lundi 26 novembre 2012

Jour 12 : Welcome to Ulaanbaatar (UB)

lundi 26 novembre 2012
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[Dans l'épisode précédent : Notre dernière nuit sous tente
 
Ca sent la fin alors que je remballe la tente pleine de sable, que Jack et Zorigoo font leur toilette et que nous petit-déjeunons les khuushuur préparés la veille.

mercredi 21 novembre 2012

Jour 11 : Dernière nuit sous tente...

mercredi 21 novembre 2012
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[Dans l'épisode précédent : Nous plongions dans les dunes de sable

Même routine matinale. Après le petit-déjeuner, Chimgee nous demande si une ballade en chameau nous tenterait. L’attraction bien touristique je vous l’accorde, mais à un jour de la fin de notre circuit, on se laisse tenter. Le tarif abordable, nous donne une raison de plus de caresser les dunes à dos de chameaux. A quelques mètres de notre campement, nous nous arrêtons et hélons un jeune homme. Il nous présente deux de ses amis et nous montons non sans appréhension. La bestiole est impressionnante et pas très sympathique au premier abord. Nous convenons du tarif et partons pour vingt minutes de promenade. Nous retrouvons ensuite nos acolytes, qui en nous attendant ont profité pour prendre des photos en tout genre. On découvrira plus tard quelques clichés de la team posant devant le 4x4.

jeudi 8 novembre 2012

FFCP 2012 : L’heure des comptes

jeudi 8 novembre 2012
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Baissez le rideau ! On se claque les dernières bises. On serre les dernières mains. On dit au revoir au Festival du Film Coréen à Paris, 7ème édition. Les voix sont tremblotantes comme celle de « la responsable des accréd’ » lors de la présentation finale devant le parterre de cravatés. Les yeux sont mouillés comme les spectateurs qui sortaient des projections du film Silenced quelques jours plus tôt. Cette fois-ci, c’est bel et bien fini. Coupez ! On décline l’invitation à aller prendre un verre là où tout avait commencé pour nous : au bar la Vénus Noir (ancien Caveau de la Bolée) où posèrent leur postérieur les… maintenant ce sont ceux du staff du FFCP’12 qui y squattaient en sirotant leur bière (ce que je les envie).

mercredi 7 novembre 2012

The Thieves [Festival du Film Coréen à Paris]

mercredi 7 novembre 2012
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Il y a du lourd dans The Thieves (2012), l’un des plus gros cartons du box-office sud-coréen qui s’impose à l’heure actuelle comme LE plus gros succès historique local en nombre d’entrées. Choi Dong-hoon (également co-scénariste avec l’inconnu Lee Gi-cheol) réunit un casting cinq étoiles pour sa quatrième réalisation. Celui qui fut l’assistant d’Im Sang-soo pour Tears (2000) met en scène un film d’action qui allie humour et suspens, tout en nous faisant voyager de la Corée du Sud à Hong Kong en passant par Macao.

Popie, Yenicall, Chewing-gum et Zampano sont des voleurs professionnels qui sévissent en Corée du Sud. Après s’être emparés d’un objet rare pour lequel ils sont recherchés, ils acceptent un gros contrat à Macao pour se faire oublier un temps. Cette proposition est celle de Macao Park, une ancienne connaissance de Popie et Pepsee qui vient de sortir de prison. Macao Park organise une rencontre avec une équipe de voleurs chinois, basée à Hong Kong. Tout ce joli monde se retrouve alors dans l’ex-colonie britannique avant de partir pour l’ancienne enclave portugaise…

mardi 6 novembre 2012

Shortcuts #2 [Festival du Film Coréen à Paris]

mardi 6 novembre 2012
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Avant-propos : Alors que j’allais assister à la projection, j’appris d’une source sûre que le gagnant du Prix FlyAsiana 2012 se trouvait dans cette série de court. Je profite de cette occasion pour dire combien les membres du jury ont mauvais goût. J’ai nommé Hélène Vayssière (Arte France, responsable Courts-métrages), d'Aude Hesbert (directrice de Paris Cinéma) et de Vincent Malausa (critique aux Cahiers du cinéma). Sur ce.   

