la Corée du Sud qui se qualifie pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde FIFA 2010. La sélection du Pays du matin calme a remporté le point nécessaire pour les phases-finales après son match nul 2-2 face au Nigéria (beau but de Park Chu-young sur coup franc en passant). Les deux nations ont livrées un match disputé qui voit les sud-coréens continuer l'aventure en se plaçant second du groupe B.

Les sud-coréens affronteront donc les Uruguayens au prochain tour. S'ils ne partent pas favoris dans ce face à face qui se déroulera le samedi 26 juin à 16h00, on espère qu'ils sauront défendre fièrement leur couleur comme ils l'ont fait jusqu'ici.

I.D.

mardi 22 juin 2010

My Name Is Khan : ... and I'm Not a Terrorist

mardi 22 juin 2010
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J’ai découvert la sortie de My Name Is Khan (2010) de Karan Johar grâce une critique du sympathique blog L’impossible blog ciné. Ni une, ni deux, la séance fut programmée. C’est vendredi dans une des salles parisiennes (quasi-vide, match France-Uruguay oblige) que je découvris ce film.

Rizvan Khan est un enfant musulman qui souffre du syndrome d’Asperger (forme d’autisme). Il vit avec son frère et sa mère en Inde. Adulte, il se rend aux états unis où il tombe amoureux de Mandira, une indienne hindoue avec qui il se marie. Dès suite du 11 septembre 2001, ses origines et son handicap le rend suspect…


Quelques jours après avoir découvert My Name Is Khan, je suis toujours autant partagée entre ce qui m’a le plus emballée de ce qui m’a le plus irritée dans le film. My Name Is Khan vaut pour pleins de raisons, c’est indéniable. En premier lieu, sa soif de tolérance, qui se veut présente dans les premiers échanges entre Rizvan - enfant - et sa mère sous fond de confrontation religieuse (que j’aurais aimé plus longue mais passons) ; fondement qui fera grandir Rizvan dans une forme de quête qui le guidera jusqu’à l’âge adulte. Mais cette tolérance, Karan Johar l’instaure sous une forme peu commune. Il insuffle avec légèreté le combat mené par ces protagonistes, chose qui peut surprendre au premier abord, mais qui permet au film de défendre son propos avec simplicité et d’aborder tous les sujets possibles et inimaginables, tantôt en profondeur, tantôt en survol. Et c’est tout là le paradoxe de My Name Is Khan, traiter avec légèreté voir utopie les sujets les plus difficiles. Par moment, le mélange prend forme et dans une volonté communicative, et on se laisse alors facilement porter par les bons sentiments, à d’autres, il est insipide, limite grotesque. My Name Is Khan est ce déroulement en dent de scie, pouvant vous mener aux larmes – de rire ou de tristesse – comme vous engouffrer dans un ennui découlant de scènes prévisibles. L’entreprise est loin d’être inintéressante, elle est déroutante, parfois compliquée à cerner. Alors je me reproche parfois de ne pas avoir eu le recul nécessaire pour apprécier des scènes qui m’ont parues « préfabriqués », la surenchère d’émotion n’ayant pas aidé…

My Name Is Khan est un mélange entre bons moments, appuyé par des prestations remarquables de Khan (Shahrukh Khan) et de Mandira (Kajol Devgan), et instants risibles. J’avais été prévenue, le film n’a pas véritablement l’âme d’un Bollywood mais j’attendais tout de même des clins d’œil plus appuyés à ce cinéma. A part ça, My Name Is Khan reste un bon divertissement qui parvient à tenir en haleine malgré ses 2h40.

Diana

lundi 21 juin 2010

La fin pour la Corée du Nord [Coupe du monde FIFA 2010]

lundi 21 juin 2010
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Désillusion pour ce second match de la Corée du Nord face à l'équipe du Portugal (7-0). Les nord-coréens qui avaient démontrés une ardeur de tous les instants contre le Brésil se sont déliquéfiés et éliminent ainsi tout espoir de qualification. Pourtant les hommes de Kim Jong-hun avaient révélés lors de la première mi-temps un jeu plein de dynamisme se créant quelques occasions. Malheureusement, le Portugal en grande forme a su trouver les failles pour concrétiser sa domination en inscrivant 6 buts durant la seconde période.

Reste un troisième et dernier match face à la Côte d'Ivoire pour que les Nord-coréens puissent repartir de la compétition sur une note positive.

Diana

samedi 19 juin 2010

Défaite pour le Japon face aux Pays bas (1-0) [Coupe du monde FIFA 2010]

samedi 19 juin 2010
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L’équipe nippone a essuyé sa première défaite du mondiale face aux hollandais (1-0), malgré un pressing haut et incisif qui a longtemps gêné le jeu hollandais.

Les japonais ont montré un beau jeu collectif, fluide, mais pas assez pour s’imposer face aux pays bas. La défense pourtant solide des nippons a fait concéder un but à la 53ème minute de Wesley Sneijder.

Tout se jouera au dernier match de cette poule E pour le pays du soleil levant.

Diana

jeudi 17 juin 2010

In the Heat of the Sun : Entre fantasme et réalité

jeudi 17 juin 2010
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In the Heat of the Sun/Yangguang canlan de rizi (1994) est le premier film de l’acteur chinois Jiang Wen, qu’il réalise et écrit d’après le roman de Wang Shuo. Il place l’action lors de la Révolution Culturelle en Chine et plus particulièrement dans la ville de Beijing étrangement vidée de certains de ses habitants. On y voit des bandes de jeunes qui vont et viennent sous la chaleur de l’été, dont la présence parentale est peu présente.

