mercredi 19 septembre 2012

The Heavenly Kings : Alive

mercredi 19 septembre 2012
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Belle entrée en matière pour l’acteur Daniel Wu Yin-Cho qui signe avec The Heavenly Kings (2006) un premier long-métrage original. Cette première réalisation est un « documenteur » sur l’industrie du spectacle et de la musique. L’acteur-réalisateur y met en scène une satire avec trois de ses acolytes. Il s’adjoint les services des acteurs Terence Yin Chi-Wai (un album de musique à son actif), Andrew Lin Hoi et Conroy Chan Chi-Chung (accessoirement producteur de Dream Home). Tous les quatre forment alors un boys band du nom d’ALIVE et font croire à tous du sérieux de leur démarche.

dimanche 2 septembre 2012

L’Homme qui marche : Interstices

dimanche 2 septembre 2012
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Manga de Jirô Taniguchi, L’Homme qui marche / Aruku Hito (1995) met en scène les moments succincts d’une vie d’un homme. Ce dernier vient d’emménager dans une maison. On y suit alors ses pérégrinations de quartier.

Le terme contemplatif serait le mieux à même de définir L’Homme qui marche. Jirô Taniguchi offre avec ce manga des interstices de toute beauté. Si de prime abord, le manga semble ne rien raconter, juste l’errance d’un individu qui est ici montré par le biais de scénettes, il se révèle très vite comme une œuvre immersive. L’émotion qui s’en dégage interpelle le lecteur qui prend alors le temps de la ressentir. Chaque case dessinée parvient à nous plonger aux milieux des ruelles arpentées et de cette nature foulée. On sent le souffle du vent, on perçoit le bruit des oiseaux ou bien encore ces vies qui vont et viennent. On arrive également à sentir la chaleur du soleil et du froid hivernal. L’Homme qui marche dégage une sensation d’apaisement. On redécouvre calmement un monde que l’on a tendance à oublier, et ce, en prenant le temps de l’observer, de le sentir, tout simplement de le vivre au plus profond de soi. Les dessins à la fois simples et travaillés de Jirô Taniguchi offrent des décors aux détails propices à l’évasion mentale. L’ensemble se veut épurer aussi bien dans le fond que la forme. Il n’y a pas de dialogue superflu. On assiste dès lors à des histoires fluides dans leur déroulement.

 
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