lundi 18 février 2013

Etape 1 : Manille, un avant goût

lundi 18 février 2013

[Dans l'épisode précédent : Les préparatifs]

27 septembre 2012
Grand soleil - Ile de Luzon - Manille (Quartier de Malate)
Taxi (Aéroport Terminal 1 -> Malate) - 200P
Guesthouse Pension Natividad - 1000P
Repas : 140P
Total : 1340P (25€)

Après plus de 12h d’avion dans les pattes, nous survolons enfin Manille. L'atterrissage est annoncée, plus que quelques minutes et nous frolerons le sol de la capitale philippine. La vue est déjà impressionnante, nous distinguons clairement les quartiers qui bordent le port de Manille ainsi que la surpopulation.

Arrivée à l’aéroport de Manille : 14h05. A peine sortis de l’avion, nous sentons cette chaleur et cette humidité caractéristiques du climat local. Ca met tout de suite dans le bain. Nous partons récupérer nos sacs à dos, sans embuches.

Priorité n°1 : le cash
J’avais lu avant de partir que les taux de change pratiqués à l’aéroport de Manille n’étaient pas si défavorables que ceux pratiqués en ville. Nous optons pour cette solution, qui nous semble la plus raisonnable (et rassurante niveau sécurité). 500€ en peso, on est riches ! La grosse liasse dans la poche et nous filons aux WC les planquer sur nous avant de sortir de l’aéroport.

Priorité n°2 : trouver un taxi officiel
La réputation des taxis n’est plus à faire à Manille. Plus on en apprend et moins on a envie d’y traîner ses guêtres. Comprenez : les classiques arnaques (tarifs hasardeux et changeants), raquettes voir agressions dans des ruelles sombres pour vous dépouiller de vos biens... Tout y passe. La solution (la plus sûre mais non moins garantie) est donc le taxi officiel. J’avais donc imprimé une photo d’un taxi officiel de l’aéroport (voir ci-dessous), histoire d’être sure de ne pas me tromper. Nous sortons et demandons à un officier de nous indiquer où les trouver. Il nous fait un signe de la main pour nous montrer le comptoir où nous devions nous enregistrer pour pouvoir en prendre un. A peine 5 minutes et nous montons - malgré tout la méfiance demeure. 20 minutes de route au coeur de Manille, nous regardons curieux, tiens cela nous rappelle l’ambiance du traffic routier de Phnom Penh - les 2 roues en moins. L’effervescence, le bruit des klaxons, la conduite sportive. Nous arrivons à la guesthouse. Finalement content d’avoir fait la connaissance d’un chauffeur sympathique et honnête, nous en profitons pour prendre sa carte (nous souhaitions qu’il passe nous chercher le lendemain mais il ne pouvait pas). 200P la course pourboire compris.
Source : http://myphilippinelife.com/be-safe-how-to-take-a-taxi-from-the-manila-airport-to-your-hotel/
Arrivée à la Pension Natividad, dans le quartier populaire de Malate. Nous sommes exténués. Le cadre est sympa, pas mal de gens de tout âge sont posés sur la terrasse, à discuter, lire, travailler sur leur ordinateur. Nous allons au comptoir pour notre réservation, prenons nos clés et allons dans notre chambre située dans l’extension nous reposer quelques instants avant de rejoindre la salle commune pour un repas. Ce n’est pas terrible, mais pour un soir ça ira. Après manger, nous nous posons au pied d’un arbre (dans la cour) pour profiter du calme et du cadre, accompagnés de gentils cafards.
Le comptoir et le personnel - souriant sur la photo mais pas tant que ça en réel.
L'agréable cour verdoyante
Avis global sur la guesthouse :
Un bon compromis à ce prix. Chambres correctes mais rudimentaires. Celle du bâtiment principal sont plus agréables que celles de l'extension.

Les plus :
- La cour intérieure agréable, verdoyante et bien entretenu / panier de basket - accessoirement
- Entrée sécurisée par une garde permanente (pour le quartier et Manille, c'est un point appréciable)

Les moins :
- Accueil assez froid : en gros “tu prends ta clé au comptoir et tu te débrouilles”
- Pour ceux qui aiment la tranquillité, ce n’est pas le meilleur endroit (salle de restauration bruyante)
Image pieuse en guise de décoration
 
 
 
La soirée se termine tranquillement, nous rentrons dans notre chambre et plongeons dans notre lit, avant cela un texto à la famille pour les rassurer. La nuit sera chaude (pas de sous entendu ici). Le ventilateur nous aidera un peu à combattre la chaleur et l’humidité ambiante, malgré tout la nuit fut difficile.

Diana

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