mercredi 14 avril 2010

A Scene at the Sea : Quand le silence parle... [Rétro Takeshi Kitano, l'iconoclaste]

mercredi 14 avril 2010

Découvrir l’œuvre de Kitano en salle, une aubaine, d’autant lorsque l’on vit un instant comme celui vécu devant A Scene at the Sea / Ano natsu, ichiban shizukana umiest (1991). Drame sensible, A Scene at the Sea se penche sur le portrait de deux jeunes sourds-muets.

Shigeru, un jeune sourd-muet vit d’un boulot d’éboueur. Au détour d’une de ces tournées, il trouve une planche de surf écornée, qu’il bricole. Il s’éprend alors pour ce nouveau passe-temps…

Kitano joue la carte de la sobriété dans ce long métrage et parvient avec un talent certain à donner corps à un choix laborieux. Celui de faire évoluer des personnages sourds et muets dans un univers tout aussi épuré. Ainsi, l’histoire de ce couple aurait pu être dès plus insipides, le silence plomber ces plans longs et répétitifs (ceux de cette mer si chère à Shigeru, ceux du visage de Takako, sa petite amie), la routine faiblir l’intensité de la relation particulière entre Shigeru et Takako, mais il n’en est rien. Kitano entreprend un travail de précisions où la sensibilité – perturbante – perce. Par un jeu minimaliste, Kitano trouve la recette quasi-miraculeuse, et créé une œuvre éblouissante, majeur. Majeur par sa maîtrise, son originalité mais surtout par sa sensibilité. On s’extasie devant la beauté de ces séquences, une en particulier, celle du sourire impérissable de Takako. Magique.

La pudeur aurait pu être un frein, Kitano en a fait une force. Troisième long métrage du maître, A Scene at the Sea est sans conteste une œuvre incontournable. On évoque souvent le talent de Kitano pour la violence, n’omettons pas celui qu’il a de faire des films sentimentaux de véritables claques cinématographiques.

> Rediffusion samedi 29 mai, 20h30, cinéma 1

Diana

19 commentaires:

David Tredler a dit…

Je me souviens de l'avoir vu il y a bientôt 11 ans à la Fête du cinéma 1999, dans une salle comble (évidemment) de l'UGC Ciné Cité Les Halles. Un beau moment de poésie cinématographique.

Unknown a dit…

Kitano n'aime pas la fin de son film. De mon côté, c'est celle qui me déchire le plus avec celle de Hana-bi ou Aniki mon frère. La musique, les acteurs qui posent pour la photo, cette disparition...Systématiquement la larme coule. J'aurais vraiment aimé pouvoir vivre cet instant sur grand écran. Content que tu ais aimé!

Diana a dit…

A David
Pas mal qu'ils aient pensé à programmer ce Kitano à la fête du ciné 99 (ça date Dayvid, ça te fait quel âge ? Haha !)

A Xavier
Je l'ai aussi appris lors du masterclass. J'ai apprécié cette fin, soudaine et déchirante...
Je n'ai pas eu la larme, mais j'ai été quelque peu bouleversée par les flash-back des instants heureux de Shigeru.

I.D. a dit…

Dis donc David, je vais commencer à croire que tu as des parts dans l'UGC des Halles... ;)

Sinon la première fois que j'ai vu ce A Scene at the Sea fut pour moi une véritable révélation, je sortais de Sonatine, Violent Cop et celui-ci a été mon 3ème Kitano vu. Il m'avait bluffé le bonhomme ! Très beau film, en effet.

Quant à Xavier, tu peux toujours te rattraper à le voir sur grand écran puisque sa prochaine rediff' est en week-end...