Tir groupé de cinq court-métrages qui concourent au Prix FlyAsiana du FFCP 2012, Shortcuts 2 mélange allégrement les genres…

Two Doors [Festival du Film Coréen à Paris]

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Documentaire choc qui revient sur la tragédie de Yongsan s’étant déroulé en janvier 2009, Two Doors (2011) de Kim Ih-ram et Hong Ji-yoo narre les évènements qui ont causés la mort de cinq manifestants et d’un policier. Les deux réalisatrices reviennent sur l’occupation par une trentaine de manifestants d’un immeuble menacé de démolition. Des affrontements eurent alors lieux lors des expulsions par les forces de l’ordre du SWAT. Ce drame atteint son paroxysme lors d’un incendie qui choqua et interpella l’opinion publique.

Stateless Things [Festival du Film Coréen de Paris]

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Tout avait si bien commencé. De quoi ? Stateless Things (2011), le premier long-métrage de qui ? Kim Kyung-mook. L’homme mis à l’honneur au FFCP 2012 dans la section « Portrait », avec le sous-titre : Spotlight sur le cinéaste coréen de demain. Un sous-titre fort présomptueux, mais qui sait ? L’avenir nous le dira peut-être (ou pas). En attendant, les 115 minutes de ce drame avaient bien commencé. Le cinéaste coréen de demain (?) nous plongeait dès lors dans la vie rude du jeune Jun, un immigré nord-coréen illégalement arrivé en Corée du Sud. Ce dernier vit de petit boulot dont celui de pompiste. Un jour, en voulant protéger sa collègue, Sun-hee il se fait licencier et s’enfuit avec elle après une altercation avec leur patron. Parallèlement, on découvre la vie dorée d’un jeune homosexuel, Hyeon qui se fait entretenir par un homme plus âgé. Bientôt, les deux amants se disputent… 

lundi 5 novembre 2012

Shortcuts #1 [Festival du Film Coréen à Paris]

lundi 5 novembre 2012
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La section pour le Prix FlyAsiana du FFCP 2012 s’ouvrait avec les six courts-métrages du Shortcuts 1 entre drame, fantastique et comédie…  

En douze minutes, Green Slime (2010) de Kwon Oh-kwang parvient à instaurer un climat de tension à la fois intriguant et angoissant. Ce thriller fantastique met en scène un jeune garçon terrorisé qui se réfugie dans un restaurant. Là, il raconte combien son père a changé depuis un certain temps. Trois des hommes présents décident d’aller voir ce qui se passe… Visuellement et narrativement réussi, ce court-métrage dégage une ambiance qui nous immerge littéralement dans une histoire qui s’avère prenante. Des acteurs au top. Un montage carré. Curieux de voir ce que peut donner Kwon Oh-kwang aux commandes d’un long.

dimanche 4 novembre 2012

Talking Architect [Festival du Film Coréen à Paris]

dimanche 4 novembre 2012
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Premier documentaire sur le thème de l’architecture, et de la réalisatrice Jeong Jae Eun, Talking Architect (2011) fut une belle découverte. Depuis le début du festival, je n’avais pas été très élogieuse, mais ce documentaire m’a réconciliée avec la sélection du FFCP 2012. Si le souhait de la réalisatrice était de traiter l’architecture – la discipline, le documentaire prend rapidement la forme d’un portrait intimiste de l’homme passionné qu’est Chung Guyon (dont le fils était présent lors de la projection).
 
Ainsi à travers ce portrait, la réalisatrice nous montre une architecture à dimension humaine.  Chung Guyon face caméra nous interpelle sur ses projets, les aberrations qui en découlent et ses profondes convictions sur son métier d’architecte. En homme passionné, il crève l’écran par son envie de faire avancer l’idée d’architecture au-delà même de sa technicité. Il évoque à travers son enseignement, ses interviews, son désir (sa problématique) du bien vivre et interpelle les décisionnaires sur l’implication des citoyens dans les projets publiques.  Il évoque la culture, souvent, comme moteur et fondement de son métier. Ne pas l’oublier pour créer des structures en adéquation avec ses occupants. Finalement la réalisatrice parvient à humaniser une discipline abstraite, peut être trop pointue.  Elle réussit à saisir les préoccupations, la lucidité et la sensibilité de Chung Guyon pour poser l’architecture dans une réflexion globale, captivante et nécessaire.