L’ouverture de In the Heat of the Sun se fait à travers la voix off du protagoniste, on comprend dès lors que le personnage principal sera le narrateur de son passé, enfant et adolescent. Il se plonge dans une période particulière de la Chine, pourtant le cinéaste ne prend pas le parti de réaliser un témoignage politique préférant à cela développer un récit léger et onirique.

Jiang Wen met en scène l’histoire de Xiao Jun surnommé « Monkey » par ces amis. On y suit son quotidien durant un été où il va vivre ses premiers émois amoureux, la naissance de son petit frère entre autre, ainsi que les journées passées avec sa bande.

Dès la voix off d’ouverture, Xiao Jun adulte nous prévient : les souvenirs qui vont être montrés seront altérés. Il le dit lui-même Beijing a tellement changé qu’elle n’a plus beaucoup de chose à voir avec la ville de son enfance. Du coup, les évènements relatés sont mélangés à son imaginaire. Il se raconte comme ayant bénéficié d’une grande liberté avec un père soldat constamment en vadrouille. De ce qu’il se souvient de sa mère c’était cette facilité qu’elle avait de le frapper pour un rien. Xiao Jun a la particularité de pénétrer chez les gens absents. Il y passe ses journées à squatter l’appartement choisi sans jamais rien voler, si ce n’est un moment de détente : faire une sieste ou s’amuser. C’est sa rencontre avec Mi Lan qui sera majeure.

Jiang Wen choisit de raconter avant tout des moments heureux, remplis de la nostalgie d’un adulte sur une enfance et adolescence. Il montre le regard que cet adulte porte avec du recul et la façon dont il se remémore ces instants. Il met en avant cette facilité qu’on a d’enjoliver le passé avec le temps qui s’écoule. Sa réalisation est très académique, c’est du côté du montage qu’il faut chercher un travail de maitrise dans lequel on ne sait jamais si l’on assiste a un moment réellement vécu ou si la mémoire fait défaut et fait donc mentir le narrateur.

In the Heat of the Sun est un film intéressant et qui se laisse regarder. Intéressant pour la manière dont le sujet est traité (les souvenirs sur son passé). Il se laisse regarder car les péripéties sont distrayantes et que les acteurs réalisent de bonnes prestations. Pourtant, on regrette que le parti pris s’appuie essentiellement sur l’humour et l’aspect enfantin, même si ce dernier offre de jolie scène comme celle de Xiao Jun et sa bande de copain, qui habillés en uniforme imitent les chorégraphies du ballet de l’Armée Rouge. Ce contexte de la Révolution Culturelle est à peine esquissé, si ce n’est par le biais de l’histoire du grand-père de Xiao Jun accusé et condamné d’être un bourgeois, ce qui aura des conséquences sur la profession de ses parents. A part cela, rien d’autre, et encore une fois on a tendance à ne se souvenir que des bons moments passés. Quelques longueurs viennent nuirent au récit sans pour autant altérer l’œuvre.

Pour ma part, j’ai apprécié tout particulièrement la scène de l’expédition punitive où Xiao Jun et sa bande de copain, tous armés de briques chevauchant leur vélo et partent se venger sur une bande rivale orchestrée par l’International, c’est du grand.

I.D.

Argentine 4 - 1 Corée du Sud [Coupe du monde FIFA 2010]

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La combative équipe sud-coréenne a plié face au réalisme du jeu argentin. Higuin s'offre un triplé et démontre par la même occasion toute l'emprise de l'Argentine sur ses adversaires durant ce match. Score final : 4-1.

La Corée du Sud qui n'a que trop rarement inquiété cette défense et ce malgré le but Lee Chung-yung laissent échapper trois points d'une importance cruciale pour la qualification. Après le match Grèce / Nigéria, la Corée du sud se retrouve au coude à coude avec les grecques. Le troisième et dernier match de la poule sera capitale pour envisager les phases finales.

I.D.

mardi 15 juin 2010

La Corée du nord battue mais pas malheureux face au Brésil : 2-1 [Coupe du monde FIFA 2010]

mardi 15 juin 2010
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La République Populaire de Corée a créé l’exploit en concédant 2 petits buts face à la Seleçao. L’équipe nord coréenne est parvenue par une solide défense à se préserver d'une avalanche de but des brésiliens comme il avait été annoncé avant ce match. Et plus encore, à la 89ème minute, le joueur Jun Nam-ji parvient à marquer un but résultant d’une belle construction collective.

La Corée du nord qui ne s'était plus qualifiée pour le mondiale depuis 1966, où elle avait entre autre battu l’Italie pour s'incliner en quart de finale (beau parcours pour l'époque), signe une performance remarquée.

Diana

lundi 14 juin 2010

Victoire pour le Japon 1-0 face au Cameroun [Coupe du monde FIFA 2010]

lundi 14 juin 2010
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Le Japon sort victorieux de son premier match face à une équipe dont on attendait beaucoup plus, le Cameroun : 1-0. Les lions indomptables ont été domptés par une équipe nippone pourtant assez fébrile en seconde période.

C’est le joueur Keisuke Honda à la 39ème minute qui ouvre le score et permet au pays du soleil levant de réussir avec surprise son entrée dans le mondiale 2010 !

Diana

dimanche 13 juin 2010

Holiday : Dimanche [Rétrospective Lee Man-hee]

dimanche 13 juin 2010
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Lee Man-hee inscrit Holiday / Hyuil (1968) également connu sous le titre anglais A Day Off dans le drame sociale. Il y met en scène un couple sans le sou dans des quartiers insalubres qui doit prendre une décision lourde de conséquence.