David Tredler a dit…

En fait le film était sorti officiellement en salles en juin 99 je me souviens. Je me souviens qu'à la fête du ciné 99 j'avais aussi vu "The Faculty" de Robert Rodriguez qui m'avait bien éclaté^^
Eh ouais, ça date, petite jeunette. Juin 99, c'est l'année du bac pour moi, la Fête du Ciné c'était la délivrance ^_^

David Tredler a dit…

Je n'ai aucune part dans l'UGC des Halles, ce qui est dommage puisque c'est le cinéma qui fait le plus d'entrées en Europe ^_^
Mais bon, niveau qualité de la programmation et des projections, c'est ce qui se fait de plus varié et de mieux sur Paris, donc pourquoi s'en priver ? ;-)

I.D. a dit…

Oui, dommage. T'aurais pu vivre sur tes rentes ^^ surtout avec les entrées prochaines de tout ces films en 3D avec les lunettes qui coûtent plus cher pour les voir. Coming soon dans nos salles...

Bon, t'habites pas loin, c'est toujours ça de gagné ! ;)

Ah, l'été 99, que de souvenir !

David Tredler a dit…

Sauf qu'aux Halles, pour les détenteurs de la carte illimitée, il n'y a pas de surtaxe sur les films en 3D, figure-toi. C'est 1€ de + pour les autres, ce qui est bien moins que les autres salles.

L'été 99, comme tu dis...

I.D. a dit…

La fameuse carte illimitée, effectivement. Chose à laquelle je ne pense jamais. Une carte qui permet de consommer du cinéma de manière je-m'en-foutiste pour un certain (grand) nombre de personne.

C'est sûr qu'à 1 euro c'est moins cher qu'ailleurs, en moyenne 3 euros de plus, je crois. Tu vois, t'es fait pour bosser là-dedans. Directeur, directeur adjoint de ce cinoche. Tu connais par coeur ! T'es leur homme !

Unknown a dit…

I.D : si j'ai le courage, le 29 mai à 20h30. Car le 24 je serai au Pays-Basque, dommage, l'horaire était parfait! Sinon, les enfants, ne MANQUEZ SURTOUT PAS Gonin ce samedi! Un film absolument REDOUTABLE. Salle 1 en plus, ça sent la copie 35mm! Vraiment, à ne pas manquer. Pas forcément pour Kitano d'ailleurs, puisque dans le genre polar nihiliste virtuose, ça fout sa claque!

PS : la projection de L'Arche de Jesus (téléfilm au format vidéo) est proprement IRREGARDABLE. Le film est sympathique, mais on ressort les yeux brûlés. Si vous comptez le voir...

I.D. a dit…

On compte voir tout ce que l'on n'a pas encore vu et même certain déjà vu :)

Gonin, on se le fera mais pas ce samedi, engagements familiaux, bref. Mais la prochaine rediff' est surlignée.

L'Arche de Jésus aussi on ira le voir. Il est noté sur le planning. Bon, bah on est prévenu sur la qualité. Merci pour l'info ;), hier c'était Conviction... l'autre téléfilm et côté qualité, rien à redire. Pas de zoom pixellisé comme dans Les Crimes de... (un des autres téléfilms de la rétro).

David Tredler a dit…

Contrairement à une certaine idée reçue, I.D., la carte illimitée rend ses détenteurs plus cinéphiles et curieux de cinéma que je m'en foutistes. Je le constate quotidiennement dans mon entourage ;-)

I.D. a dit…

Aaaah, c'était une perche que tu as attraper au vol mon cher David. Je l'avais fait exprès comme tu t'en doutes. Façon de te titiller.

J'ai pu constater le contraire de ce que tu avances dans mon entourage amicale et familiale. Alors certes, il n'y pas de vérité absolue en la matière mais il n'empêche...

Curieux ? Pas vraiment. Je leur parle de film asiatique ou autre "plus difficile d'approche", ils font la moue et préfèrent aller voir une seconde ou troisième fois la bouse américaine décérébré.
Plus cinéphile ? Ouais, bof. Disons qu'ils consomment alors si consommer de la séance c'est faire de toi un cinéphile alors je n'ai pas la même définition que toi de ce qu'est un cinéphile.
Est-ce qu'aller 2-3 fois par jour au Mc Do fait de toi un gourmet ou un amoureux de la bonne cuisine ?

