lundi 24 octobre 2011

Exposition "Elles changent l'Inde"

lundi 24 octobre 2011
0

Du 21 octobre 2011 au 8 janvier 2012, le Petit Palais (Paris 8ème) présentera une exposition sur le thème des femmes en Inde, intitulée "Elles changent l'Inde". 108 photographies de la coopérative Magnum Photos ont été sélectionnées pour illustrer la place de ces femmes et leur contribution à "changer le monde".

De l'évolution de leur métier (l'exercice de métiers "d'homme" : chauffeur de taxi, vigile...) à leur influence dans le paysage politique (portraits de figures féminines), l'exposition tente d'apporter un regard contemporain sur leur statut au sein de la société indienne.

Exposition "La Cité interdite" au Louvre

0

Jusqu’au 9 janvier, le Louvre ouvre ses portes aux trésors de la Chine à travers l’exposition La Cité interdite au Louvre - Empereurs de Chine et rois de France. Plus de cent trente oeuvres seront mises en perspective dans trois espaces distincts : peintures, vases, coupes, laques, costumes d’apparat, tenues militaires ou calligraphies... Par le biais de ces objets, l’exposition retrace l’évolution de la Cité Interdite, la succession des souverains chinois et pour chaque période les échanges qui ont pu exister entre la France et la Chine.

mercredi 19 octobre 2011

Café Noir : Amer

mercredi 19 octobre 2011
13

198 minutes, couleur et Noir&Blanc se confondent. Goethe, Dostoïevski, Beethoven, Vivaldi… De l’hommage : Hong Sang-soo, Park Chan-wook, Kim Ki-duk... Un critique de cinéma derrière la caméra pour sa première œuvre mise en scène. Café Noir (2009) est signé par Jung Sung-il et s’inscrit dans une démarche conceptuelle.

Young-soo est un professeur de musique qui entretient une relation avec la mère d’une élève tout en sortant avec l’une de ses collègues, Mi-yeon. La première met un terme à leur relation sous les suspicions de son mari. Young-soo ne parvient à supporter cette rupture et fait bientôt la rencontre de Seon-hwa…

Festival Franco Coréen du Film 2011 : Shortcuts 3

1

Dernier tir groupé des courts-métrages de la 6ème édition du FFCF, Shortcuts 3 est un nouveau visionnage sur Mubi.

Dogs and Flowers (2010) de Shin Hyn-tak. Un boiteux, un homme qui joue au loto, un chien, une bande de mafieux, une fille et un bouquet de fleurs. Tout ce petit monde qui se côtoie dans un immeuble un peu délabré. (résumé FFCF) Je ne saurais quoi dire sur ce court-métrage. Il se laisse regarder sans anicroche. On le suit non sans une certaine délectation tout en se demandant où nous entraîne le réalisateur. Il dégage une aura mystérieuse et absurde autour de ces portraits multiples. Tous se côtoient dans un immeuble délabré, personnage central de ce film, à voir assurément.

Dead Drunken Master (2009) de Choi Sung-eun. Hommage au Drunken Master de Yuen Woo Ping qui aurait ici rencontré The Foul King de Kim Jee-woon, ce court-métrage s’avère fort sympathique. On y suit les tribulations d’un salary man réservé qui a du mal à boire de l’alcool. Il est dès lors la risée de ses collègues. Il va faire la connaissance d’un clochard qui va lui apprendre à boire et à se battre… Une mise en scène qui a du punch, des prestations correctes et une histoire qui se laisse regarder. On se plait à regarder ce film rondement mené et qui se paye le luxe d’offrir un combat final réussi.

mardi 18 octobre 2011

Possessed : Talismans vs Prières

mardi 18 octobre 2011
3

Thriller horrifique de Lee Yong-joo, Possessed (2009) met en scène la disparition de So-jin, une adolescente de 14 ans. La sœur de cette dernière, Hee-jin, qui étudie à Séoul retourne chez sa mère, une religieuse fanatique qui refuse d’appeler la police. Contre l’avis de sa mère, Hee-jin contacte la police qui pense à une fugue. Le suicide d’une voisine va amener la police vers une affaire des plus étrange…