Heo Wook est un homme qui n’a pas un sou en poche. Il vit une relation amoureuse avec Ji-Yeon. Les deux tourtereaux se voient essentiellement le dimanche. Lorsque cette dernière lui annonce qu’elle est enceinte, le couple se trouve devant une décision douloureuse : garder l’enfant ou avorter. Mais leur condition les pousse à choisir la seconde voie. Dès lors, Heo Wook se met en quête d’argent…

La Corée du sud bat la Grèce 2-0 [Coupe du monde FIFA 2010]

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Belle entrée en matière pour la Corée du sud qui s'est imposée hier 2 buts à 0 face à l'équipe nationale Grecque. L'équipe menée par son capitaine Park Ji-sung (buteur à la 52ème) a réalisé une prestation correcte et montre qu'il faudra compter avec le pays du matin calme dans cette compétition. L'ouverture du score s'était alors produite avec le but à la 7ème minute du défenseur Lee Jung-soo, la Grèce n'est jamais parvenue à déstabiliser cette équipe qui a su gérer son match.

Nota bene en ce qui concerne l'attaquant Park Chu-young (jouant dans le championnat français de Ligue 1) qui pour l'occasion a réduit de quelques centimètres sa célèbre coupe de cheveux "aérodynamique" - reconnaissable - que j'affectionne tant.

Diana

De la Vache qui rit plein l’Asie ?!

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Au Cambodge (et d’en d’autres pays d’Asie), il est courant de croiser l’image de notre Vache qui rit nationale. La mythique meuh meuh hilare est placardée sur quantité de vitrines de restaurants et pas qu’à moitié… Les stickers sont voyants et d’un format qui permet de repérer de loin le minois de la vache. Alors allez-vous me dire, les asiatiques aiment et servent du fromage, qui plus est de la Vache qui rit ? Impensable… Vous aurez raison !

Alors quelle est la signification de cet usage curieux ? Utiliser l’image de la Vache qui rit pour un restaurant signifie simplement qu’il sert de la viande de bœuf. Oui oui vous avez bien lu ! Ne vous aventurez donc pas à chercher dans la carte, ni à demander au serveur si pouvez avoir un une portion de fromage fondu, vous ne rencontrerez pas un franc succès… Par contre si l’envie vous prend de vouloir manger un plat à base de viande de bœuf, vous pourrez, sans hésiter, vous fiez au sourire de la Vache qui rit.


Dans ce restaurant, on sert la soupe traditionnelle vietnamienne à base de viande de bœuf (en lamelle et boulettes), pâte de riz, herbes aromatiques (appelé en vietnamien Pho Dac Biet).





Diana

samedi 12 juin 2010

When Wild Flowers Blossom : Pourquoi les communistes sont-ils si méchants ? [Rétrospective Lee Man-hee]

samedi 12 juin 2010
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Un an avant, Im Kwon-taek livrait Testimony (1973), un film de guerre sur le déclenchement des hostilités entre Nord et Sud en juin 1950 et ce qui en a suivi. Á son tour, Lee Man-hee, nous gratifie d’un film propagandiste sur les mêmes évènements avec When Wild Flowers Blossom / Deulgukhwaneun pieonneunde (1974).

La Corée du Nord attaque la Corée du Sud. Nous suivons dès lors les destinées de soldats et civils sud-coréens. La débandade de l’armée puis leur retour en force, et au milieu de la survie d’une population sous le feu. Parmi eux, un petit garçon séparé de sa famille qui tente de la retrouver…

Comme Im Kwon-taek avant lui, Lee Man-hee nous sert un film qui sent bon la propagande bête et méchante. Enfin, j’y vais peut-être un peu fort, disons que c’est : je ne me mouille pas, je fais ce que l’on me demande, pas plus, pas moins. When Wild Flowers Blossom est patriotique à souhait, nationaliste comme il faut avec une démarche très militante. Notre système est le meilleur, le communisme c’est le Mal (à ce qu’ils disent, ils sont mêmes pires que les japonais au temps de l’occupation). Ainsi donc, le film se révèle profondément anti-communiste, on en attendait pas moins, des sans cœurs qui tuent leur frère du sud. C’est moche et dégueulasse, il n’y a pas d’autre mot. Les Etats-Unis aussi en prennent plein la tronche. En somme, s’il y a débandade c’est de leur faute. On comptait trop sur eux et ils n’étaient finalement pas là et puis les jeunes soldats sud-coréens passaient leur temps à danser sur leur chanson alors forcément. Et puis, le sursaut patriotique, celui de la survie celui-ci, il est bien coréen et du sud, s’il vous plait. Bon, pas grand-chose à garder de ce film de guerre donc.

When Wild Flowers Blossom se veut dramatique poussé à des retranchements dont on se passerait bien. Des films comme ils s’en faisaient à l’époque. C’est toujours avec un regard amusé et même consterné qu’on découvre ces œuvres. Une spéciale pour le môme qui joue à merveille son rôle. Bluffant pour le coup. Bien mieux que ses aînés…

> Rediffusion le dimanche 20 juin 2010 à 19h, salle Georges Franju

Connu également sous le titre anglais : Wildflowers on the Battleground, Wildflower in the Battlefield et orthographié également : Deulgughwaneun pietneunde.

I.D.

vendredi 11 juin 2010

Grande vente Emmaüs "Solidarité Asie" - Dimanche 20 juin à la Porte de Versailles

vendredi 11 juin 2010
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"Un parfum d’Asie planera sur le 11e salon Emmaüs"

Ne manquez pas dimanche 20 juin à la Porte de Versailles, la grande vente annuelle Emmaüs au profit de la solidarité internationale. Pour cette 11ème édition le salon s’habille aux couleurs de l’Asie. 2000 compagnons, salariés et bénévoles de France et d’Europe seront au rendez-vous pour soutenir les groupes Emmaüs installés en Inde, au Bangladesh, au Liban et en Indonésie. Les bénéfices de cette vente permettront de venir en appui aux projets en cours des groupes Emmaüs.