Je suis d'accords sur le fait que la carte illimitée a pu développer un certain sens du cinéma, que grâce à elle certaines personnes sont devenues curieuses jusqu'à aller découvrir des choses qu'elles n'auraient jamais osé mais finalement cela a aussi permis à des "gens" de s'en foutrent aussi. S'en foutre dans le sens où si tu sais que tu payes un abonnement : merci au demi film que tu vas aller voir dans l'année, merci au film que tu vas saboter parce qu'ils te saoûlent en voulant "découvrir". S'il y a un peu de bon, je trouve que la carte a permis une certaine dégradation du comportement du spectateur. C'est ça que je lui reproche. Certes tu peux voir ce que tu veux, t'aimes pas, tu as un endroit où squatter pour ronfler. Tu ne sais pas quoi faire de ton vendredi soir, on choisit un film au hasard et s'il n'est pas dans ton goût, le je m'en foutisme prend le dessus en se foutant royalement des gens à tes côtés. On entre, on sort, c'est cette approche au cinéma qui ne me plait pas avec la carte illimité. Tu consommes comme tu consommerais une baguette. La grande majorité n'est pas comme toi. Elle est comme certaines personnes que je connais. Tu as un regard différent, respectueux.

Je suis pas du genre c'était mieux avant. Mais avant la carte (et chose que je fais encore aujourd'hui), tu poussais une réflexion, tu prenais le temps de choisir pour pas te louper, certes on pouvait passer à côté de beaucoup de bon film ou de chefs d'oeuvre mais c'est comme ça. Y a des fois tu prenais un rique. Avec la carte, la seule façon de réfléchir c'est : pour la rentabiliser, je dois aller en voir un maximum... bonjour les dégâts. Je ne suis pas élitiste parce qu'avec ou sans carte, les mêmes iront voir les blockbusters & Cie mais bon...

Après, je ne peux nier que des personnes se soient ouvertes à des cinémas aussi peu qu'elles soient mais... voilà. Pas convaincu par les bienfondés.

David Tredler a dit…

Oooooh, c'est dommage j'ai vraiment pas le temps de répondre amplement à ce commentaire comme il se devrait I.D., mais je vais faire vite^^ (ça peut être une bonne idée d'entrée, ce débat, sur mon blog... à murir^^).

Il y aurait plusieurs points à développer pour répondre à ce que tu dis.
Le premier c'est que tu as tout à fait raison lorsque tu dis que chacun a un comprtement différent vis-à-vis de la carte illimitée, et de ce qu'il en fait. C'est indéniable. Certains sont comme tu décris, je m'en foutiste, aucun doute la dessus, 100% d'accord.
Ce qui me gêne c'est que tu laisses entendre que 90% des détenteurs de la carte sont des incultes du cinéma qui s'abreuvent sans intérêt pour les films, que tu leur ferais voir n'importe quoi ça serait la même chose pour eux. Et qu'une infime portion des détenteurs sont de vrais cinéphiles avec une vraie curiosité, une vraie envie, un vrai respect.
Or non, pour moi c'est tout l'inverse. Oui, il y a des je m'enfoutistes décérébrés qui préfèrent aller voir 5 fois Alice au Pays des Merveilles que se risquer à aller voir Breathless. Mais la majorité sont des gens qui vont au cinéma parce qu'ils ont envie de voir des films, des bons films, des films qu'on leur recommande ou qui titillent leurs goûts. Leur consommation du cinéma n'est pas bête et dégradante, c'est une soif de découverte addictive, je le constate tout le temps.

Je ne vois jamais de spectateurs entrer et sortir d'un film comme bon leur semble en pleine séance, comme si le film n'était qu'un produit. Lorsque les spectateurs quittent la salle, c'est que le film est dérangeant, perturbant, et carte illimitée ou pas, ils seraient à n'en pas douter sortis.

Bien sûr il y en a, des spectateurs, qui ne sont pas comme ça. Mais je les vois ces spectateurs qui hantent Les Halles et les autre salles UGC ou MK2. Je les écoutent. Ils sont curieux. Ils aiment le cinéma. Ils tentent. Et certains ont beau donner une mauvaise image du comportement des détenteurs de cartes illimitées, la stigmatisation, et la généralistation, n'ont pas lieu d'être. Des gens qui préfèrent aller voir 4 fois Avatar, il y en aurait eu autant il y a 15 ans.