Possessed met au cœur de son sujet la religion. Ce premier film de Lee Yong-joo traite avant tout du christianisme et du chamanisme qui ont leur place dans la société sud-coréenne. Avec ce matériel sous la main, l’ancien assistant de Bong Joon-ho sur Memories of Murder brasse également les genres. Possessed est à la fois un film policier et un film de fantôme qui sort facilement du lot de films d’horreur et d’épouvante. Le cinéaste s’amuse à nous faire peur avec cette histoire teintée de surnaturel. Il développe une intrigue alambiquée faite de fausses pistes et de rebondissements qui s’avèrent quelque peu lassants, au bout d’un moment. Il aurait du être plus concis car on n’échappe pas à quelques longueurs. Nous sommes face à un premier film et ses défauts, c’est un fait. Au-delà de cela et d’un dénouement qui finalement n’a rien de transcendant, Possessed se laisse regarder et apprécier. La réalisation est correcte, la photo est jolie et le casting honnête. Un bon divertissement qui sait faire peur.

Late Autumn : Sur la route…

2

100ème film de Kim Soo-yong, Late Autumn (1981) est un remake du film éponyme de Lee Man-hee.
Hye-rim est une prisonnière qui a obtenue une permission pour se rendre sur la tombe de sa mère. Sur le chemin qui l’y emmène, elle fait la rencontre d’un voleur. Ils tombent amoureux et il est bientôt temps pour Hye-rim d’entrer à nouveau en prison… 

La version 1981 de Late Autumn accuse le coup des années qui se sont écoulées. Il y a un faux rythme palpable et des interprétations loin d’être au fait. Pourtant, il s’y dégage une émotion singulière entre l’amour quasi-impossible de cette femme, devenue meurtrière, et de cet homme qui semble vouloir échapper à un passé lourd. Un amour chronométré dont le temps égraine inlassablement les minutes. Une course incessante d’un couple amoureux qui tente de profiter pleinement et parfois maladroitement de cet interstice que le destin leur a donné.

lundi 17 octobre 2011

Festival Franco Coréen du Film 2011 : Spécial Kang Jin-a

lundi 17 octobre 2011
0

Lauréate du Prix FlyAsiana 2010 pour son court-métrage Suicide of the Quadruplets (2008), la cinéaste Kang Jin-a est mise à l’honneur au travers de son travail dans cette 6ème édition du Festival. On y découvre son film primé ainsi que trois autres courts-métrages…

Suicide of the Quadruplets (2008) raconte l’histoire de quatre lycéennes qui sont les témoins du suicide de quadruplés. Un journaliste tente de comprendre ce geste. Original et rempli d’humour, ce court-métrage est un agréable moment de cinéma qui nous amuse tout autant qu’il nous passionne. Kang Jin-a fait preuve d’une grande dextérité derrière la caméra et offre un travail maîtrisé et mature.

Be with Me (2009) est un court-métrage touchant. On retrouve à nouveau la thématique de la mort. Ici, le personnage de Hyuck-eun attend que sa petite amie, Cha-kyung entre du travail. Sur le chemin du retour, cette dernière meurt dans un accident de la route... En l’espace d’une demi-heure, la cinéaste nous entraîne sur la douleur provoquée par la mort d’un être proche. Le deuil, la blessure que l’on soigne et la vie qui continue inexorablement, une émotion palpable se dégage de ce film qui offre des idées intéressantes et un regard fort. Il est également amusement de retrouver un clin d’œil à « ses quadruplets ». 

The Code of a Duel : Face à face

0

Film indépendant réalisé pour une bouchée de pain, The Code of a Duel (2006) de Yeo Myung-jun met en scène un film d’action influencé par le cinéma d’arts martiaux provenant de Hong Kong et du Japon.