Parmi les milliers d'objets récoltés par les bénévoles : vélos, bibelots, linges de maison, vaisselles, mobiliers d’écolier, vêtements, livres, disques, matériels électroniques et informatiques, bijoux, petits mobiliers pour appartements parisiens…

Accès et horaires :
Dimanche 20 juin de 9h à 18h
Paris Expo Porte de Versailles - Hall 2.1
Métro Porte de Versailles
Prix de l’entrée : 3 €


Diana

Break Up The Chain : L’indépendantiste, le voleur et le traître [Rétrospective Lee Man-hee]

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Lee Man-hee signe Break Up The Chain / Soesaseureul Kkeuneora (1971), un film d’aventure aux allures de western. Un film où se mélange action et comédie.

Trois hommes : un tueur à gages, un voleur ainsi qu’un coréen qui travaille pour l’armée japonaise partent à la recherche d’une statuette sur laquelle sont inscrits les noms d’indépendantistes. Lance, une tenancière d’un bar se mêle à la joute…

Break Up The Chain a pris un coup de vieux. Un constat devant lequel on ne peut échapper. Le rythme n’est pas toujours maintenu, on y parle parfois pour ne rien dire, les sentiments des personnages semblent d’une versatilité sans borne. Pourtant, l’intrigue simpliste permet à Lee Man-hee de s’adonner au divertissement pur et dur entre ces trois loustics qui ont chacun une idée propre derrière la tête. Du coup, on assiste à un enchaînement de cascades rocambolesques et de poursuites effrénées même si je l’accorde, on a vu mieux avant et beaucoup mieux par la suite. Le film est assez sympathique en cela que les trois hommes aux gants de cuir qui convoitent la statuette usent de différent stratagème, le plus souvent grossier. Personne ne semble vraiment prendre les choses sérieusement dans ce film. Un simple amusement où les acteurs savent donner de leur personne en répétant à tue-tête que tout ce qui se joue est un film, ça cause donc de scénario, d’acte, de quel acteur est untel ou untel, etc…

Break Up The Chain n’est pas un film incontournable. Il est parfois drôle mais est aussi ennuyeux. On ne pourra pas lui reprocher son manque de générosité dans ce qu’il a à offrir, c'est-à-dire de l’action et de la comédie. En passant, les soldats japonais en prennent pas mal pour leur grade, en tête et pour sa drôlerie, une magnifique scène de seppuku en fin de film. Une fin qui pêche tout de même. Gentillette et un brin mégalomane. Un film à voir une fois à la limite, sans ça… vous pourrez toujours admirer le joli minois de l’actrice.

> Rediffusion le jeudi 17 juin 2010, Salle Henri Langlois

Connu également sous le titre anglais : Break The Chain et orthographié également : Shwisaseuleul geunheola.

I.D.

jeudi 10 juin 2010

Hoang et Quyen éliminés de la 5ème édition de Pékin Express

jeudi 10 juin 2010
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C’en est fini pour Hoang et Quyen, qui sont repartis bredouilles mardi dernier de la 9ème étape. Tout proche de décrocher leur pass pour la Patagonie, ils se sont fait détrônés dans la première épreuve par Jessica et Frédérique (où ils n’étaient qu’à 300 mètres de l’arrivée quand la balise a sonné) et étaient au coude à coude dans l’ épreuve de la dernière chance face à Solange et Hervé. Jusqu’au bout on a cru à un rebondissement favorable pour les candidats chouchous de cette 5ème édition.

L’annonce fut un choc pour l’ensemble des participants qui ont montrés avec beaucoup d’émotion leur déception de voir partir les deux candidats. Et ce ne sont pas les gros sanglots de Hoang qui ont arrangés les choses…

Dans cette 9ème étape, le stress était au rendez-vous, provocant dispute et agacement lors de l’épreuve de Tango Argentin où Hoang s’est voulu très insistant perturbant le calme de Quyen.

Pour faire suite à l’émission, « Pékin Express ça continue » a même diffusé un sujet consacré aux deux éliminés de retour à Paris. Une première qui montre ô combien les candidats vietnamiens étaient aimés du public !

Diana

19ème festival du film court en Seine Saint Denis du 9 au 19 juin

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La Seine Saint Denis / Pantin accueille du 9 au 19 juin le 19ème festival du film court. Deux rendez-vous au programme :

Jeudi 17 juin à 20h - Ciné 104 / Pantin
Rétrospective 18 : Spécial Japon
Haruki Yukimura & Nana-Chan / Xavier Brillat / 2006 - 38 min
Aka Ana / Antoine d'Agata / 2008 - 60 min

Jeudi 17 juin à 21h - Ciné 104 / Pantin
La vie sombre trois fois, se relève sept, et neuf fois flotte à la dérive de Xuân-Lan Guyot / 2009 - 48 min

Les séances mentionnées se feront en présence des réalisateurs, équipes des films et/ou invités.

Plus d'infos : www.cotecourt.org

Diana

mercredi 9 juin 2010

Bi, Dung So ! : Bi et sa famille [49ème Semaine de la Critique - Cannes 2010]

mercredi 9 juin 2010
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Présent à la semaine de la critique de Cannes, Phan Dang Di signe son premier long métrage en tant que réalisateur avec le délicat Bi, Dung So ! (2010) (traduit Bi, n’aies pas peur !).