I.D. a dit…

Non, je ne dis pas que 90% des gens qui vont au ciné' sont des incultes, je ne parle pas de chiffre mais sans doute une grosse majorité. Et si je devais utiliser la qualification "inculte", je ne l’utiliserais pas de manière péjorative. Tout dépend de ce que tu attends du cinéma. Ca aussi, ça joue.

J'aurai tendance à penser que celui qui le voit comme un simple divertissement n’est pas impliqué de la même façon. Après ces personnes ont droit d’aimer Bienvenue chez les ch’tis ou Avatar, c’est pas le problème mais leur rapport à la salle, à l’œuvre est différente. En deçà, effectivement, il y aura dans une moindre mesure des spectateurs plus « instruits ». Le rapport au cinéma c’est comme le rapport à l’art en générale ou à la télévision selon le point de vue où tu te places. Socialement, tu ne le conçois pas de la même façon.

La majorité des gens qui vont au cinéma c’est pour l’éclate, disons-le. S’évader le temps que dure le film et je ne peux les blâmer pour ça. Ils ont raisons, cela m’arrive également. Ils vont au cinéma pour voir de bon film. Ok, lesquels ? J’ai un pote qui te vendrait Transformer ou 300 avec véhémence et aveuglément. Je vomis ces deux films et ne les considèrent pas comme de bon film. Après si leur consommation n’est pas « bête » et « dégradante », choses que je ne dis pas vraiment, ils n’en restent pas moins que se sont des consommateurs comme tout le monde (moi-même d’ailleurs), des cibles du marketing, des segments à avoir. Ne soyons pas naïf, ils se cachent bien des mécanismes derrière chaque film (ou produit) et ta soif de découverte addictive dont tu parles , je l’assimile plus à une addiction à la rentabilité, celle de sa carte (parce que c’est toujours d’elle qu’on parle). Je ne remets pas en cause leur amour que ces personnes portent au cinéma mais cette ultra-consommation modifie leur regard, leur perception. Tu m’excuseras mais lorsque tu paies ta place comptant, tu réfléchis à deux fois avant de sortir de la salle contrairement à un abonné qui se dit, allons voir ce qui se joue dans la salle d’à côté, où la séance qui se jouera après. Il y a toujours une question de prorata. C’est comme au resto , quand tu payes un plat cher, tu as plus de scrupule à laisser, même s’il ne te plait pas. Tu le paies, bon sang ! La carte annihile tout ça. Je paye tant, je peux voir tant de film en tant de temps et puis je peux aller et venir. Je n’aime pas, je ne laisse pas la chance au film, je sors… mais tout le monde n’est pas comme ça ! C’est clair. Après, si je suis presque à stigmatisé c’est jamais de façon méchante. Je connais les spectateurs, la façon que bon nombre fonctionne donc à force…

Et puis lorsque tu regardes, si tu étais vraiment cinéphile, si tu étais quelqu’un qui voulait découvrir des films, des auteurs, tu irais au-delà des complexes de ciné’, tu irais dans des salles indépendantes où la carte illimitée n’a pas sa place (bien que cela se démocratise de ce côté-là). Où ils sont les gens ? Dans les grands complexes qui te sélectionnent certains type de film, n’oublions jamais l’aspect mercantile (bravo aux petites salles qui prennent des risques). Ok, à l’UGC des Halles, il y a eu Kinatay, combien leur on donné sa chance ? Pas beaucoup. Et beaucoup de spectateurs quittaient les lieux. Il y avait le prix de la mise en scène à Cannes, pas sûr sinon qu’il se soit affiché là-bas, je fais peut-être ma mauvaise langue mais bon… sans fin ce genre de débat.

David Tredler a dit…

Je pense surtout que cette histoire est un faux débat. C'est un débat sur la société actuelle et non sur la carte illimitée en soi.
C'est une certaine vision de notre approche à l'art à notre époque. Car le concept de carte "illimitée", ce n'est pas une aberration de mulitplexe. Prends les musées. Prend Le Louvre. Si tu as la carte du Louvre, tu peux venir quand tu veux au Louvre voir ce que tu veux sans payer, et en plus tu peux amener la personne de ton choix. Fais-tu une distinction entre les détenteurs de la carte du Louvre et ceux de la carte UGC ? Le principe est le même.