Dans un présent imaginaire, la loi coréenne permet à deux individus de se défier en duel au sabre, la condition de victoire étant la mort de l’adversaire. Young-bin, un salarié ordinaire, est un redoutable combattant, et s’entraîne avec ses amis Un-kwang et Bon-guk. Le gouvernement décide enfin d’abroger cette loi… (résumé FFCF)

Invasion of Alien Bikini : Pour quelques gouttes…

3

Avec un titre aussi vendeur, Oh Young-doo et son collectif Kino Mangosteen avaient de quoi interpeller le chaland friand d’aventures et de science-fiction. Invasion of Alien Bikini (2011) nous raconte donc l’histoire de Young-gun, un jeune homme affublé d’une fausse moustache qui lutte contre les incivilités dans sa ville. Lors de l’une de ses tournées, il sauve une jeune femme, Monica, des griffes de quatre hommes et se réfugie chez lui avec elle. Très vite, Young-gun découvre que Monica est un alien qui a besoin de sperme humain pour se reproduire…

Hello Ghost : Famille

0

Comédie mélodramatique de Kim Yeong-tak, Hello Ghost (2010) met en scène Cha Tae-hyeon dans le rôle d’un homme qui tente de mettre fin à ses jours en avalant des pilules. Ce dernier se réveille alors à l’hôpital et se rend compte qu’il voit des fantômes. Pour qu’ils puissent disparaitre, il va devoir les aider à accomplir leurs vœux…

Hello Ghost est une comédie mélodramatique qui passe bien. L’ensemble est pour ainsi dire une comédie remplie de bons sentiments, servie par un casting aux prestations correctes. Côté mise en scène, nous sommes dans du classique. Le côté comédie n’est certes pas toujours réussi parce que souvent lourd mais on parvient tout de même à s’amuser. On aurait aimé que l’humour soit plus travaillé, avec un rythme plus engagé. Ca manque parfois d’imagination. Côté mélodrame le cinéaste est parvenu à ses fins, à un point où j’en avais les larmes aux yeux. Si, si. Cela grâce à la révélation qui nous emporte complètement, un twist final qui donne son sens au métrage et termine par nous achever d’émotion. S*laud de Kim Yeong-tak, il m’a eu !

Anti Gas Skin : FIRE

8

Film indépendant qui se veut expérimental et totalement irréaliste, Anti Gas Skin (2010) est enfanté par les frères Kim (Gok et Sun). Ces deux cinéastes apportent avec leur cinéma du sang neuf mais aussi un regard nouveau sur la cinématographique sud-coréenne. Jetons nous dans l’expérience Anti Gas Skin

Un mystérieux tueur en série portant un masque à gaz court toujours. Quatre personnes sont à sa recherche : un politicien candidat aux élections municipales de Séoul, un soldat américain dont la petite amie vient d’être assassinée, un jeune homme qui se prend pour un super-héros et une fille-loup leader d’un culte du suicide. Chacun a des motivations bien particulières pour le retrouver. (résumé FFCF)

samedi 15 octobre 2011

Late Autumn : Errance

samedi 15 octobre 2011
5

Film original de Lee Man-hee qui a eu droit à plusieurs remake, Late Autumn (2010) est remis au goût du jour par le cinéaste sud-coréen Kim Tae-yong.

Anna (Tang Wei) est une jeune femme d’origine chinoise, emprisonnée aux Etats-Unis pour meurtre. Sept ans après les faits, elle apprend la mort de sa mère. Une autorisation exceptionnelle lui permet d’assister aux funérailles. Sur le chemin en bus, elle fait la connaissance de Hoon (Hyeon Bin), un jeune homme d’origine coréenne qui lui demande de l’argent pour son ticket de transport. Ce dernier lui donne en échange sa montre en attendant de la rembourser…

End of Animal : Apocalypse

7

Premier film de Jo Sung-hee, End of Animal (2010) est un film indépendant qui nous plonge dans une ambiance post-apocalyptique surréaliste. 

