
Une femme active trompe son mari. Ce dernier est au chômage et s’occupe de leur bébé. C’est un passionné dans ses activités quotidiennes (sa fille, la lecture, les dramas…) jusqu’au jour où il découvre l’adultère de sa femme…
Le titre : Happy End est un « doux » euphémisme et c’est tant mieux ! On n’ira pas s’empêtrer dans un mélo de plus, fade et sans consistance. Consistance ? Le film de Jeong Ji-wu en manque considérablement tant sur la mise en scène que sur l’écriture de ses personnages. Mince, pas de chance, on se rassure en se disant que ce n’est pas un mélo pur et dur. D’un côté, le tout manque de rythme. D’un autre, on ne parvient jamais à ressentir quoi que se soit pour ses personnages, bien que Choi Min-sik sauve les meubles avec sa prestation. Le sentiment est neutre. Bizarrement, malgré ce manque de rythme et ces personnages qui n’interpellent pas, on ne s’ennuie pas. Mais tout aussi bizarrement ce sentiment, ce ressentiment plane tout au long jusqu’à la dernière partie qui offre une cassure comme je les affectionne. Un point de rupture qui donne tout son sens à cette histoire de famille.

En conclusion, Happy End manque de ce quelque chose qui pourrait faire de lui un film à voir, à conseiller. Pourtant un intérêt réside dans sa dernière partie, bien que les deux premières participent forcément à l’état du dénouement. Les scènes qui s’arrêtent sur le couple adultérin auraient méritées un meilleur traitement. Ainsi, on peut regretter un côté lourd, inintéressant. Elles ne permettent tout simplement pas au spectateur de s’impliquer davantage. Avec un peu plus de conviction, Jeong Ji-wu aurait pu faire autre chose mais il n’en est rien…
I.D.
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