Quant au fait que Les halles ont programmé Kinatay parce qu'il a eu le Prix de la mise en scène à Cannes, c'est à la fois tout à fait faux et tout à fait vrai. C'est tout à fait faux parce que Les Halles programme depuis des années des films d'art et essai qu'ils aient été primés à Cannes ou non. C'est faux parce que Les Halles est parfois la seule salle parisienne à avoir un petit film indépendant non primé.

Et c'est aussi vrai, et heureusement ai-je envie de dire, car cela montre qu'un Festival, et les récompenses qu'un film y décroche, sert à quelque chose. Tu imagines un peu, qu'un film qui a un prix prestigieux dans un grand festival, eh bah non, il reste confiné à des petites salles parce que non, ça vient d'un petit pays et qu'il n'y a pas d'action, il n'a pas droit de s'afficher dans un grand cinéma. Heureusement qu'avoir une récompense dans un festival t'ouvre des portes. Heureusement. Sinon, à quoi serviraient les festivals ?

I.D. a dit…

Oui mais les gens n’ont pas le même rapport au musée qu’à la salle de cinéma. Il y a encore autour d’un musée une relation très élitiste. A la différence, le cinéma réunit (en général) toute distinction de « classe sociale », le musée ne jouit pas de la même image. Alors oui, je fais une distinction entre les détenteurs d’une carte du Louvre et d’une carte UGC, Mk2 ou que sais-je encore. Ce sont deux choses incomparables en ce me concerne. Limite, le cinéma est plus fédérateur et c’est tant mieux.
Et tu m’excuseras mais ce que tu avances en disant «que Les Halles est parfois la seule salle parisienne à avoir un petit film indépendant non primé. » ne me convainc pas du tout. Je envie de te dire d’aller voir les salles indépendantes, elles ne passent que ça (presque) ! Après, je ne stigmatise pas les multiplexe, je sais que certains UGC, Mk2 te diffusent des films moins bankable, encore heureux. Et puis dans la logique tout clients est bon à prendre donc derrière faut pas se leurrer non plus. Ils savent prendre des risques au cas où et puis ils pourront compter sur les films commerciaux rattraper le tire.
Je ne parle pas des festivals, je suis heureux qu’ils existent même s’il y aurait de quoi critiquer. Ils ont leur importance c’est indéniable et je n’irai jamais contre ça. Dans tous les cas, je reste sur ma position, celle que les cartes illimitées ont perverti une certaine forme d’approche aux œuvres cinématographiques.

David Tredler a dit…

C'est un débat sans fin à propos duquel nous ne partagerons jamais le même avis je pense ^_^
Je préfère voir l'aspect positif d'un tel bouleversement du rapport au cinéma, quand toi tu préfères voir le négatif ;-)

Par contre tu n'as pas compris ce que je disais à propos des Halles par rapport aux films qu'ils passaient parfois en exclusivité. Je n'ai pas dis que ce sont les seuls à passer des films en exclu. Je sais bien que les salles art et essai le fon, pardi ^_^ Ce que je dis c'est que c'est l'un des rares multiplexes, avec peut-être le MK2 Bibliothèque, sur Paris, à parfois programmer en exclusivité un film indépendant. Quand la plupart passent la même chose que dans les autres multiplexes, Les Halles a une programmation originale qui mêle bien le grand public et l'art et essai, et fait en général moins d'entrées avec les films ultra grands publics qu'avec des films grands public d'auteurs, si tu vois ce que je veux dire. Ils font plus d'entrées avec les films de Clint Eastwood, Martin Scorsese et Jacques Audiard qu'avec ceux de Dany Boon, Michael Bay et Frank Dubosc.

I.D. a dit…

Effectivement, c'est un débat sans fin comme tout les débats (ou presque). Disons que je vois aussi bien le positif que le négatif mais surtout le négatif car c'est cet aspect là qui me touche ! ;)

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