Sun-yeong, une jeune femme enceinte rentre chez sa mère en taxi. Elle le partage bientôt avec un auto-stoppeur dont elle ne voit pas le visage. Ce dernier sans gêne et faisant preuve d’une certaine impolitesse connait tout de sa vie ainsi que celle du chauffeur. Alors que le taxi continue sa route, l’homme égrène un compte à rebours. Lorsqu’il arrive à zéro, une lumière éblouissante jaillie. Sun-yeong se réveille, seule…

Festival Franco Coréen du Film 2011 : Shortcuts 2

0

Suite des courts-métrages sur la Toile avec Mubi, c’est toujours la 6ème édition du FFCF et c’est le Shortcuts 2 !

Cosmic Man (2011) de Lee Han-bit. A bord de sa navette spatiale, un voyageur intergalactique s’apprête à atterrir sur une planète, peut-être pour y découvrir une forme de vie (résumé site FFCF). Images de synthèse et prises de vue réelle se mélangent dans ce court-métrage. Il y a du boulot, c’est indéniable. C’est beau. Une ambiance énigmatique tourne autour de ce spationaute, seul face à l’univers jusqu’à ce qu’il atterrisse sur une planète. Par contre, le film aurait mérité une présence musicale différente. On dit du silence qu’il est d’or. Ici, il en manque cruellement, la solitude du personnage aurait été alors plus renforcée. Ce reproche est minime et n’altère en rien les qualités du film.

0.201 (2010) de Ko Seok-heui. Le cinéaste traîne sa caméra d’un point à l’autre de la ville. Il y filme le marasme ambiant, les monuments traditionnels qui subsistent aux côtés des bâtiments modernes. Ko Seok-heui capte chaque soubresaut d’une ruche à ciel ouvert dont émane des contrastes forts. Il prend le temps de s’arrêter en prenant le pouls du monde qui l’entoure. Si la démarche est intéressante et parvient à nous happer par les images et l’ambiance dégagée, il y a tout de même de fortes chances que l’ennui pointe devant sa durée…

jeudi 13 octobre 2011

Festival Franco Coréen du Film 2011 : Shortcuts 1

jeudi 13 octobre 2011
1

Pour cette 6ème édition du FFCF, un partenariat a été conclu avec le site VOD Mubi. Tentons l’expérience différemment, quittons la salle de cinéma et découvrons ces courts-métrages sur la Toile. Action !

Space Radio (2010) de Kim Da-hye. Honnête film d’animation de 11 minutes qui nous transporte dans le quotidien d’un chien perdu dans l’espace. Ce dernier qui se trouve dans une navette tente désespérément de trouver toute trace de vie et ce via sa radio qui crache des parasites. L’histoire est fluide, nette et sans bavure. Une note d’optimisme en toute fin de métrage parvient à nous emporter dans cette histoire simple et touchante , ceci tout en pudeur.

Pest (2011) de Kim Young-soo. L’ambiance y est angoissante. Un suspens suinte. Nous sommes dans une Corée dévastée par un virus mortel. Dans un immeuble à l’apparence aseptisé survivent des hommes et des femmes que l’armée nourrit et soigne. Dans l’un des appartements, une jeune femme militaire fait la connaissance d’un homme qui vit avec son chien… Une caméra fluide. Des cadres justes. Un bon court-métrage post-apocalyptique qui vit par son atmosphère mortuaire dont émane une tension tout en retenue.

Bleak Night : (Auto-)destruction

3

Film de fin d’étude, Bleak Night (2010) de Yoon Sung-hyun nous plonge dans le monde de l’adolescence après la mort prématurée d’un élève.