Bi, est un garçon de 6 ans qui vit à Hanoi avec ses parents, sa tante et leur cuisinière. Vagabond et espiègle, il aime se perdre dans une fabrique de glace et les terrains sauvages bordant la rivière. Après de longues années, son grand père malade revient vivre au Vietnam, pourtant sa présence n’inquiète en rien le père de Bi, qui l’évite et passe son temps à s’enivrer et déserté la maisonnée…

Bi, Dung So ! fait partie de ses films qu’il est difficile de ne pas aimer. Charmant à souhait, il se pare d’une poésie et d’une fraîcheur, incarnée tout particulièrement par le dénommé Bi, un garçonnet espiègle et curieux. Dans une scène d’ouverture étonnante, le cinéaste introduit le chérubin dans une fabrique de glace où ces quelques centimètres flirtent avec les hautes citernes de l’usine. Remarquable. Le garçonnet de 6 ans et son minois transpercent l’écran, et m’ont fait fondre littéralement… Avec Bi, le cinéaste esquisse de magnifiques séquences, souvent drôles, certainement les meilleurs instants du film. Il est toujours simple de toucher avec un tel personnage, mais quand c’est bien fait, c’est à se délecter…

Le premier essai du cinéaste vietnamien n’est pas que l’histoire d’un enfant, elle est aussi celle d’une famille d’Hanoi dont le désir serait la convoitise. Car de désir il ne s’agit que de cela. A travers l’enfant de 6 ans qu’est Bi de devenir un homme, à travers des femmes esseulées, à travers un vieillard en fin de vie… Tout n’est que désir, celui de le raviver ou de le trouver ou le retrouver. Mais comment lorsque que la communication manque, lorsque la pudeur mène à l’isolement ? Par substitution simplement. Alors le désir d’une femme délaissée sera comblé par un élan d’affection, la quête d’une jeune célibataire sera freiné par un amour interdit mais satisfait par une rencontre arrangée…

Phan Dang Di décrit avec Bi, Dung So ! un portrait de famille captivant et de toute beauté. Petit bémol toute même sur une fin qui peine à trouver son dynamisme, le cinéaste se perdant dans une retranscription hasardeuse, d’une compréhension difficile. Malgré tout, Bi, Dung So ! reste un film charmant qui touche par ces personnages, sa poésie et son dépaysement.

Diana

lundi 7 juin 2010

Gonin : D’un rêve d’espoir au cauchemar [Rétro Takeshi Kitano, l'iconoclaste]

lundi 7 juin 2010
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Qualifier Gonin (1995) de simple film de Yakuza serait réducteur. Le cinéaste japonais Takashi Ishii s’adonne à une contorsion de styles alliant violence sèche et émotion, et jongle de l’univers sombre des yakuza aux portraits d’hommes des plus communs.

Bandai, un ancien chanteur à succès est propriétaire d’une boîte de nuit. Il croule sous les dettes et doit de l’argent à des yakuzas qui se font de plus en plus insistant. Pour se sortir de cette situation, il fomente un braquage. La cible : les yakuzas. Il réunit autour de lui quatre individus venant d’horizon différent…

Gonin est un petit polar d’ambiance. D’office, Takashi Ishii impose du style à son œuvre. A travers une maîtrise technique, le cinéaste créé un univers particulier amenant tour à tour l’angoisse, le suspense, la noirceur, l’action mais aussi et surtout le drame. Si le démarrage est lent, l’intérêt trouve son point de mire à l’instant du braquage, lorsqu’une effervescence se créé des suites du succès de leur manigance. Mais ce moment de répit sera de courte duré, laissant place à la désillusion lorsqu’ils comprennent que leur coup est loin d’être sans suite… A partir de cet instant, le cinéaste s’adonne à un mélange des genres, tel une démonstration de maître, Takeshi Ishii, s’essaie avec brio à composer des ambiances toutes aussi saisissantes les unes que les autres, se révélant surtout éprouvante. Le cinéaste parvient ainsi à communiquer l’inquiétude qui suit nos protagonistes seconde par seconde. Du salary man, père de famille et son retour macabre au foyer à l’ex-flic déchu au restaurant avec femme et enfant dans une atmosphère qui en une seconde devient menaçante (mécanique sonore) en passant par la relation ambiguë entre Bandai et le gigolo à fleur de peau interprété par Masahiro Motoki (Departures, 2008).

Gonin nous livre une palette d’émotion comme rarement rencontrée. Par le biais de ces portraits de pieds nickelés, Takeshi Ishii instaure une émotion particulière qui happe littéralement le spectateur. Car ces hommes dépeints, malgré leur manigance controversée ne font qu’agir par instinct de survie. Gonin est un film beau, marquant une expérience cinématographie singulière, de par son atmosphère et ces personnages à la fois particulier et si commun. Un film sombre où la tragédie accompagne ces hommes dans une fresque à l’onirisme obscur. Takeshi Ishii signe un long métrage complexe dont il est difficile de retranscrire toute la densité. Peu importe, l’intensité est là, la qualité aussi, Gonin est un grand film.

Diana & I.D.

dimanche 6 juin 2010

Bedevilled : Coup de soleil [49ème Semaine de la Critique - Cannes 2010]

dimanche 6 juin 2010
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Qu'est-ce que Bedevilled / Kim Bok-nam Salinsageonui Jeonmal (2010) de Jang Cheol-soo a de plus qu'un autre film coréen horrifique à tendance gore ? Comment se fait-il qu'un tel film puisse motiver les programmateurs de la 49ème Semaine de la Critique a le retenir au milieu d'une multitude d'autre ? Voir Bedevilled c'est avoir le sentiment du déjà vu et revu. Un film comme il s'en fait beaucoup ici et là.

Hae-won en congés se rend à Moodo, l’île sur laquelle elle a grandi. Elle y retrouve son amie d’enfance Bok-nam, malmenée par son mari et les habitants de l’île. A bout, cette dernière demande de l’aide à Hae-won qui s’y refuse. Bok-nam livrée à elle-même sombre dans le mutisme et va se livrer à une vengeance sans concession...