Two Lines [Festival du Film Coréen à Paris]

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Two Lines (2011) est un documentaire de Ji Min, une trentenaire qui vit en couple avec son petit ami. Elle décide de se raconter lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte. Ils prennent la décision d’avoir leur enfant sans se marier, chose peu conventionnelle en Corée du Sud, où l’on voit d’un mauvais œil cette situation – même au sein de la jeune génération.

En 82 minutes, Ji Min inscrit Two Lines dans cette tendance du documentaire autobiographique. La réalisatrice se met en scène dans son quotidien, devenant le sujet principal des thèmes qu’elle aborde : le concubinage, la réalité des mères célibataires ainsi que le poids de l’institution du mariage dans la société sud-coréenne. Ce film auto-centré – sur sa personne et son entourage - entreprend la mise en perspective du regard de la société sur sa condition. Si l’action de la cinéaste est louable et digne d’intérêt, en souhaitant lever le voile sur les pressions sociales existantes, la forme interpelle. Cette forme, c’est ce parti-pris de vouloir constamment se mettre en scène. On n’est jamais bien loin d’un discours qui vire au nombrilisme et qui flirte avec le concept de télé-réalité, ici transformé en documentaire sur sa « petite personne ». Il y a toujours ce sentiment attrait au voyeurisme qui se détache en usant d’une réalisation bâclée. S’il arrive qu’on parle de films de vacances lorsque papa filme maman et les enfants à la plage, ici on n’en est jamais bien loin. Et pourtant, ce documentaire fonctionne grâce à son fond. Ji Min et son compagnon sont assez attachants pour qu’on les suivent dans leur périple et le constat final ne fait que renforcer ce sentiment. Mais bon sang ! Se mettre en scène veut aussi dire faire un travail de réalisation et pas seulement se mettre face caméra. A bon entendeur…

Romance Joe [Festival du Film Coréen à Paris]

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Après avoir réalisé quelques court-métrage et avoir été l’assistant-réalisateur de Hong Sang-soo sur des films comme Les Femmes de mes Amis (2009), Woman on the Beach (2008) ou encore Ha Ha Ha (2010), Lee Kwang-Kuk signe son premier long avec Romance Joe (2011). A l’image de son mentor, le cinéaste place au centre de son histoire un réalisateur en panne d’inspiration qui débarque forcé dans une petite ville pour terminer son scénario. Tournant en rond dans sa chambre d’hôtel, il commande un café auprès d’une livreuse qui lui raconte l’histoire d’un homme, « Romance Joe » qui a quitté Séoul et le cinéma…

samedi 3 novembre 2012

Love Fiction [Festival du Film Coréen à Paris]

samedi 3 novembre 2012
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Second long-métrage de Jeon Kye-soo, Love Fiction (2011) est une comédie romantique narrant l’histoire d’un écrivain, Joo-wol, en panne d’inspiration. Ce dernier travaille comme barman pour subvenir à ses besoins. Alors qu’il est en déplacement en Allemagne avec son éditeur, il fait la rencontre d’une jeune femme, Hee-jin qui travaille dans l’industrie cinématographique…