Alors qu’il vient de perdre son fils, Ki-Tae, un homme tente de comprendre les raisons de sa disparition. Il prend alors contact avec ses anciens amis et camarades de classe en espérant lever le voile. Ces derniers s’avèrent peu éloquents… 

Bleak Night cogne dur. Nous sommes plongés dans un drame complexe qui se joue au passé comme au présent. Le premier intérêt de cette œuvre étant sa déconstruction temporelle, maîtrisée, où se construit petit à petit un puzzle fait de flash-back. Un puzzle où la victime de départ n’est plus celle que l’on pensait et devient d’une certaine manière « bourreau ». Un film au cours duquel les rôles s’inversent et où l’on assiste à la désagrégation d’une amitié forte qui se meure dans les non-dits. Pourtant, Yoon Sung-hyun ne nous offre pas tout de but en blanc. Il offre différentes possibilités d’interprétations laissant dès lors un flou. A l’image de la psychologie de ses personnages qu’il développe et où il évite un quelconque manichéisme. Victime et bourreau se confondent alors dans les relations difficiles que peuvent entretenir des jeunes gens qui souffrent en silence.

Miracle on Jongno Street : Des Hommes

2

Miracle on Jongno Street (2010) de Lee Hyuk-sang est un documentaire autour de l’homosexualité. Le réalisateur sud-coréen suit le cinéaste Joon-moon qui met au centre de ses œuvres l’homosexualité (Auld Lang Syne, 2007), l’activiste pour les droits de l’Homme Byung-kwon, le cuisinier Young-soo qui n’a toujours pas fait son coming out et le travailleur administratif Yol qui lutte pour la reconnaissance des droits des séropositifs. 

Il n’y a pas grand-chose à dire de ce documentaire tant le sujet (fort) parle pour lui. Si ce n’est qu’avec Miracle on Jongno Street, Lee Hyuk-sang réalise son premier film mais aussi et surtout il réalise son coming out officiel. Armé de sa caméra, Lee Hyuk-sang a pour but de casser les préjugés et les stéréotypes en nous proposant quatre portraits d’homosexuels. A travers ces portraits, il nous montre combien ce sont des hommes comme les autres. On y trouve des personnes attachantes qui respirent le bonheur de vivre mais on y trouve aussi les doutes et les interrogations qui les minent. La condition qu’ils représentent est loin d’être facile et l’on en prend toute la dimension lorsqu’on perçoit le regard que leur porte la société sud-coréenne. Ce documentaire éveille alors un intérêt considérable en sachant être subtil et sincère. Le réalisateur n’en fait jamais trop, laissant les hommes qu’ils filment s’épanouir devant la caméra.

mercredi 12 octobre 2011

Jour 4 : Le Jour où la vodka coula

mercredi 12 octobre 2011
6

[Dans l'épisode précédent : Rentrée des classes !]

Dans l’avion, Diana m’annonça la couleur : un mongol sur deux a un souci avec l’alcool. En l’occurrence un problème avec la vodka, élixir fort apprécié dans cette contrée lointaine à la notre. Hum, problème d’alcool. Une conséquence néfaste : la santé, normal. Une deuxième : la violence. Intéressant. Ce matin là, j’étais encore loin d’imaginer ce qui se passerait en milieu d’après-midi. 

vendredi 7 octobre 2011

Jour 3 : Rentrée des classes

vendredi 7 octobre 2011
2

[Dans l'épisode précédent : Bain dans le fleuve Selenge, "Saïn" !]

Lendemain. La fatigue commence à se faire sentir. Dormir sous tente, je savais que ce n’était pas pour Illitch (d’ailleurs il me le fait comprendre et me jette un regard noir), je sais maintenant que ce n’est pas non plus fait pour moi. Nous nous débarbouillons, toujours grâce à nos lingettes, qu’Illitch semble bénir chaque matin.

mardi 4 octobre 2011

Jour 2 : « Saïn »

mardi 4 octobre 2011
10

[Dans l'épisode précédent : Nos premiers pas sur les terres mongoles]