Bedevilled est un condensé de films qui l'ont précédés. Il n'a rien d'exceptionnel même s'il tente d'être plus beau qu'il ne l'est. Le cinéaste pose l'action, enchaîne les évènements de manière grossière jusqu'au tout sanglant grand-guignolesque. Ce qui manque à ce Bedevilled c'est la coercition, de la consistance, une émotion aussi que l'auteur ne parviendra jamais à insuffler avec sincérité, noyant son sujet dans une surenchère de violence et d’artifice. Une violence amenée encore une fois grossièrement comme s'il fallait seulement montrer l'une des héroïnes malmenée par un entourage détestable pour que cela marche et qu'on emboîte le pas. Le vieil adage cinématographique dit en gros : "lorsque l'injustice frappe le héro, le public épousera sa vengeance". Ce n'est pas tout. Il s'agit de donner du corps à l'ensemble et le premier degré employé se fourvoie dans un résultat a contrario du but recherché. On ne parvient jamais à s'accrocher aux personnages même avec tout le malheur qui s'abat sur eux. Il en devient énervant de voir un cinéma qui se copie/colle les cahiers des charges d'un film à l'autre. L'histoire se voit venir sans surprise, les personnages virent dans le caricatural à l'image du jeu des acteurs, ça en devient lassant et consternant. Ceci toujours au premier degré. Ce cinéma coréen n'est plus que l'ombre de lui-même. Jang Cheol-soo se prend malheureusement trop au sérieux et la fibre dramatique qu'il tente de mettre en scène en devient risible. Et ces acteurs peinturlurés de fond de teint pour faire "bronzer" ? Il n'y a même pas le souci du détails de ce côté-là alors que Seo Yeong-hee (The Chaser, 2008) affiche une dentition au blanc immaculé et pour une paysanne vivant dans un autre siècle qui n'est jamais sorti de son îles... passons. Alors, il pouvait y avoir des choses intéressantes aussi, comme le contraste ville/campagne, citadin/paysans, société moderne/société archaïque mais tout n'est que surface et ne mérite pas qu'on s'y intéresse.

Bedevilled est un film d'horreur qui se voudrait auteurisant sans en avoir la carrure. Tout n’est pas à jeter dans le premier essai de l’ancien assistant réalisateur de Kim Ki-duk, on retiendra un ou deux instants d’émotions plutôt réussis. Sans cela, le film à la fois caricatural, « trop clean » et souvent pompeux, ne convainc pas. Premier coup pour Jang Cheol-soo, espérons une suite plus enthousiasmante…

I.D

samedi 5 juin 2010

La Chine bat la France en match amical : 1 - 0

samedi 5 juin 2010
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Quelle surprise ! Vendredi 4 juin, la Chine a battu la France en match amical 1-0. A J-6, la défaite est inquiétante pour l'équipe des bleus, d’autant que pour cette rencontre elle n’a été confrontée qu’à l’équipe bis de Chine.

C’est le joueur Deng Zhuoxiang qui ouvre le score à la 68ème minute grâce à un tir flottant du gauche. Belle performance aussi du gardien chinois C. Zeng qui a fait un très gros match en assurant des arrêts décisifs. Bravo à la Chine !

Diana

jeudi 3 juin 2010

Black Hair : La Faute [Rétrospective Lee Man-hee]

jeudi 3 juin 2010
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51 films en 15 années d’activité de cinéaste, Lee Man-hee est mis à l’honneur à la Cinémathèque Française à travers douze films. Douze oeuvres pour (re-)découvrir un auteur coréen de renom.

Avec Black Hair / Geomeun meori (1964), Lee Man-hee signe un drame mais pas que. Un mélodrame de gangster serait la meilleur définition de cette œuvre qui dénote un regard propre de metteur en scène.

Dans le milieu du crime organisé, une femme qui trompe son mari est défigurée et répudiée par son mari. Subissant un chantage, la femme du chef de bande se fait violer, elle se retrouve sous le coup de cette règle de vie…

Film noir, Black Hair traite de la culpabilité d’un homme, du courage d’une femme prisonnière d’une condition mais aussi de sujets beaucoup plus sombres tels la drogue et la prostitution. Black Hair est surprenant à cela qu’il dépeint la société sud-coréenne avec une noirceur peu commune. Lee Man-hee s’attache à nous montrer un chef de bande allant à l’encontre des codes établis dans le milieu du crime. Et ce, pour l’amour d’une femme. Il chamboule ainsi les principes qui le régissent et menace son propre statut. Il y a une certaine audace à nous montrer ce malfrat qui s’avère être un homme comme un autre sous le poids de la culpabilité. Certes, il est dur, sans scrupules mais l’émotion, sentiment propre à tous le touche également lorsqu’il perd la seule chose qu’il ait aimé et qu’il aime. La pression du groupe étant, il devient l’une des victimes de ces règles qui dirigent ce milieu et s’y plie.

Mais la véritable victime de ces us et coutumes c’est la femme, échue de son statut social qui subit dès lors la punition du groupe qu’on pourrait qualifier d’acte primitif. Balafrée, pour la marquer et qu’elle soit reconnaissable de tous. Elle devient par cet acte un rebus de ce microcosme où on lui interdit d’effacer ces marques permanentes. On l’oblige à rester avec son violeur, toxicomane de surcroît pour lequel elle se prostitue. La prostitution comme moyen de survie. Là où Black Hair surprend également c’est dans cette façon de nous raconter ces conditions d’hommes et de femmes voguant dans des bas-fonds insalubres. Une carte postale plutôt glauque d’une Corée du Sud rongée par la drogue, scène étonnante pour l’époque où l’on voit les toxicomanes se droguer. Egalement rongée par la prostitution des femmes avec une mise en exergue des maisons clauses et le fonctionnement de ce petit monde.