Humour frais, personnages attachants, situations plaisantes à suivre, acteurs qui répondent présent, Love Fiction est un film qui provoquera en vous des rires et qui vous fera afficher le sourire de longs moments. Vous aurez également ces yeux qui pétillent, en bref il vous amusera. Si elle n’est pas une grande comédie, cette réalisation de Jeon Kye-soo est un divertissement réjouissant qui apporte ces petits moments de bonheur comme savent nous l’insuffler certaines œuvres de cinéma. Le réalisateur développe avec tact et intelligence les relations qu'entretiennent nos deux protagonistes, même si l'on sait que tout est couru d'avance. La prévisibilité de l’histoire sans surprise n’empêche pas qu’on suive avec délectations les tribulations de notre écrivain et de sa moitié. Love Fiction n'est pas LA comédie de l'année, c’est certain, mais il y a ce petit quelque chose qui fonctionne pour vous faire passer un moment de détente. Il y a des scènes, des situations et des répliques hilarantes. Cet ensemble crée une ambiance dans laquelle on se complait surtout dans les deux première partie du film. Malheureusement, la dernière étant minée par des longueurs dont on aurait pu se passer, sans oublier un sentimentalisme de circonstance (très cliché) mais l'agréable est là et on n’oublie pas devant quel film on se trouve. De ce fait, on y trouve forcément son compte (ou presque).

Self Referential Traverse : Zeitgeist and Engagement [FFCP]

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L’un des enfants turbulents du cinéma sud-coréen nous revient avec Self Referential Traverse : Zeitgeist and Engagement (2009). Kim Sun qui s’était déjà fait remarquer avec AntiGas Skin (2010), co-réalisé avec son frère, Gok s’attaque à un sacré morceau. Par le biais de Podori, la mascotte de la police sud-coréenne le cinéaste fustige le pouvoir en place ainsi que la fille de l’ancien dictateur Park lorsqu’il ne parle pas de l’émancipation de la sexualité qui est annihilée.

Podori, la mascotte de la police coréenne, a perdu ses jambes au cours d’une manifestation un peu trop mouvementée. Chaque jour, il fait de l’exercice pour se muscler, et s’affaire à la construction d’une paire de jambes flambant neuves. Alors qu’il touche bientôt à son but, des rats envahissent son appartement et s’attaquent à ses nouvelles jambes. (résumé FFCP’12)

Shortcuts #3 [Festival du Film Coréen à Paris]

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Voici les cinq derniers courts-métrages présentés en compétition pour le Prix FlyAsiana avec ce Shortcuts 3. Est-ce que le futur lauréat, invité du FFCP 2013 se trouve dans cette série ?

Avec The Unfinished Film (2011), Na Kyung-hwa nous invite à une projection synonyme d’évasion, une parenthèse dans nos sociétés qui vont à cent à l’heure. On y suit un couple qui se réfugie sur un toit d’immeuble. Ces derniers contrastent avec la vie bouillonnante et urbaine qui les entoure. Ce petit film sans prétention réussit à nous happer dès les premières images par l’aura intrigante qui s’en dégage pour finir en une apothéose quasi-onirique.

vendredi 2 novembre 2012

Ashamed [Festival du Film Coréen à Paris]

vendredi 2 novembre 2012
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Egalement connu sous le titre anglais Life is Peachy, le second film du cinéaste Kim Soo-hyun, Ashamed (2010) est un drame amoureux qui a notamment eu les honneurs de festivals comme ceux de Busan et Berlin. Est-ce un gage de qualité ? Nous pouvons d’ores et déjà répondre par la négative. Pourtant cette histoire de deux jeunes femmes que tout séparent, l’une employée d’un grand magasin, l’autre pickpocket dans le métro, se retrouvant menottées par un concours de circonstance avait de quoi aiguiser l’appétit cinéphile.

jeudi 1 novembre 2012

From Seoul to Varanasi [Festival du Film Coréen à Paris]

jeudi 1 novembre 2012
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Après s’être fait connaitre avec sa trilogie dédiée à la ville (et à ses âmes errantes), le cinéaste indépendant Jeon Kyu-hwan revenait à la réalisation avec le drame From Seoul to Varanasi (2011). Cet ancien agent d’acteur (de Sul Kyung-gu et Cho Jae-hyun) signait son quatrième films autour de deux histoires amoureuses qui nous entrainent dans les dédales de l’adultère.

Young-woo, éditeur de livre, marié, entretient une relation extra-conjugale avec Su-yeon, une écrivain. Sa femme, Ji-young ne tarde pas à faire la rencontre de Karim, un canadien musulman d’origine libanaise qui quitte bientôt le pays. Cette dernière part alors à sa recherche…

 
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