Le réveil fut difficile malgré le doux « Bonjour les deux ! Ca va ? » de notre interprète, Chimgee. Nous faisons rapidement notre toilette à l’aide de nos précieuses lingettes, petit-déjeunons : tartine, fromage, gâteaux secs, thé et café chaud… et reprenons la route pour nous arrêter dans la ville d’Erdenet, une importante ville minière (la 2ème plus grande ville du pays). Le 4x4 se gare et nous prenons le temps d’errer sur l’artère principale où pullule petits commerces et stands en tout genre. Nous croisons des locaux qui ne prêtent guères attention à notre présence. On manque de se faire écraser à chaque traversée. Les voitures roulant à toute allure ne semble nous identifier. Nous retournons devant la mairie retrouver Jack et Zorigoo. Nous semblons sortir de ville pour enfin retrouver le grand air, quand le 4x4 emprunte une rue pour rejoindre un groupement d’habitations (des hlm locaux ?). Nous faisons un crochet. Zorigoo profite de notre passage à Erdenet pour saluer son frère.

lundi 3 octobre 2011

Jour 1 : Good Morning Mongolia

lundi 3 octobre 2011
6

 
[Dans l'épisode précédent, Illitch apprend la destination de nos vacances !]

Sortis de l’avion, il pleut. Les vacances commencent bien. Forcément, on quitte l’été parisien pour l’automne mongol. Je sens que je vais adorer ce voyage. Une fois sur le tarmac, un drôle de sentiment m’envahit alors que des voyageurs s’engouffrent dans le bus venu nous chercher. Il est 7h, il fait encore nuit et gris, je regarde autour de moi, il ne semble rien exister aux alentours. Nous sommes comme perdus dans une dimension parallèle. Minute. On est en Mongolie ! Nous sommes perdus au milieu de nulle part ! Oh mon Dieu pourquoi j’ai suivi Diana dans cette aventure ?! On va se faire tuer par un nomade et manger ensuite, les restes donnés au loup. Diana me pousse dans le bus qui nous emmène à une petite entrée à une cinquante de mètres de là. Etait-ce bien nécessaire de prendre le bus ? Bref. Nous pénétrons dans un bâtiment par une petite porte lugubre. Un nouveau sentiment m’envahit. Un sentiment bizarre comme si l’on empruntait un couloir nous menant à l’échafaud. Ce n’était pas un pays communiste la Mongolie avant ? Punaise. Tout me parait si… soviétique. Je le sens mal. Et je n’ai pas terminé de le sentir… mal.

dimanche 2 octobre 2011

Jour 0 : La Mongolie

dimanche 2 octobre 2011
3

Les vacances. Il n’y a rien de tel. En cette fin de mois d’août, j’étais parti pour une quinzaine de jours à me la couler douce, chez moi dans cette bonne vieille banlieue parisienne. A me lever à pas d’heure, allumer le PC, faire chauffer l’eau pour le thé, surfer dans mon petit microcosme virtuel de fanas des cinématographies asiatiques. Quelques tartines de Nutella. La douche vers 14, 15 heures. La vie de rêve quoi. Affalé sur son canapé à la façon d’Al Bundy, un film pour fond sonore, je me levais ce matin là pour profiter pleinement de ces congés payés. J’allais traîner mes guêtres sur les forums de Hong Kong Cinémagic (m’embrouiller et m’amouracher avec Léo Ho Tep, scruter aussi les derniers potins de P’tit Panda), de Hkmania (et son blog également pour voir si Cherycok n’avait pas encore craqué son slip avec ses notations de fanboy) et feu Cinémasie accessoirement avec des news dont la source est Google (c’est vaste). Xavier, tu me manques (c’est dit). J’irais également faire un tour dans le boui boui d’Eiga Gogo ! voir si Martin avait enfin mis une nouvelle mise à jour à l’image de Nihon Eiga, tout aussi avare (mais pas de mauvaise foi). Je passerais sans doute jeter un coup d’œil sur les bisseries japonaises d’Oli et son Echec et (ciné)mat, ainsi que les Bulles de Japon du père Olrik, voir surtout si entre temps, il aurait dégotté quelques nouvelles bijins à se mettre devant les mirettes.

samedi 1 octobre 2011

 
Design by Free WordPress Themes | Bloggerized by Lasantha - Premium Blogger Themes | Design Blog, Make Online Money