Baissez le rideau ! On se claque
les dernières bises. On serre les dernières mains. On dit au revoir au Festival du Film Coréen à Paris, 7ème
édition. Les voix sont tremblotantes comme celle de « la responsable
des accréd’ » lors de la présentation finale devant le parterre de cravatés.
Les yeux sont mouillés comme les spectateurs qui sortaient des projections du
film Silenced quelques jours plus
tôt. Cette fois-ci, c’est bel et bien fini. Coupez ! On décline
l’invitation à aller prendre un verre là où tout avait commencé pour
nous : au bar la Vénus Noir (ancien Caveau de la Bolée) où posèrent leur postérieur les… maintenant ce sont ceux
du staff du FFCP’12 qui y squattaient en sirotant leur bière (ce que je les
envie).
Les projecteurs de la salle 3 du cinéma St André des Arts se sont éteints sur une nouvelle édition forte en émotion. Il y aurait beaucoup à dire et redire. Entre des documentaires qui interpellent les consciences et des fictions qui vous exaltent et vous prends jusqu’aux tripes. Des classiques qui montrent une facette souvent oubliée de la cinématographie coréenne et les futurs talents qui s’essayent au format court. Notons par ailleurs, une flopée de très bon court-métrage pour cette édition. Lors d’un festival de films, le spectacle est aussi bien à l’intérieur des salles obscures qu’à l’extérieur où la foule venue en nombre (toujours plus chaque année, pour toujours plus de projections complètes) vient à partager sa passion au détour de conversations. On retrouve les têtes connues des cinéphiles, bloggeurs, mondains et j’en passe (Epikt, David T., Sans Congo, Joy Means Sick, René, Bob tout seul, Nyal, Nicolas Gilli, Isabelle et tous les autres auxquels on pense). Il y les nouveaux venus (Alexis de CineHeroes), ceux qui se laissent tenter une fois, puis deux. Il y a ceux aussi que l’on a lu sans les avoir vu (Toile coréenne). En bref, ils sont nombreux. On débat passionnément, se permet d’interpeller le groupe d’à côté lorsqu’un avis ou une impression titille l’oreille. On commence des discussions en début de film (ou pendant les pubs) qui se termine à l’extérieur, sur les trottoirs ou dans un bar, un quai de métro, même. C’est ça le FFCP. C’est un festival à l’image de ces évènements où l’ambiance est bonne et les gens chaleureux (enfin, pas tous).
Ah oui. Avant que l’on oublie.
Pierre Ricadat, chef programmateur voulait qu’on se prête au jeu des tops avec
les autres bloggeurs. Roulez jeunesse !
Top Shortcuts :
1/ Green Slime (2010) de Kwon Oh-kwang
2/ Lesson (2012) de Park Chun-kyu
3/ The Unfinished Film (2011) de Na Kyung-hwa
Top Long :
1/ Talking Architect (2011) de Jeong Jae Eun
2/ Romance Joe (2011) de Lee Kwang-Kuk
3/ Self Referential Traverse : Zeitgeist and Engagement (2009) de Kim Sun
Top Shortcuts :
1/ Green Slime (2010) de Kwon Oh-kwang
2/ Lesson (2012) de Park Chun-kyu
3/ The Unfinished Film (2011) de Na Kyung-hwa
Top Long :
1/ Talking Architect (2011) de Jeong Jae Eun
2/ Romance Joe (2011) de Lee Kwang-Kuk
3/ Self Referential Traverse : Zeitgeist and Engagement (2009) de Kim Sun
Que dire d’autre ? La vérité, c’est que l’on n’a jamais été fort pour écrire un « bilan ». Ce bilan, c’est d’ailleurs la première fois qu’on le réalise en quatre éditions (la présence en 2007 compte pour du beurre). D’autres le feront beaucoup mieux que nous. Alors avant d’en terminer…
… arrêtons nous deux secondes
parce que les gens qui vont être cités le méritent bien. Tout d’abord Yoo Dong-suk,
le Directeur du Festival. En 2009, il prenait contact pour nous proposer de
rejoindre les Daily Blogger. Une équipe de bloggeurs qui avaient carte blanche
pour parler des films de la programmation. Aucune contrainte, aucune pression,
liberté totale. Une initiative bienvenue et fort sympathique. Une aventure qui
nous a permis de connaitre d’autres amoureux du cinéma de la Toile : David
Tredler de L’Impossible Blog Ciné,
devenu depuis un ami cinéphile et Pierre Ricadat de Dooliblog (le même Pierre qui est aujourd’hui le chef programmateur
du FFCP). Merci à lui par ailleurs (une mère sera fière de son fils). Le temps
passe et la liberté de ton est toujours la même. Merci à Jun Huijin de nous
avoir fait partager à nouveau les perles du cinéma passé, les
« Classiques » dont chaque thématique était un régal jusqu’ici. Merci
à Cho Kyoung-hee pour la programmation hétéroclite de la section
« Paysage » (finalement, il y en avait du monde pour le très beau Talking Architect). Merci à Cassandre
Dessarts de remettre en place les Kim Bong Park (« Attendre Godot ou
mourir »), d’encaisser la connerie de certains spectateurs et pour tout le
reste. Merci à toute l’équipe, staff plus ou moins permanent, bénévoles plus ou
moins récurrents. Ceux d’aujourd’hui et du passé qui ont contribués à faire
évoluer ce festival. Et merci au Festival de donner un autre visage de la cinématographie
sud-coréenne en France. Ces remerciements, c’est aussi une façon de dire au
revoir au Festival et pour Made in Asie
de tirer sa révérence, pas en tant que spectateur du FFCP et amoureux du cinéma
coréen mais comme membres à part entière des Daily Blogger. Ces quatre éditions
étaient enrichissantes. On espère que celles qui suivront le seront tout autant.
