
- 400 agents pour 2 millions d’habitants (je n’ai jamais vu un seul agent verbalisé un automobiliste lors de mes multiples voyages…)
- 53 euros, le salaire d’un agent
- 5 000 riels, le tarif pour une infraction de première catégorie (absence de rétroviseur, défaut de port de casque), soit 0.68 euros. Un tarif souvent négocié qui peut descendre à 4 000 riels
- 30 000 riels pour les infractions de catégorie supérieure (5.20 euros)
Un système qui se veut d’une part peu dissuasif pour les automobilistes, puisque la plupart, ne rechignent pas une seconde à « jeter » un billet de 4 000 riels contre tranquillité. Et d’autre part pour ces agents, qui n’hésitent plus, aux vues de leur salaire dérisoire, à détourner cet argent à leur profit. Les recettes de la journée sont précieusement gardées (représentant env. 20 000 riels par jour) puis partagées à la fin de la journée. Un argent qui ne parviendra donc pas à entrevoir les caisses des commissariats locaux...
Diana
1 commentaires:
Après, on en revient toujours à la même dans de nombreux pays qu'ils soient ou non du "tiers-monde", l'un des problèmes phares reste : la corruption.
Il est difficile d'augmenter les tarifs des infractions sans subir une contestation de la population qui compareront ces tarifs à leurs salaires. On a vu des manifestations pour moins que ça. Et en tant d'élection, ce sont des choses à oublier. Et lorsqu'ils sont élus, il y a d'autre priorité.
Ensuite sur l'augmentation des salaires de fonctionnaires. Pas évident lorsqu'on est dans un pays qui souffre économiquement. Un état pauvre aura des difficulté à payer ses "salariés". Augmenter les salaires de fonctionnaires incitent aussi la grogne de la population du privée.
Nous sommes donc dans des situations loin d'être évidentes. Je laisse cela aux dirigeants. Sinon, au lieu de voir la représsion. Au Cambodge comme ailleurs, il devrait sensibiliser la population, l'éduquer. Ca coûte de l'argent mais c'est un passage obligé.
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