Black Hair est pourtant une œuvre inégale. Si la réalisation se veut sans surprise bien qu’elle montre par moment des plans intéressants (à l’image de l’antichambre où les hommes jouent aux cartes), la dynamique souffre parfois d’un faux rythme qui égratigne une intrigue qui a tendance à se perdre. Si la première partie du film est la plus réussie par l’intérêt qu’elle suscite, notamment quand le cinéaste s’attarde sur la déchéance de cette femme suite à sa punition. On regrette que le cinéaste sud-coréen justement n’est poursuivit sur le propos de l’emprisonnement psychologique de l’héroïne. On remarquera également (une remarque comme ça, sans véritable fondement) le fétichisme de Lee Man-hee pour les gants de cuir que trois des ses personnages enfilent. Trois hommes : le chef, son bras droit ainsi que le chauffeur de taxi, l’espoir de la femme déchue. Un fétichisme de l’habit qui rappelle d’une certaine manière Jean-Pierre Melville et ses héros arborant trench coat et borsalino. Trois personnages phares représentant la dualité au service de la dramaturgie.

> Rediffusion le samedi 19 juin 2010 à 21h30, salle Georges Franju

I.D.

Lika Minamoto, la nouvelle égérie "Flower by Kenzo"

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Depuis fin 2009, Kenzo se pare d’une nouvelle égérie, Lika Minamoto, un célèbre mannequin japonais. Exit le minois de la belle actrice taïwanaise Shu Qi !

Pour vanter le nouveau parfum « Flower by Kenzo », Kenzo a remis au goût du jour ces fameux coquelicots. Sur les toits de Paris, des milliers de fleurs tombent du ciel, tandis qu’une jeune femme Lika Minamoto s’adonne à les cueillir. La réalisation du spot a été confiée à un artiste français (photographe et réalisateur) Patrick Guedj.

La musique est signée Jil is Lucky, un groupe français avec le titre The Wanderer.


Diana

mercredi 2 juin 2010

Pékin Express 5 : Hoang et Quyen toujours dans la course !

mercredi 2 juin 2010
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On avait déjà eu chaud la semaine dernière pour les deux concurrents Hoang et Quyen qui étaient finalement parvenus à se hisser à l’étape suivante pour l’argentine. Il nous avait au passage offert, encore, quelques instants mémorables lors du parcours à vélo où la peur de Quyen avait réussi à faire sortir des gonds Hoang, le compétiteur, et lorsque Hoang en larme a cru être éliminé de l’étape.

Voilà que cette semaine pour la 8ème étape, la sœur et le frère se voient confronter à de nombreuses difficultés : manque d’hospitalité, refus des véhicules de les prendre en stop... L’ambiance a été plus que tendue durant la course, mais Hoang et Quyen sont parvenus à faire abstraction de leur contradiction, faisant même concéder un message d’amour de la soeur « On se dispute souvent […] mais j’aime beaucoup mon frère ». Arrivés dernier de l’étape, ils ont été sauvés grâce l’échec de l’équipe cachée, Fabrice et Nicolas. C’était moins une !


Diana

mardi 1 juin 2010

Connected : Mariage non consumé

mardi 1 juin 2010
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Si vous désirez voir un film hollywoodien avec des acteurs asiatiques, Connected / Bo Chi Tung Wah (2008) est pour vous. Benny Chan réalise un remake du film américain Cellular, chose rare pour ne pas le souligner. Les états-uniens se sont fait une spécialité pour combler leur manque d’imagination en allant acheter les droits des films de leurs voisins-outre-atlantique comme outre-pacifique, nous avons ici un contre-exemple.

Grace Wong, une jeune femme se fait enlever par un groupe d’hommes qui recherchent son frère. Elle parvient à appeler un jeune homme, Bob qui va tenter de l’aider. Il demande l’aide de Fai, un policier en moto. Tout ne se passe pas comme prévu…

Connected s’est le produit d’une alliance existante depuis ces dernières années entre les capitaux chinois et le savoir-faire hongkongais. Et du coup, cette alliance, cette interdépendance est synonyme d’une remise en cause de l’intégrité de l’artiste HK. Il n’y a rien de nouveau à cela, on sait ce que représente le marché chinois depuis son émergence capitalistique. Pourquoi les choses seraient différentes cinématographiquement ? Les hongkongais l’ont compris. Ils l’ont tellement assimilés qu’ils produisent des films qui portent de moins en moins leur marque de fabrique et Connected en est un bel exemple.

Benny Chan est un cinéaste avec un savoir-faire indéniable bien qu’il divise. Big Bullet (1996) ou bien encore New Police Story (2004) sont des exemples frappants de son talent. On aime ou on n’aime pas pourtant il sait mettre en scène des films d’actions avec tout ce que cela comporte : suspense, tension… Avec Connected, il réalise un thriller efficace, il n’y a rien à redire là-dessus mais un « mais » subsiste à la vue du film. Ce « mais » nous interpelle sur le film et sa conception. On croirait voir débarquer Hollywood à HK et c’est peu dire.

Si le cinéma sud-coréen est un fer de lance d’un cinéma américain en mode asiatique (Shiri, Tube, Taeguki et j’en passe), il apportait tout de même ce petit quelque chose qui faisait la différence. Ici, Connected se montre comme un film bien ordonné sous tout rapport avec ses scènes qui se suivent tantôt posées, tantôt mouvementées. Une question se pose alors… plutôt une tripotée. Où est ce petit truc HK qui nous fera sauter de nos sièges ? Ce petit truc qui nous dit, oui ! C’est du HK pur et dur ? Où se trouve l’audace, le jouissif ? Cette façon de faire différente ? Nous n’avons hélas qu’un film d’une linéarité frustrante lorsque le pitch donnait à voir.