Diana & I.D.
PS from Illitch Dillinger au
sujet de la page Facebook du FFCP : Je voudrais rassurer toute personne
qui aurait pu s’interpeller devant mes « like »
en nombre. Je suis une personne saine d’esprit (enfin… je crois) et cet afflux
de « like » appartient au règne du « like » auquel j’ai
adhéré de façon aveugle depuis un moment. Alors si tu étais une fille seule sur
une photo ou un garçon tout seul aussi que j’aurais « liké » c’était juste
pour le trip… Rassurez-vous donc, ce n’est pas une technique d’approche et je
ne suis pas un pervers, enfin pas comme Kim Kyung-mook. C’est écrit.
8 commentaires:
Ah c'est toiiii qui a tiré le briquet vert... Depuis 24 heures, tous les téléphones de Paris sonnent pour essayer de remettre la main sur le "briquet décapsuleur". T'as pas honte !!?? ;)
Beau p'tit bilan les amis. Ce fut un plaisir de vivre le festival à vos côtés une année de plus ;)
On attend le tiens maintenant ! On sait que c'est pour ce week-end mais sachant que les Kim Bong Park t'ont copié ton idée de l'an passé, on se demande par quel bout tu vas prendre tout ça. ;) Finalement c'est assez sympa un p'tit bilan. Ça permet de se poser et vivre un flash-back qui révèle de sacré bon moment... y a une certaine forme de nostalgie...
Nan les KBP ont fait le truc à leur sauce je trouve, c'est assez différent de ce que j'avais fait et de ce que je compte faire. Bon, surtout le coup des chiffres, l'angle mathématique, c'est pas pour moi ;)
Si jamais JMS avait pompé ton idée, tu me le dis, je le kicke.
Cassandre a remis JMS a sa place, ça m'étonne pas de lui.
Sinon je repasse en boucle le gif froncement de sourcils, c'est vraiment génial comme idée. On repartira pas de cette édition les mains vides !
PS : franchement, il me pètes les c... vos dispositifs anti-robots.
Moi on me dit bilan, je pense chiffres, je pense santé financière. J'ai fait une école de commerce, je suis un peu crétin, et si d'autres l'ont été avant moi, ce n'est malheureusement que l'histoire de l'humanité et je refuse d'en porter le poids. En plus je lis pas les blogs des autres, je trouve ça nul. Et Sans Congo tu fais le malin parce que t'es à Bourges, mais je peux faire des GIFs de toi aussi si j'ai envie. Je suis un dingue, celui qui me fait chier je le GIF direct. Heureusement David est un type intègre, ça redonne un peu espoir en la race humaine.
Vraiment de la merde ce truc anti-robots
Pour l'idée du bilan, j'ai exagéré. En fait, c'est en lisant celui de JMS que j'ai fait un parallèle avec celui de David, va savoir pourquoi. Mais ce dernier fait bien de souligner l'angle. C'est bel et bien différent.
Sinon, j'ai bien vu que JMS était un peu faible avec les femmes. Je pense que s'est dû à un traumatisme qui remonte à l'enfance. Je creuserais cela avec lui la prochaine fois. Je lui ferais un chocolat chaud et il se confiera. J'aurai sans doute à ce moment-là une carte à jouer si le gif devait sortirà l'avenir !
PS : on va voir ça avec Blogger/Google s'il n'y a pas moyen de faire les choses autrement.
Le rasage de près du Pierrot n'aura pas tenu longtemps!
Merci Joy Means Sick de noter mon intégrité. Pour ne pas faire défaut à cette réputation, je n'ai pu que saluer le fait que tu aies effacé ton ardoise dans mon billet bilan ;)
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