Connected n’est pas à jeter loin de là. Il joue son rôle qui est de nous tenir en haleine. Il est avant tout conventionnel, il plaira au comité de censure chinois. La violence n’est pas crue, pas de sexe, pas de scène tendancieuse, c’est plat et acceptable pour se voir sortir dans nombre de salle chinoise. Des films comme cela, il y en a toute une flopée qui sort tous les ans. Il en faut pour tout les goûts, n’est-ce pas ? Cependant si HK s’en met à en faire dans cette même mouvance, celle de ne pas faire de vague alors c’est triste. Côté acteurs (-trices), il y a du chinois (-e) continental et du made in HK, le cast marqueté pour un film qui l’est tout autant. On regrettera seulement de ne pas avoir vu plus à l’écran Ankie Black, trop vite expédiée.

Connected c’est Barbie Hsu (Chine) et Louis Ko (HK), le rapprochement entre deux anciens frères ennemis depuis la rétrocession. Le grand frère qui a accueilli le cadet après une longue séparation. Le business comme moteur de réconciliation. Un mariage non consumé en somme. On appréciera le générique final véritable clip (ou pub) pour une célèbre marque de téléphone mobile utilisé tout du long, lorsque ce n’est pas une pleine cargaison de soda pétillant qui explose et nous rappelle inévitablement cet opus de James Bond et son eau pétillante, ah, financement lorsque tu nous tiens… vive le cinéma commercial ! What else ?

I.D.

Invisible Target : Trois balles

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Une bande de braqueurs sèment le trouble à Hong-Kong en s’attaquant à un fourgon blindé. Trois policiers menés par des convictions différentes et que tout opposent tentent de stopper le gang dont un complice est infiltré dans la police.

Benny Chan réalise avec Invisible Target / Nan er ben se (2007) un polar d’action quasi-réussi où l’on retrouve l’univers old school d’un genre qui fit le cinéma HK. A tel point qu’on se croirait revenu quelques années en arrière, à la grande époque d’un mélange de scènes de tir, de kung-fu et d’explosion. La réalisation est simple tenant le bon cadre et sans effets clippesque à la mode devenus la norme. Le rythme est effréné, les acteurs donnent de leur personne avec des scènes d’actions dispatchées comme il se doit. Oublions l’histoire qui n’est toujours pas le point fort du cinéma d’action HK ainsi que la morale à deux sous. Invisible Target reste un bon film de divertissement avec ses scènes comiques (parfois lourdes) et ses acteurs qui répondent présent.

Pourtant, Invisible Target ne sera pas le film tant attendu qui défrayera la chronique du genre mais on s’en rapproche petit à petit. Le problème de Benny Chan est qu’il se tourne vers une époque révolue et l’actualise. Pas une scène gore ou tendancieuse qui faisait la marque de fabrique HK. Aseptisé ? Pas jusque là. Malheureusement (pour moi), il faut tout de même toucher le plus large public possible. Donc, moins violent mais tout de même brutal. Autre souci, c’est qu’en se tournant vers ce qui se faisait, il reproduit des scènes d’actions qui n’innovent pas, notamment avec l’utilisation abondante des câbles qui minent le film. Des combats plus terre à terre auraient sans doute été plus intéressants, plus novateurs. Malgré cela, le film est rempli de bonnes scènes de poursuite pédestre des rues aux toits de la ville, de course-poursuite en voiture,…

Sans ça, on serait presque à dire que HK tient le bon bout et même si le résultat n’est pas parfait, que le film culte du polar d’action 21ème siècle n’a pas encore vu le jour, Invisible Target donne du baume au cœur comme il pourrait décevoir tout en même temps. Surtout que sur le papier, le film avait du potentiel.

I.D.

Big Bullet : Gros impact

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Benny Chan signe avec Big Bullet / Chung fung dui ji no foh gaai tau (1996) un bon petit polar rondement mené avec en tête d’affiche Lau Ching-wan, le casting est de mise puisqu’on compte à ses côtés Anthony Wong (qui s’exprime en italien, grandiose), Francis Ng (en guest) ou encore Jordan Chan (jouant à la limite du supportable, c’est toujours ça).

Un flic acariâtre se retrouve affecté dans une équipe de policiers en uniforme après qu’une de ses missions se soit mal passée. Dès la prise en main de l’équipe, il se retrouve très vite à affronter un gang de braqueurs. Pour stopper ces derniers, il va user de méthode qui sort du cadre légal. Des tensions vont apparaître au sein de l’équipe de flic.

Big Bullet s’inscrit dans la mouvance des polars made in HK nerveux. Benny Chan met en scène des gunfights à l’état brut à un rythme effréné. L’action du film se déroule sur un temps restreint où l’on suit une équipe de flics en uniformes dans leur ronde avec en parallèle un gang de malfrats que l’équipe rencontre à plusieurs reprises et toujours de manière violente.

Big Bullet est donc un polar qui montre tout le talent de son auteur, surtout c’est un film majeur en la matière. Un bon casting et une bonne réalisation fait de Big Bullet un polar explosif dans la lignée des OCTB (1994) et consort et ça ce n’est pas rien. Ce Benny Chan est d’une efficacité tonitruante et nous emballe du début à la fin. Le bémol pourrait venir d’un scénario qu’on regrettera sans surprise, trop états-unien dans le traitement.

Côté casting, Lau Ching-wan tient son rôle en flic marginalisé qui aime à en faire à sa tête au sein de la grande famille qu’est la police. Incompris, il portera avec lui toute une équipe en lui redonnant confiance. Une équipe composée de personnages sympathiques et dont les acteurs ne jouent pas trop mal, plaisant à voir évoluer même s’ils sont stéréotypés.

On passe un bon moment de cinéma devant ce Big Bullet de Benny Chan qui remplit sa mission, celle de nous divertir.

I.D.

 
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